Ce titre d’un édito de Nicolas Domenach le 17.04.2020 dans Challenges m’a interpellé :
Face à la pandémie, les (vrais) chefs sont des... cheffes!
EDITO - Tsai Ing-Wen à Taiwan, Katrin Jakobsdottir en Islande, Jacinda Ardern en Nouvelle-Zélande, Sanna Marin en Finlande, Erna Solberg au Danemark ou encore Angela Merkel en Allemagne. Les pays qui gèrent mieux la crise du coronavirus sont dirigés par… des femmes! ICI
Et nous, sommes vraiment petits bras, bien sûr nous avons eu Édith Cresson sous Tonton mais elle n’a pas fait long feu, nous avons échappé à la « stupiditude » de Ségolène, nous nous consolons avec l’icône Simone Veil Ministre de la santé.
Et les maris des cheffes dans tout ça ?
L’époux d’Édith bossait pour Peugeot, la Ségo vivait à la colle avec François Hollande avant qu’il ne la plaque sèchement pour madame Merci pour ce moment, et le mari de Simone, Antoine Veil était un membre influent de l’establishment.
J’ai donc décidé ce matin de vous donner le CV des moitiés de Margareth Thatcher, d’Angela Merkel et d’Emmanuelle Wargon.
Wargon, vous avez dit Wargon !
Patience, vous saurez tout sur le sieur Wargon
Denis Thatcher, un businessman épousé en 1951, il symbolisait les hommes comme les aimait Margaret Thatcher : grand, discipliné, bien élevé et d'une courtoisie jamais prise en défaut. M. Thatcher était l'un des rares qui parvenait à détendre un chef du gouvernement travaillant jour et nuit.
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Margaret Thatcher, aux côtés de son mari Denis et de sa fille Carol. Peter Marlow / Magnum Photos
Jusqu'au bout, il était parvenu à rester dans l'ombre. Heureusement d'ailleurs car ce défenseur du régime de l'apartheid sud-africain et du gouvernement blanc rhodésien, partisan d'une Angleterre traditionnelle et de la loi et l'ordre, grand amateur de "G&T" (gin tonic), des mots croisés du Daily Telegraph et du cricket, campait une sorte de major Thompson grandeur nature dont les convictions étaient plus à droite que celles de Maggie. C'était tout dire.
Maggie avait offert à son époux le titre de baronnet que en quittant le 10 Downing Street, en 1990.
Baronnet (en anglais : Baronet) est un titre de noblesse britannique d'un rang intermédiaire entre celui de chevalier de la gentry (les aristocrates non-pairs) et celui de baron de la nobility.
Joachim Sauer "Le fantôme de l'Opéra" le mari d’Angela
L'actuel mari d'Angela Merkel ne se surnomme pas "Monsieur Merkel". Et pour cause, la chancelière allemande tient son patronyme de son ancien époux, Ulrich Merkel, d'avec qui elle a divorcé en 1982 après cinq ans de mariage. Depuis 1998, elle est mariée à Joachim Sauer. Si Ulrich Merkel était physicien, ce second époux, rencontré au Festival d'opéra (dont elle est passionnée) de Bayreuth, est aussi scientifique.
En effet, Joachim Sauer est également physicien. Qui plus est professeur, spécialiste de chimie quantique, à l'université Humboldt. Pas de quoi effrayer Angela Merkel qui est elle-même doctorante en physique. Que sait-on de plus sur le principal intéressé ? « Il aime le gâteau aux pommes, Wagner et le Tyrol du Sud... C'est à peu près tout ce que l'on sait de lui. Jamais il n'a donné d'interview sur un autre sujet que la chimie », relatait Le Point en 2015. Un mari effacé, donc, qui s'est vu auréoler d'un drôle de surnom par les médias : "Le fantôme de l'Opéra". La raison ? Il accompagne son épouse à chaque édition du Festival de Bayreuth, ce qui est pratiquement sa seule apparition annuelle à ses côtés.
