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10 novembre 2020 2 10 /11 /novembre /2020 06:00

Cassissier Andega ‒ Graines Baumaux

Au fond du jardin du Bourg-Pailler il y avait un beau cassissier dont les petites baies, en grappes, à la peau lisse, pulpeuses, très aromatiques, surmontées des restes des calices des fleurs dont elles sont issus, à la fin de l’été, se coloraient d’un éclatant, bleu profond allant jusqu’au noir réglisse.

 

Je me goinfrais de leur chair juteuse et acidulée. Sans le savoir mon palais se préparait à l’accueil des vins nu.

 

La production était abondante, j’étais le seul consommateur direct en baies crues alors mémé Marie la transformait en vin de cassis. Je pouvais en boire car ce vin n’était pas alcoolisé (je n’ai aucun souvenir de sa fabrication, donc je ne puis vous en donner la recette)

 

 

Mais ce n’est pas le vin de cassis de mémé Marie qui a donné ses lettres de noblesse aux baies du cassissier, c’est la crème de cassis de Dijon, devenue célèbre grâce au Kir du chanoine Kir. ICI

 

 

Il existe aussi une AOC Cassis  qui a vu le jour le 15 mai 1936, date concomitante avec la création de l’Institut National de l’Origine et de la qualité (Inao. Cassis se considère, au sens de l’antériorité, comme la première Appellation d’Origine Contrôlée de France. Elle recouvre, aujourd’hui 215 hectares et affiche une production de 7 500 hl par an en moyenne. Entre Marseille et Toulon, au pied de falaises imposantes, un creux de rochers abrite des calanques et, depuis l'époque romaine, un vignoble, dont les limites de l'appellation coïncident aujourd'hui avec celles de la commune de Cassis. Cette aire doit sa renommée à son vin blanc sec, un « vin de bouche », capiteux et parfumé. 67 % de la production de l’appellation

 

GRANDS CRUS ET VINS DE PROVENCE - Vignerons d'Exception

 

PRINCIPAUX CÉPAGES

 

Barbaroux • Carignan • Cinsault • Clairette • Grenache noir • Marsanne • Mourvèdre • Sauvignon • Ugni blanc

 

J’avoue n’avoir jamais goûté un blanc de Cassis.

 

Enfin, dans nos villes, nos villages, nos braves ingénieurs des Ponts&Chaussées alliés aux élus locaux, en sus de la prolifération  des giratoires, ont multipliés les cassis.

 

Mobilier urbain, Matériel de collectivités, Bancs de jardin, Extérieur  Panneau dos d'âne vendu par France Collectivités

 

Dans le code de la route le CASSIS OU DOS D'ÂNE était ainsi défini :

 

Indique l'approche d'un cassis ou encore un dos d'âne.

 

Le cassis ou dos d'âne est une déformation naturelle de la chaussée en trou (cassis), ou en tas (dos d'âne) nécessitant une vitesse réduite pour la traverser sans encombre.

 

Son aspect naturel et non construit par l'homme à des fins d'obligation de ralentissement le distingue de son cousin artificiel le ralentisseur annoncé par un autre panneau.

 

Ressources Éducatives Libres - data.abuledu.org | Les ressources libres du  projet AbulÉdu

 

Donc comme le naturel est l’ennemi de la modernité furent défini les ralentisseurs de vitesse installés dans des zones potentiellement sensibles afin de canaliser le trafic et de réduire la vitesse. On les trouve généralement en agglomération, aux abords des zones limitées à 30 km/h, des écoles ou sur les parkings et voies privées. Si les plus connus des ralentisseurs sont les dos d’âne ou les ralentisseurs trapézoïdaux, il existe d’autres types d’aménagements qui peuvent agir comme des ralentisseurs.

 

Les différents ralentisseurs et leur signalisation

 

Le dos d’âne ou cassis

 

Le dos d’âne, ou gendarme couché dans le langage populaire est le plus ancien des ralentisseurs. Il a une hauteur de 10 cm et une longueur de 4 m. Ils sont implantés en agglomération, sur des zones ou voies limitées à 30 km/h, les aires de repos ou sur les chemins forestiers.

 

Le coussin

 

Aussi appelé coussin berlinois ou coussin lyonnais, ces ralentisseurs sont des plateaux surélevés de 6 à 7 cm dotés de quatre bords obliques. Leur forme et leur couleur les distinguent du dos d’âne est le rendent particulièrement visibles.

 

On les trouve en agglomération, sur les sections de voies limitées à 30 km/h, les aires de repos routières ou autoroutières et dans les aires de stationnement. Ils s’intègrent mieux dans le paysage urbain.

 

La bande sonore

 

La bande sonore s’apparente au dos d’âne, mais elle est plus fine et moins haute : 50 cm de largeur et environ 1 cm de hauteur. Elle a pour particularité d’émettre un bruit sourd à chaque passage de voiture. Elles sont généralement regroupées par 5 ou 6 pour avoir un véritable effet dans l’esprit du conducteur.

 

On en trouve 2 types : celles placées sur les autoroutes ou aux abords des péages pour s’assurer que les usagers ne dévient pas de leur route et les bandes sonores à usage privé, généralement jaunes et noires, implantées dans les parkings des centres commerciaux, des hôpitaux, etc. Aucune signalisation ou marquage au sol ne les annoncent.

