Le sieur Stéphane Davet du Monde embarqué sur le Fury Breizh affirme qu’à Saint-Quay-Portrieux, la saint-jacques sort de sa coquille ICI
Alors moi aussi je sors de la mienne : lire plus bas
… Les Français restent les plus grands consommateurs mondiaux de pectinidés (2,5 kg par personne et par an, incluant les saint-jacques, mais aussi les ersatz que sont les gros pétoncles congelés au Pérou, au Chili ou au Canada)…
Jonathan Thomas, le jeune patron-armateur du Fury Breizh et ses matelots, Nicolas Boette et Cézembre Kerdenanec, vante les mérites de la saint-jacques de la baie de Saint-Brieuc.
« Elle est légèrement plus petite et beaucoup moins coraillée, en hiver, que la normande, explique-t-il. Sa noix a un petit goût de noisette qui fait la différence.»
Sur l’arrière-pont du bateau, on ouvre la saint-jacques tout juste sortie de l’eau, en glissant le gros Opinel, prêté par l’un des pêcheurs, le long de l’éventail plat de la valve supérieure. Après avoir dégagé d’un geste le manteau de barbes et le corail en passant la lame sous la petite poche noire située à la charnière du coquillage, ne reste plus que la noix au fond de la valve bombée. A un coup de canif du plaisir brut d’un sashimi de pleine mer. Délicieuse sensation d’une chair à la fois ferme et fondante, légèrement salée et subtilement sucrée. Une bouchée sauvage et voluptueuse qui se suffit à elle-même.
Lui la préfère crue, mais se régale aussi des recettes de Nicolas Boette, ancien cuisinier professionnel qui, à bord, tient les casseroles. « J’aime les griller dans leur coquille, au barbecue, les servir en tartare mélangées à du saumon fumé, ou poêlées avec des tranches d’andouille de Guéménée, puis flambées au whisky et crémées », nous confie celui qui, la veille, avait servi à ses compagnons des « encornets farcis à la vietnamienne ».
18 octobre 2012
Qui mieux que moi peut faire la promo de la coquille Saint-Jacques et de ce qui se boit avec ? ICI
À mon palmarès un tiercé gagnant :
- Mon prénom Jacques par la grâce de mon parrain Alain,
- Le Saint patron de la paroisse où je fus baptisé : St Jacques le majeur, de Compostelle à la coquille,
- Le lieu où je réside : le boulevard Saint-Jacques.
Qui dit mieux ?
17 décembre 2013
«Confondre la pétoncle et la coquille Saint-Jacques dans une même appellation revient à autoriser la dénomination caviar pour les œufs de lump» ICI
Les pétoncles seraient-elles des petites sœurs des coquilles Saint-Jacques ?
La réponse est non même si elles ont un petit air de famille. Sur ce sujet je ne vais pas vous embrouiller dans les méandres des classifications des naturalistes. L'histoire de la dénomination du pétoncle est complexe. « Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, il a servi pour nommer une grande diversité de coquillages avant que Jean-Baptiste de Lamarck n'en fasse un genre précis (Pectunculus). Les pétoncles de Lamarck et des naturalistes du XIXe siècle ne correspondent toutefois pas du tout aux coquillages que nous connaissons aujourd'hui sous ce nom. »