Dans le cadre de la réforme de l’ENA, notre Macron pourrait exiger des futurs Inspecteurs des Finances qu’il sache faire cuire un œuf pour décrocher la peau d’âne.
Le grand jury de l’oral dirait alors « Va te faire cuire un œuf ! »
Vaste programme car « les œufs sont probablement les aliments les plus versatiles. On peut les déguster sous toutes les formes possibles et imaginables : pochés, mollet, sautés, au plat, à la coque, brouillés, cocotte, etc. »
Bref, la quadrature du cercle quasiment le dilemme de la poule et de l’œuf !
De plus, comme un « professeur de physique quantique a élaboré une équation à priori infaillible pour maîtriser la cuisson de l’œuf, ces futurs experts trouveraient là une beau sujet de glose.
Pour continuer sur un registre sarcastique ceux qui exècrent notre jeune Président pourraient défiler avec des pancartes « Va te faire cuire un œuf ! » tout en balançant sur les forces de l’ordre casquées des œufs punais.
Un œuf punais. « Rome laissait encore quelque poésie à son cloaque et l'appelait gémonies; Paris insultait le sien et l'appelait trou punais. »
Victor Hugo, Les Misérables, t. 1, 1862, p. 516).
Aller se faire cuire un œuf
Éconduire sans ménagement
Origine : Expression française populaire qui se baserait sur sa formulation énergétique pour se débarrasser d’un opportun. Pourtant aucun auteur n’a pu trouver d’explications plausibles quant au rapport qui puisse exister entre le fait de cuire un œuf qui n’a rien de méprisable au fait de conspuer quelqu’un. Pourtant, selon certaines interprétations, la marque de mépris aurait des connotations sexuelles et masquerait une allusion au chiffre neuf (9). Pour d’autres chercheurs, le fait d’aller se faire cuire un œuf serait le diminutif d’une expression plus longue à savoir « aller se faire cuire un neuf (9) à huit heures ce qui tendrait à exprimer l’impossibilité du phénomène.
Exemple d’utilisation : Henri Lefèvre-Pontalis le menace d’en référer à Louis Renault et le vendeur maintient son comportement, tout en conseillant au grand patron « d’aller se faire cuire un œuf » (D. Toussaint : Renault ou l’inconscient d’une entreprise)
Expressions françaises synonymes : Aller se faire voir (chez les grecs), aller au diable, lâcher la grappe
Les œufs sont probablement les aliments les plus versatiles. On peut les déguster sous toutes les formes possibles et imaginables : pochés, mollet, sautés, au plat, à la coque, brouillés, cocotte, etc. Ils entrent également dans la préparation de bon nombre de recettes, de l'apéritif au dessert. Mais maîtrisons-nous tous leur cuisson ? Certaines cuissons de l'œuf relèvent d'un travail de minutie et d'attention pour obtenir le résultat escompté. Un professeur de physique quantique a élaboré une équation à priori infaillible qui pourrait bien nous simplifier l'existence.
Comment savoir combien de temps cuire ses œufs ?
En temps normal, on estime à six minutes environ le temps d'ébullition pour un œuf mollet, et à neuf pour qu'il soit dur. Mais même en suivant ces directives, il arrive parfois que l'on se retrouve au bout de 10 minutes avec un œuf au cœur encore coulant.
Et pour cause, cuire un œuf n'est pas une science exacte. Ou peut-être que si ?
Le physicien Miłosz Panfil a mis en place un système qui permet d'évaluer le nombre exact de minutes nécessaires à la cuisson de votre œuf en fonction de caractéristiques bien précises. Pour lui, à chaque œuf son temps de cuisson selon sa taille, sa température et l’altitude à laquelle vous vous trouvez.
Cuire ses œufs avec des maths
Si vous n'aimiez pas trop les maths à l'école, c'est peut-être le moment de vous y remettre. Dans ce problème, vous revenez du marché avez un œuf et avez moins d'une heure pour le cuire d'une des différentes façons possibles. Tout cela, à la perfection. Le physicien a élaboré une équation qui sert à déterminer les paramètres idéaux pour la cuisson d'un œuf, la voici :
t = m x K x log(rjb * (Tœuf - Teau)/(T - Teau))
Comme le rapporte Maxi Sciences, les données utilisées pour réaliser l'équation sont :
t = temps
m = masse
K = conductivité thermale de l’œuf
rjb = ratio jaune/blanc
Tœuf = température de l’œuf
Teau = température de l’eau
T = température entre le jaune et le blanc.
Lorsqu'un œuf cuit, c'est le blanc qui prend en premier, d'où l'intérêt de calculer la différence de température entre les deux. "Cette dernière doit être maintenue à 77°C maximum pour un œuf dur, afin d’éviter le mélange du sulfure d’hydrogène du blanc avec le fer du jaune", explique le site. Quel intérêt de connaître l'altitude ? Eh bien c'est simple. Plus vous êtes haut, plus la température ambiante est basse, et plus l'eau a du mal à être portée à ébullition. À très haute altitude, elle ne parvient pas à atteindre les 100 degrés (températures à laquelle l'eau bout). Tous ces paramètres entrent donc en considération dans le calcul du temps idéal pour la cuisson parfaite de votre œuf. Si vous êtes curieux de tester l'équation, sortez la balance et le thermomètre. Mais pas de panique, pas besoin d'une calculatrice, un calculateur en ligne est disponible ici pour avoir le résultat à la seconde près.