Avant de vous pressurer la tête, mon reportage photographique sur mon déjeuner pascal.
Pour l’apéro de Pâques pour rendre hommage à nos amis italiens et alsaciens durement éprouvés Spritz au Crémant d’Alsace.
Bœuf Wagyu de derrière les fagots
Déjeuner de Pâques pas très catholique
La petite tarte aux pommes avec les retaillons du pâtissier confiné
Qu’est-ce qui tient toute l’organisation sociale?
On connaît la réponse du philosophe Alain, avant son déclin, «l’Economique n’est pas le premier des besoins… la société est fille de la peur et non de la faim». Mais dans l’introduction à ses Propos sur les pouvoirs, en bon paysan du Perche, il avait pris soin de nuancer: «Le matin, ils sentaient la faim et devenaient anarchistes. Mais le soir ils sentaient la fatigue et la peur, et ils aimaient les lois.» Et les vertus de l’Etat providence que le matin on souhaitait amaigrir.
Yves Petignat Le Temps ICI
- Laurent Bazin @laurentbazin
·Nous sommes écartelés entre 2 impératifs: sauver des vies (choix humain, évident) et ne pas laisser s’étouffer l’économie (choix rationnel, difficile mais vital pour nos emplois & nos vies demain).
Ignorer l’un c’est n’avoir pas de cœur.
Minorer l’autre, c’est manquer de tête.
- Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy, président du groupe de conseil Alixio. Pour lui, c’est un tour de force que va devoir réussir l’exécutif à l’issue de cette crise. Il lui faudra répondre à une contrainte double et contradictoire : la demande sociale forte et légitime, et le redémarrage de la machine qui nécessitera des économies. Une « équation épouvantable » dit-il.
« Le chômage partiel a été accordé jusqu’ici à 6 millions de salariés et coûte 20 milliards d’euros. 20 milliards d’euros ! Il y a un moment où ce ne sera plus supportable", estime Raymond Soubie.
- Dominique Seux @dseux
Calcul rapide : 34 millions (!) de Français sont auj. payés par l’Etat (chômage partiel, retraités, fonctionnaires, allocataires Unédic et des minimes sociaux). Sur 47 millions >18 ans. La France est vraiment un pays neo-ultra-liberal capitaliste mortifère #casuffitlesconneries
- L’être, l’avoir et le pouvoir dans la crise, par Dominique Strauss-Kahn
La crise sanitaire que nous vivons est différente de toutes celles que les générations précédentes ont pu connaître. Les convocations de la grande peste noire de 1348 ou de la grippe espagnole de 1918-1919 sont intéressantes en ce qu’elles nous permettent de repenser les conséquences des pandémies. Mais elles ne disent rien, pour autant, de la capacité de résilience d’une société dont l’économie est mondialement intégrée, et qui avait perdu presque toute mémoire du risque infectieux.
Si la crise actuelle est, de prime abord, différente, ce serait par la vitesse de propagation de cette maladie. Trois mois après le début de la crise sanitaire, près de la moitié de la population de la planète est appelée au confinement. Même si la contagiosité du virus a vraisemblablement joué un rôle dans ce basculement, du stade épidémique à celui de pandémie, la mondialisation marquée par l’accélération de la circulation des personnes est au cœur du processus de propagation (1). Le délai de réaction des pays développés, dont les systèmes de santé ont été rapidement submergés, doit sans doute être également incriminé. Il atteste d’un défaut de prévoyance et d’une confiance – infondée – dans la capacité des systèmes sanitaires à protéger massivement leur population tout en s’approvisionnant en matériel de protection et en tests de dépistage au fil de l’eau, auprès de fournisseurs étrangers, majoritairement chinois. Sans doute ceci n’était-il pas fatal. Taïwan, forte de ses expériences lors d’épidémies antérieures, disposait d’équipements de protection en quantité (2), de capacités de production de ceux-ci et d’un département dédié à la gestion des maladies infectieuses capable, notamment, de déployer rapidement des applicatifs de gestion et de partage de données sur les patients infectés. Il est, sans doute, normal qu’un système de soins ne soit pas fait pour traiter une demande brutale et temporaire. Mais, dans ce cas, il importe qu’il soit réactif, c’est-à-dire capable de réorienter son offre et de mobiliser des réserves prédéfinies et recensées. Cette agilité, il semblerait bien qu’elle nous ait fait défaut.
La suite ICI
Emmanuel Macron en visite à Saint-Barthélémy-d’Anjou, près d’Angers dans l’entreprise Kolmi-Hopen le 31 mars 2020. Photo / Loic Venance / Pool / REUTERS
Vu d’Allemagne. Le virage souverainiste d’Emmanuel Macron
FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG – FRANCFORT
Le temps où Emmanuel Macron rejetait les appels au protectionnisme de Marine Le Pen semble bien lointain, constate ce journal allemand. Aujourd’hui, le président profite de la crise du coronavirus pour “reconquérir la souveraineté française”.
En France, l’un des devoirs les plus importants du citoyen pendant le confinement, c’est de manger et boire “patriotique”. Le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, demande à la population de préférer des produits français au moment de faire les courses. L’heure du “patriotisme alimentaire” a sonné. Le camembert et la baguette accompagnés d’un verre de bordeaux deviennent un repas patriotique. Âgé de 60 ans, Didier Guillaume, qui est le fils d’un éleveur de brebis du Sud, dirige le ministère de l’Agriculture depuis 2018. La pandémie représente pour lui l’occasion de modifier durablement les habitudes de consommation.
Même les supermarchés s’y mettent, se réjouit-il. Le rayon fruits et légumes de grandes enseignes comme Leclerc, Auchan ou Carrefour passe au “100 % français”, rapporte le quotidien Les Échos. Ceci devrait permettre de compenser le manque à gagner que la fermeture des marchés et des restaurants fait subir aux agriculteurs et aux pêcheurs.
La suite ICI
Pour Cédric Villani, le traçage "doit prendre sa place" dans la stratégie de déconfinement, je suis d’accord avec lui.
- Ils sont connectés, racontent leur vie sur facebook, postent leurs photos sur Instagram, commandent leur nourriture sur internet, se déplacent avec GPS, baisent via Tinder mais ont peur que #BigBrother les surveillent en prenant prétexte sur #Covid19
Vous êtes drôles les gens