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3 décembre 2020 4 03 /12 /décembre /2020 08:00

En mai 2019, Claire-Anne Siegrist se voit remettre la Légion d’honneur, la plus haute distinction française, pour sa contribution aux progrès en vaccinologie.

archives personnelles

En France, la vaccination fait débat, 6 Français sur 10 sont partants pour se faire vacciner, d'après un sondage BVA exclusif pour Europe 1. Mais seulement 20% des Français sont d'accord pour se faire vacciner dès maintenant.

 

INTERVIEW

 

  • pourquoi sont-ils si nombreux à vouloir attendre un peu ? La directrice de l'institut de sondage BVA, Adélaïde Zulfikarpasic, invitée de la matinale d'Europe 1, explique les résultats de ce sondage.

 

Pour les Français, le vaccin a été élaboré "trop rapidement" ICI 

 

Je ne fais pas parti des anti-vaccins, mais face au matraquage actuel à propos de la future vaccination contre le Covid 19, mais en tant que vieux  je me situe dans le cœur de cible, et j’estime que je suis en droit de me poser des questions sur l’absence d’informations, vu l’extrême rapidité de leur élaboration, sur les éventuels effets secondaires de ces vaccins d’une nouvelle génération. Je signale à ce propos que Sanofi Pasteur, loin d’être un géant endormi, en retard sur le papier, le leader français mise sur son savoir-faire historique et sa force de frappe pour s'imposer. C'est le seul à mener deux projets de front.

 

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Sanofi Pasteur semble à la peine.

 

Le champion français est pourtant leader mondial, en ventes, sur les vaccins pédiatriques et la grippe, et numéro trois tous vaccins confondus. Or il ne démarrera qu'en décembre sa phase 3 d'essais, pour son projet le plus avancé, bâti avec l'autre géant de l'industrie du vaccin, le britannique GSK. Pour le second, un vaccin innovant à base d'ARN messager (ARNm), il ne promet rien avant fin 2021, quand Moderna et le duo Pfizer-BioNTech, qui utilisent la même technologie, devraient sortir les leurs dans quelques semaines. De quoi donner au pape tricolore l'allure de tortue géante courant en vain derrière le lièvre. « Quelques semaines, quelques mois, on est dans un mouchoir de poche. » Olivier Bogillot, président de Sanofirance.

 

Puisque la vaccination ne sera pas obligatoire je ne vais pas me précipiter pour me faire vacciner. J’examinerai attentivement dans le bouquet des vaccins pour choisir celui qui me convient.

 

En cela je n’estime pas être un mauvais citoyen…

 

Pour confirmer mes propos je vous propose l’interview accordée au journal le Temps par la Cheffe du centre de vaccinologie des Hôpitaux universitaires de Genève, la pédiatre Claire-Anne Siegrist

 

Claire-Anne Siegrist  — © Anoush Abrar

 

«Il est normal que les gens se posent des questions sur les vaccins»

 

 

Plusieurs laboratoires pharmaceutiques ont annoncé que leur vaccin contre le Covid-19 paraissait efficace. Mais pour combien de temps, et avec quels risques? Pour le savoir, un peu de recul supplémentaire sera précieux, estime la cheffe du centre de vaccinologie des Hôpitaux universitaires de Genève

 

C’est la quête du graal de l’année 2020: la recherche d’un vaccin contre le Covid-19 semble en passe d’aboutir. Au cours de ces dernières semaines, plusieurs laboratoires ont fait état de résultats très encourageants obtenus avec leur candidat vaccin: l’alliance américano-allemande Pfizer/BioNTech, le laboratoire américain Moderna, l’alliance britannique AstraZeneca/Université d’Oxford et les Russes de l’institut d’Etat Gamaleïa. Des annonces qui ont suscité beaucoup d’enthousiasme. Mais de nombreuses questions subsistent, que ce soit sur l’efficacité de ces vaccins, leur innocuité ou la manière dont ils seront administrés.

