Pas grand-chose !
Beaucoup trop !
31 Ministres et sous-ministres c’est de l’inflation.
Parité de façade et renouvellement en trompe-l’œil
17 femmes et 8 nouveaux.
Pas de ministres d’Etat !
Mais Barbara Pompili est n°1 ICI
Sauvegarde de la biodiversité et démocratie : les enjeux d’une transformation
Le Jeudi 29 novembre 2018 à 19h00 Salle Dussane, 45 rue d’Ulm à l’Ecole Normale Supérieure
Avec :
Bruno David, paléontologue et président du Museum national d’histoire naturelle
Barbara Pompili, députée LREM de la Somme et présidente de la Commission du développement durable et à l’aménagement du territoire.
Le Président du Muséum est précis et concis ; madame Pompili, pour être gentil, nous sert un petit discours d’élue de la majorité après avoir été secrétaire d’Etat à la biodiversité sous le mandat du gros Flamby qui fait maintenant l’intéressant avec les gilets jaunes ; normal pour un pratiquant assidu de scooter.
Ce discours, très jérémiades, me chauffe les oreilles, je rumine et lorsque vient le temps du dialogue avec la salle je dégaine une question qui ravit ce diable de Jérémie. Je ne vous en donnerai pas la teneur afin de satisfaire ceux qui me reproche de trop ramener ma fraise et d’étaler mon expérience, de nos jours ce n’est plus de saison.
La moyenne d’âge : 52,3 ans
L’équilibre politique : un gouvernement qui penche à droite
Le gouvernement Castex s’appuie sur 10 ministres LREM (contre huit précédemment), 4 étiquetés à gauche (contre 6), une représentante de la droite et une du MoDem (inchangé). Mais en y regardant de plus près, avec Jean Castex, ancien secrétaire de l’Elysée de Nicolas Sarkozy à la barre, Bruno Le Maire confirmé à l’Economie et l’ex-lieutenant sarkozyste Gérald Darmanin promu à l’Intérieur, Macron veut faire exploser les Républicains (LR) tout comme il l’a fait avec le PS.
La promotion de Gérald Darmanin à l’intérieur, en remplacement de Christophe Castaner, qui avait perdu la confiance des forces de l’ordre. Un choix qui confirme la place de premier plan occupée par le maire de Tourcoing (Nord) au sein de la Macronie, après avoir réussi un sans-faute au budget et avoir été réélu au premier tour des municipales. « Darmanin a donné des gages. Il est loyal vis-à-vis du président et méritait cette promotion », justifie un conseiller du chef de l’Etat.
Matignon, Beauvau, Bercy… « La droite tient les rênes. La gauche est sur les accessoires et les ministres délégués », grimace un fidèle du chef de l’Etat, qui pointe les départs de Christophe Castaner, Didier Guillaume, Sibeth Ndiaye et Nicole Belloubet, tous ex-socialistes. »
Les 2 surprises du chef du people !
Éric Dupond-Moretti (Justice) et Roselyne Bachelot (Culture)
Les principales surprises sont l’arrivée de l’ex-ministre de la santé, Roselyne Bachelot, à la culture, et de l’avocat médiatique et souvent en butte avec la magistrature, Éric Dupond-Moretti, à la justice. Deux figures connues du grand public, destinées à donner du clinquant à l’exécutif, parfois jugé trop terne, trop « techno ». « Dupond-Moretti, c’est le choix paillettes du président », concède un intime du chef de l’Etat.
Pour Roselyne Bachelot à la Culture je n’ai pas d’opinion dans la mesure où je me suis toujours interrogé sur l’utilité de ce Ministère ; pour Éric Dupond-Moretti j’ai le souvenir de l’échec cuisant d’un autre avocat médiatique : Georges Kiejman Ministre délégué auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice Henri Nallet, du 2 octobre 1990 au 15 mai 1991, après le troisième remaniement du Gouvernement Michel Rocard
Les lourdés : Christophe Castaner, Didier Guillaume, Sibeth Ndiaye et Nicole Belloubet…
La preuve par 4 que Macron sait à la fois se planter lourdement dans ses choix humains et larguer sans état d’âme les ouvriers de la première heure. Christophe Castaner et Sibeth Ndiaye sont les deux grands brûlés du remaniement »
Reste l’Agriculture où le turn-over est record : déjà 4 Ministres à la remorque de la FNSEA
- Jacques Mézard
- Stéphane Travert
- Didier Guillaume
- Julien Denormandie
Suis loin des dossiers mais les fondamentaux des hauts-fonctionnaires du 78 restent les mêmes, le logiciel dit-on aujourd’hui, j’ignore les raisons qui ont poussé Macron à virer Guillaume et je ne connais pas le petit nouveau, alors camembert.
« Ce n’est pas un remaniement mais un reniement. Celui des valeurs fondatrices d’En Marche ! et du dépassement politique », s’emporte un cadre de la majorité. « La droite paraît renforcée. Il va pourtant falloir tenir compte du résultat des municipales, avec la poussée de la gauche et des écologistes », prévient la députée (LRM) des Bouches-du-Rhône Claire Pitollat. Certains de ses collègues pointent un gouvernement « giscardo-sarkozyste » et l’évolution de LRM vers un parti de centre droit, ressemblant à l’UDF.
Un de mes lecteurs pose la question : Macron est-il du flan ?
Après Flamby ce serait une avancée, mais trêve de plaisanterie il y a en effet du Giscard en lui, le côté je suis le plus intelligent, mais le déplumé avait fait son trou local à Chamalières et son bras droit de l’intérieur Poniatowski était un Ministre des élections et un tueur des héritiers proclamés du Général, Chirac en tête.
Dans ses Mémoires, Chaque pas doit être un but, Jacques Chirac écrit à propos de celui qui avait élu président en 1974 qu'il « se fait une haute idée de sa supériorité intellectuelle ». « Il ne cherchait pas à le dissimuler », avant de confier ses difficultés à peser en tant que Premier ministre : « La seule décision que je réussis à imposer, c'est Simone Veil ». Et lorsque cette dernière s'est battue pour imposer sa loi sur l'IVG, Valéry Giscard d'Estaing « était en Afrique. Il devait chasser probablement », rapportait Jacques Chirac.
L’ancien président de la République pointait également, pour expliquer ses mauvaises relations avec Giscard d'Estaing, « l'ambition de ceux qui craignaient avant tout de voir leur propre influence sur le président diminuer au profit de la mienne ». « Je pense notamment à Michel Poniatowski, qui a tout fait pour rendre mes relations avec Giscard difficiles », précisait-il.