Le slogan eut son heure de gloire : « du pain, du vin, un Boursin fromage fin »
Le groupe Bel lance le fromage sans lait ICI
Bel, fabricant des fromages en portion La Vache qui rit, Kiri, Babybel et Boursin, entend « rééquilibrer » son portefeuille en développant des propositions sans lait, moins émettrices de gaz à effet de serre, a-t-il annoncé mardi 13 octobre.
« On sait que les protéines animales sont gourmandes en termes de CO2 » alors « on végétalise nos gammes* », a déclaré à l'AFP le PDG Antoine Fiévet, en marge d'une conférence de presse.
*et on dope nos profits en surfant sur la vague Vegan
La tendance « sans » a commencé dans l’alimentation industrielle par le retrait de toutes les saloperies longtemps ajoutées par les marques : sans colorants, sans sucre ajouté, sans additifs, sans antibiotiques dans la nourriture des animaux, sans sulfites ajoutés …etc.
Et puis vint la mouvance dite vegan, libre à chacun de se nourrir comme bon lui semble, mais je trouve paradoxal de vouloir toujours manger de la « viande » sans chair animale et maintenant du « fromage » sans lait. Cette captation du vocabulaire en dit plus long qu’un long discours sur ces comportements.
Ce ne sont que des préparations de laboratoires à partir d’ingrédients végétaux, dont certains ne sont guère respectueux de la planète et de ceux qui les cultivent, et de l’eau, beaucoup d’eau permettant de se faire de belles marges.
Merci de ne pas nous faire prendre des vessies pour des lanternes, ça brûle répondait Pierre Dac à Francis Blanche, toutes les startups qui lèvent des fonds pour concocter aux gentils vegan des ersatz de « viande et de lait végétal », ne sont pas mues, tout comme les industriels de l’agro-alimentaires, par des soucis ni de santé publique, ni de sauvetage de la planète, mais par la capacité de ces produits à générer des retours sur investissements rapides et pharaoniques. Pourquoi s’emmerder à élever des animaux, mieux vaut le secret des labos.
L’élevage extensif est bon pour la planète, les prairies captent le carbone, les éleveurs respectueux de leurs animaux, les animaux sont heureux, les paysages sont préservés, reste le sacrifice des animaux.
En finir avec les abattoirs monstrueux, revenir à la proximité, et autoriser l’abattage chez les éleveurs comme en Suisse.
Pour le Boursin sans lait on boit bien sûr un vin vegan, sans moi bien sûr !