Le Liban est tristement et douloureusement à la Une de l’actualité, sans faire un retour de notre histoire commune, bien peu connue des nouvelles générations, je me contenterai d’évoquer deux souvenirs qui me rapprochent du peuple libanais.
Le premier, à trait à mes enfants, plus précisément ma fille Anne-Cécile et Édouard son mari ; ce dernier, ancien de la FEMIS, a effectué son service national auprès de l’attaché culturel de l’ambassade de France à Beyrouth. Ils ont rapporté de ce séjour de 2 années le scénario de leur premier film : Autour de la Maison Rose qu’ils ont produit dans leur toute nouvelle société de production : Mille et Unes productions. ICI
La guerre est terminée. La ville reprend ses droits. Dans un vieux quartier populaire de Beyrouth trône un vieux palais qu'on appelle la maison rose. C'est là que se sont réfugiées pendant la guerre, deux familles, les Nawfal et les Adaimi. Aujourd'hui, les immeubles cribles d'obus cèdent progressivement la place a de vastes projets immobiliers. C'est ainsi que le palais va être démoli, divisant peu a peu les habitants du quartier en deux clans. D'un côté, les commerçants, partisans du développement économique et de l'autre la famille et ses alliées, qui se sentent rejetés.
Le second, ce sont les concerts de Sœur Marie Keyrouz auxquels j’ai assisté, dont le dernier en la Cathédrale Notre-Dame du Liban des Maronites 17 Rue d'Ulm, 75005. C’était en 2012 je crois.
Voir la voix. L’Orient et l’Occident de sœur Marie Keyrouz
Propos recueillis par Laurent Aubert ICI
Sœur Marie Keyrouz : « L’indifférence menace en France, le fossé se creuse et cela me fait peur »
INTERVIEW - Depuis trente ans, la religieuse libanaise a enregistré une dizaine d'albums et chante la musique sacrée orientale autour du monde. Elle confie au Figaro le sens de cet engagement et livre sa vision du monde, du sort des chrétiens d'Orient à celui des « gilets jaunes ». ICI