Retour à l'école: Véran juge « très compliqué » de faire porter des masques aux enfants…
Antoine Albertini @TonioAlbertini
En Corse, certains portaient des cagoules dès 6 ans et ça filait droit.
Certains dont je tairai le nom, on a raillé sur ce blog mon inventivité pour me confectionner un masque maison, et pourtant…
Les masques seront rayés façon Saint James. (Photo : Saint James)
Le sous-commandant Marcos était le porte-parole de l'Armée zapatiste de libération nationale (Mexique).
Brigades Rouges garçon portant un passe-montagne foncé qui se penche et tire avec un Beretta calibre 22.
MON MASQUE FAIT DE MES MAINS
La réflexion à laquelle je vous invite dépasse un peu le cadre du zéro déchet. Elle concerne le port du masque hygiénique en période de pandémie – à usage unique et jetable versus en tissu, lavable et réutilisable – ainsi que le discours incohérent que l’on entend de la part de nos autorités politiques et sanitaires. Je l’affirme: l’écran anti-postillon (en tissu) est une 7ème mesure de protection incontournable. Le masque en tissu est une bonne solution alternative et en plus, il ne génère aucun déchet.
Les masques hygiéniques (à 3 plis, ou chirurgicaux) sont à utiliser 4 heures et à jeter. Les masques de protection (FFP2) sont à porter 7-8 heures et à jeter. Pas très zéro déchet, vous en conviendrez. Mais en matière médicale, “il faut ce qu’il faut” penserons certain.e.s.
Et les masques artisanaux en tissu que l’on lave souvent ? Bonne nouvelle, en cas de pénurie, le tissu permet d’éviter de diffuser ses virus autour de soi. Car si vous êtes porteur ou porteuse sain.e, vous ne le savez pas, n’est-ce pas ? Le masque en tissu – sans couture centrale – permet de limiter la diffusion du virus à autrui, tout en ne faisant pas gonfler nos poubelles. Et cela empêche certains intermédiaires de se remplir honteusement les poches. Le port de masques devrait nous permettre de vivre assez sereinement la période de transition qui nous sépare de la découverte d’un vaccin ou de médicaments. A la condition que cela devienne la norme, adoptée par toutes et tous.
Et bien, aussi incompréhensible que cela puisse être, pour nos autorités, le masque en tissu, c’est du folklore. Pire, porter un tel masque, alors qu’on ne trouve plus de masques jetables depuis des semaines, serait même “contreproductif”. Vraiment ? Les raisons avancées pour soutenir un tel discours valent qu’on s’y attarde un peu. Mais avant cela, je vous invite à un petit effort d’imagination…
Le masque en tissu n’est pas parfait, mais c’est mieux que rien. Et oui, même un torchon de cuisine diminue le risque de propagation du virus.
Pour en revenir à la France, il n’y a pas plus de masques que chez nous. Sans doute la même logique libérale est intervenue dans le domaine de la santé. Ils n’ont pas de masques, mais ils ont des idées. Je vous recommande ce site réalisé par quatre médecins français déjà cité plus haut ICI
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Les informations données par les Dr. Jonathan Favre et Michaël Rochoy, médecins généralistes, le Dr. Thibault Puszkarek, médecin généraliste et ancien chef de clinique des universités de Lille et le Dr. Antoine Hutt, radiologue spécialisé dans l’imagerie du thorax et ancien chef de clinique des universités de Lille sont convaincantes. On vous dit comment faire un masque (pas besoin de machine à coudre), comment le porter, comment le laver et on vous rappelle que les autres mesures barrière sont toujours aussi importantes.
Ces médecins n’utilisent pas de circonvolutions langagières et ne nous prennent pas pour des buses. Au contraire, ils misent sur l’intelligence des gens. Et ça, ça fait un bien fou par les temps qui courent. Il ne me reste plus qu’à sortir ma machine à coudre…