 

Le créneau

 

Le créneau (ou chicane) prend la forme d’une déformation du tracé de la route, il oblige à ralentir du fait des deux tournants serrés, d’autant plus pour les véhicules de grande envergure considérés comme plus dangereux.

 

Ce type de ralentisseur ne présente pas d’inconfort pour le conducteur ni de risque pour le véhicule. On le trouve généralement aux abords des écoles ou des carrefours à la place d’une ligne droite.

 

L’écluse

 

L’écluse est une autre version du créneau ou chicane, elle se matérialise par une avancée du trottoir qui délimite une chaussée de 3,5 m. De ce fait, seul un véhicule peut passer à la fois et celui arrivant en face doit attendre. L’écluse peut être bordée de voies cyclables afin que les deux roues n’aient pas à passer par la route.

 

Je hais les ralentisseurs urbains, par la grâce de l’un d’eux, boulevard Arago, j’ai passé 15 jours en pneumologie à l’hôpital Cochin, mon cale–pieds s’étant coincé sur le dos de cet âne me faisant valdinguer et poignardé par mon guidon droit. Par temps de pluie ce sont des dangers publics, et la hauteur de certains sont des casse-dos pour les cyclistes.

 

Mais, pour terminer sur une note rieuse cette chronique je vais vous instruire sur mon sorbet au cassis.

 

Note initiale, le cassis est une denrée rare à Paris, deux raisons à cela, il est cher et ne se consomme guère cru, les parigots ne sont pas adeptes de la gelée de cassis. J’ai donc galéré pour en trouver. Lorsque je suis enfin tombé sur des barquettes, afin  de modérer le coût de revient, j’ai fait un mix avec des groseilles.

 

 

C’est simple à réaliser :

 

  • Comme je ne fais pas comme Jean-Yves Bizot de la grappe entière, j'égrappe cassis et groseille, puis je réduis les baies en jus au mixer.

 

  • Ensuite, je passe le jus au chinois, c’est un peu d’huile de coude pour extraire au maximum, comme les bordelais, couleur et arômes.

 

MGE - Passoire Chinois - Passe-sauce de Cuisine - Acier inoxydable - Ø 20  cm: Amazon.fr: Cuisine & Maison

 

  • Ajouter une lampée de Cassis pur jus bio, non alcoolisé.

 

  • Allonger avec du sirop à sorbet maison (sucre cristallisé dans de l’eau bouillante), je sucre peu afin de ne pas tuer l’acidité.

 

 

  • Brassage dans ma turbine à glaces Magimix.

 

  • Empotage

Et voilà le résultat, je suis le petit Berthillon  ICI de la glace maison pour le plus grand bonheur de mes zamours, ça fait des envieux.

Raymond Berthillon, célèbre artisan-glacier de Paris, est mortSorbet Cassis

 

SORBET CASSIS ICI

 

 

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commentaires

E
le kir est au vin blanc ce que l'habit camouflé est au militaire !!!
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P
Le commentaire de Charles Trenet qui s'y connaissait en gendarme couché comme en dos d' âne<br /> <br /> L'Ane Et Le Gendarme par Charles Trenet <br /> <br /> Sur les bords de l'étang bleu,<br /> Il y avait un âne.<br /> Sur les bords de l'étang bleu,<br /> Il y avait un âne... bleu<br /> Et cet âne-là rêvait<br /> Qu'il était gendarme,<br /> Et cet âne-là rêvait<br /> Qu'il était gendarme... à pied.<br /> Sur les bords de l'étang bleu,<br /> Y avait un gendarme.<br /> Sur les bords de l'étang bleu,<br /> Y avait un gendarme... bleu<br /> Et ce gendarme rêvait<br /> Qu'il était un âne,<br /> Et ce gendarme rêvait<br /> Qu'il était un âne laid.<br /> Subtil était l'air si doux,<br /> La brise câline.<br /> Subtil était l'air si doux<br /> Qu'on pouvait s'attendre à tout.<br /> C'est alors que vint à passer<br /> Une fée un peu pressée<br /> Qui, d'un coup de baguette, changea<br /> Le gendarme en âne,<br /> Qui, d'un coup de baguette, changea<br /> Le gendarme en âne gras<br /> Et de l'âne, tout simplement,<br /> Elle fit un gendarme,<br /> Si vite que personne, vraiment,<br /> Ne s'aperçut du changement.<br /> Moi-même, je n'en eus rien su<br /> Si la fée joyeuse<br /> Ne vint, en riant aux éclats,<br /> Me conter cette affaire-là.<br /> A présent, dans le pays,<br /> Quand je vois le gendarme,<br /> A présent, dans le pays,<br /> Je suis bien heureux pour lui.<br /> Au lieu de manger du son,<br /> Il aide la justice.<br /> Au lieu de manger du son,<br /> Il pourchasse les larrons.<br /> Quant à l'âne dans son pré,<br /> Faut qu'j'y réfléchisse.<br /> Quant à plaindre l'âne dans son pré,<br /> Faudra que j'aille voir ça de plus près.<br /> (Que subséquemment, à présent, on m'oblige<br /> à manger de l'herbe... C'est un bien triste<br /> Destin pour un ancien gendarme... Hi.Han.!)
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