 

Cheffe du centre de vaccinologie des Hôpitaux universitaires de Genève, la pédiatre Claire-Anne Siegrist a déjà été confrontée à plusieurs situations de crise, que ce soit lors de la pandémie de virus H1N1 en 2009 ou pendant l’épidémie d’Ebola qui s’est déroulée en Afrique de l’Ouest entre 2013 et 2016. Forte d’une expérience de plus de vingt ans dans la recherche, elle a longtemps collaboré avec l’Organisation mondiale de la santé et présidé le groupe d’experts chargé de conseiller la Confédération sur les questions vaccinales.

 

Le Temps: Moins d’un an après l’apparition du Covid-19, nous aurons bientôt plusieurs vaccins efficaces contre cette maladie. Comment est-ce possible?

 

Claire-Anne Siegrist: C’est vraiment stupéfiant, quand on pense qu’on met en général une dizaine d’années à développer un nouveau vaccin. Plusieurs éléments ont permis cette prouesse. En premier lieu, il y a la mobilisation sans précédent des laboratoires pharmaceutiques et universitaires, qui ont été très nombreux à réorienter leur effort de recherche vers la lutte contre le Covid. Plus important encore sans doute, tous ces laboratoires ont reçu des fonds massifs de la part des Etats, ce qui leur a permis de prendre des risques. C’est grâce à cela que des vaccins innovants à ARN ont pu être développés par Moderna et Pfizer.

 

Cette technique, qui consiste à fabriquer un «pseudo-virus» en encapsulant une partie de son code génétique dans une goutte d’huile, fait l’objet d’études depuis une dizaine d’années, mais n’était jamais passée à un stade clinique avancé en raison du risque financier. Enfin, la manière dont ces nouveaux vaccins ont été évalués explique aussi leur développement rapide: au lieu de procéder par phases successives, comme on le fait habituellement, on a procédé de manière simultanée. Par exemple, on est actuellement encore en train de tester leur stabilité, soit les conditions dans lesquelles on doit les stocker, alors qu’en parallèle leur efficacité est en cours d’étude sur des dizaines de milliers de personnes dans le monde, dans le cadre des essais dits de phase 3.

 

Certains laboratoires avancent une efficacité très élevée pour leur vaccin. Comment la calcule-t-on?

 

La suite ICI

 

Questionnaire de Proust

 

Marcel Proust répond au questionnaire - Le blog de JACQUES BERTHOMEAU

  • Une chose que la crise du Covid-19 vous a apprise?

 

  • à mieux accepter le doute, les questions sans réponses, et faire de son mieux chaque jour…

 

  • Ce qui vous donne espoir pour la suite? 

 

 

  • La possibilité de sortir du tunnel en pouvant protéger du Covid-19 les personnes à risques, puis tous ceux qui le souhaiteront.

 

  • Et ce qui vous inquiète?

 

  • Que le travail d’information nécessaire pour répondre aux doutes ne soit pas fait suffisamment bien pour permettre à chacun de se décider.

 

  • Votre truc pour résister dans les moments de crise?

 

  • L’auto-hypnose à haute dose… et dormir autant que c’est possible!

 

  • La liste des vaccins qui figurent sur votre carnet de vaccination?

 

  • Elle est longue! J’espère pouvoir y ajouter bientôt les vaccins Covid, une fois que je me serai décidée en connaissance de cause.

 

  • Un remède contre les théories du complot?

 

Non. Je suis pour la liberté de pensée et le respect des choix de vie – aussi longtemps qu’ils ne mettent pas les autres en danger.

 

Profil

 

1958 Naissance à Zurich.

 

1999 Nommée professeure de vaccinologie à l’Université de Genève.

 

2004 à 2014 Préside la Commission fédérale pour les vaccinations.

 

2010 Rejoint le Groupe stratégique consultatif d’experts de l’OMS sur la vaccination.

 

2014 Participe à l’essai en urgence d’un vaccin contre Ebola.

 

2016 Développe une pathologie neurologique appelée «polynévrite».

 

2019 Reçoit la Légion d’honneur par décret du président français.

 

 

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