Le grand succès de Régine fut Les petits papiers.
Depuis quelques chroniques je fais dans Les vieux papiers, aurais-je le même succès ?
Pour booster l’audience, aujourd’hui, j’extirpe de la naphtaline Hara-Kiri, l’ancêtre de Charlie, où sévissait Reiser. Février 1969 – novembre 1970 : Hara-kiri hebdo puis L'hebdo hara-kiri, 94 numéros (hebdomadaire), le N°1 a été lancé le lundi 3 février 1969. Il s'agit de l'ancêtre de Charlie-hebdo qui se termina avec la fameuse couverture « Bal tragique à Colombey – 1 mort »
16 septembre 2015
Reiser a commencé sa carrière comme livreur chez Nicolas et s’est fait virer du Monde le 4 août 1978 au 23ième épisode de son feuilleton d'été« La famille Oboulot en vacances » ICI
Je voue à Reiser une affection sans bornes, il est pour moi le symbole de l’esprit Charlie. Il appartenait à cette bande de « mal piffés, morve au nez, Pieds Nickelés du journalisme », comme Cavanna appelait sa petite troupe de Charlie. « Reiser, c'était des couilles qui dépassaient de partout, une transgression pour Le Monde », rappelait, amusé, l'ex-journaliste politique Thierry Pfister.
Je rapproche deux épisodes de sa sulfureuse carrière : ses débuts chez le très sérieux caviste Nicolas où il est livreur et publie ses premiers dessins dans le journal interne de la Maison : La Gazette du Nectar sous le pseudo de J.M. Roussillon et sa collaboration au Monde, à la demande du très sérieux Bruno Frappat « Il était tout le contraire de moi, petit bourgeois tranquille qui passais mes vacances dans ma bulle familiale de l'Ain. » pour un feuilleton d’été dans un journal austère, sans photos. « Il faut imaginer que les seules images qu'il y avait alors, c'était des cartes de géographie ou presque », rappelait Delfeil de Ton, du Nouvel Observateur.
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Reiser, dessinateur de BD à Hara-Kiri et Charlie Hebdo est mort, à 42 ans, d'un cancer le 5 novembre 1983. Son biographe attitré Jean-Marc Parisis a publié un ouvrage sobrement titré Reiser.