Angela Merkel et Joachim Sauer à l'ouverture du Festival d'Opéra de Bayreuth, en Allemagne, le 25 juillet 2015. ©Action Press, BestImage
Père de deux enfants nés d'une union passée, Joachim Sauer n'a pas eu d'enfant avec Angela Merkel. C'est une occasion qui ne s'est pas présentée. Je ne me plains pas de ce sort, mais ce n'était pas une décision de principe », avait confié la femme politique au magazine Brigitte en 2005.
Quatre ans plus tard, à Gala, elle expliquait que son mari (lequel « ne cuisine pas mais fait les courses ») a sans cesse été à (ses) côtés, notamment (lors) des obligations internationales. « Il y prend aussi du plaisir. Mais il est important pour lui qu'il puisse exercer comme avant sa profession de chercheur scientifique. Quand nous sommes organisateurs d'un événement international et que les invités viennent tous avec leurs conjoints, j'apprécie qu'il soit, lui aussi, à mes côtés. Mais je ne lui impose rien. Je ne fais que suggérer... », assurait-elle
Cultivant l’humour noir, le chef des urgences de l’hôpital de Saint-Denis s’affiche volontiers à la télévision depuis le début de la pandémie. Polémiste à la scène, Mathias Wargon est, à la ville, l’époux de la secrétaire d’Etat à l’écologie.
Difficile, ces jours-ci, de passer à côté de Mathias Wargon. En tant que chef de service des urgences et du SMUR du centre hospitalier Delafontaine, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), il multiplie les passages télé, à la fois en expert de terrain et en bon client – il fait partie des soignants guéris du Covid-19 – comme les chaînes d’info en trouvent rarement. Mais c’est lorsqu’il se consacre à son passe-temps favori qu’il donne sa pleine mesure : le clash sur les réseaux sociaux.
Twitter est la cour de récré de ce provocateur barbu de 53 ans, qui polémique vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec les fans du professeur Raoult et, plus largement, avec les tenants d’un grand complot anti-hydroxychloroquine. « Non que je sois contre son utilisation, précise-t-il. Je veux juste qu’on s’assure que ça sert à quelque chose et que ça ne tue pas plus que ça ne sauve. Sans rire, Raoult nous a fait perdre un temps précieux. »
La foi scientiste chevillée au corps, il poste et retweete, réagit à tout, à la fois en traitant ses contradicteurs de « débiles » et de « gros tarés », mais aussi en publiant des liens vers des travaux de sommités (« c’est chiant, mais c’est précis »). Bien sûr, tout cela serait presque banal si cet adepte de l’émoticône « doigt d’honneur » n’était à la ville l’époux d’Emmanuelle Wargon, secrétaire d’Etat à l’écologie d’Edouard Philippe.
Cette suractivité n’a pas empêché l’Agence régionale de santé (ARS) de le nommer à la tête de l’Observatoire régional des urgences et des soins non-programmés (ORUSNP) pour l’Ile-de-France, un poste stratégique où cet expert en analyse des données, auteur d’une thèse sur la « prédictibilité des activités de la médecine d’urgence », va repenser l’organisation des flux. « Sur ce sujet, c’est l’un des seuls qui a publié à l’étranger sur la base de données », souligne le docteur Romain Hellmann, responsable du secteur à l’ARS Île-de-France. Une reconnaissance qui pourrait presque faire oublier à Mathias Wargon qu’il n’a jamais été nommé professeur : « Je l’ai longtemps regretté. Ma grande gueule m’a coûté une partie de ma carrière. Je suis beaucoup dans l’affrontement, pas très machiavélique.
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« La Chambre rouge », Félix Vallotton, 1898. (Wikimedia Commons)
Chez le Suisse Félix Vallotton, qui s’inscrit comme Edouard Vuillard dans le mouvement postimpressionniste nabi, les intérieurs sont aussi un sujet à part entière.
Dans ces salons et ces chambres figés, « les personnages interviennent au même titre que les armoires et les lits », écrivait l’historien de l’art russe Albert Kostenevitch dans « Bonnard et les nabis ».
Lui : « Ne t’inquiète pas, je vais trouver de la farine. »