Je suis un adepte de la coupe minimaliste, alors je file vers la cata voilà maintenant trois semaines qu'Édouard Philippe a annoncé la fermeture de tous les lieux "non indispensables" à la vie du pays. Ainsi, les salons de coiffure n'ont pas dérogé à la règle, me laissant démuni face à la pousse de mes cheveux.
Pas question d’opérer par moi-même ce serait l’horreur car je ne dispose que de ma tondeuse à barbe…
Donc ça pousse, je finir comme le Pr Raoult.
Pour mes lecteurs : J'ai testé pour vous : se couper les cheveux pendant le confinement ICI
EUX n’ont pas ce genre de soucis
Élisa, qui a eu le privilège de se faire rapatrier des Falkland par la R.A.F, a du talent !
Iles Falkland (Malouines)
Petite île de Weddell
- Janvier 2016
Rencontre avec trois jeunes lions de mer confinés au milieu d'herbe à tussack (graminée se formant en touffe ou en butte).
Une heureuse surprise pour moi et ces compagnons de quelques minutes curieux de voir débarquer un homo sapiens sur leur territoire.
Un joli moment !
L'île Weddell en anglais : Weddell Island, en espagnol : Isla San José est la 3ièmeplus grande île des Malouines en anglais : Falkland Islands, en espagnol : Islas Malvinas, avec une superficie de 254 km2. Elle est située à l'ouest de l'île de la Grande Malouine. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, elle était connue sous le nom d'île Swan Swan Island, un nom qui prêtait à confusion avec les îles Swan, situées elles de l'autre côté de l'île de la Grande Malouine. Weddell est le nom de l'explorateur et navigateur britannique James Weddell qui visita les Malouines au début des années 1800 et est connu pour ses voyages en Antarctique, la mer de Weddell et le phoque de Weddell portent également son nom.
Thatcher et des vétérans de la guerre des Malouines, en 2007.REUTERS/Alistair Grant
ELLES, brebis Lacaune pour faire du Roquefort, c’est fait.
Pour en rajouter une couche à l'ami Pax encore une petite tournée : Il y a 50 ans, coup de tonnerre : les Beatles se séparent. Pour l’occasion, quoi de mieux qu’une playlist composée de 50 titres préférés de la rédaction de Rolling Stone – à écouter en boucle ? ICI
N.B. Je suis plus Rolling Stones que Beatles…
SOIGNANT ITALIEN AU BORD DE L’ÉPUISEMENT
Vue d’Italie, la réaction du système hospitalier français a été efficace
Si les courbes des contaminations et des décès liés au coronavirus suivent les mêmes tendances en France et en Italie, le nombre de patients en soins intensifs est beaucoup plus élevé dans l’Hexagone. Un chiffre qui témoigne de la réaction rapide des hôpitaux français, estime La Repubblica.
La comparaison des chiffres sur le nombre de victimes du Covid-19 entre différents pays est toujours délicate. Le nombre de décès peut varier selon la façon dont est effectué le décompte ; quant au nombre de contaminés, il dépend fortement du nombre de tests effectués. C’est pourquoi le journal transalpin La Repubblica a décidé de comparer les situations française et italienne sur la base d’un chiffre qu’il trouve plus “objectif” : celui du nombre de personnes placées en soins de réanimation*.
“Lorsque l’on regarde ces deux pays, c’est la donnée la plus frappante, affirme le quotidien romain. Si, sur les contaminations et les décès, les courbes de progression sont assez similaires avec un retard de neuf jours de la France par rapport à l’Italie, il existe une forte différence concernant le nombre de personnes se trouvant en soins intensifs.”
Au 7 avril, constate le journal, “on dénombrait 7 072 personnes en réanimation en France, contre 3 792 en Italie”, soit “presque le double”. Et, contrairement à ce que l’on peut penser, cette différence n’est pas liée au fait que, depuis quelques jours, l’Italie voit son nombre de personnes en réanimation diminuer tandis que celui-ci augmente encore en France. En effet, même au pic de la crise, “on n’a jamais compté plus de 4 068 personnes en réanimation” dans la Péninsule, observe La Repubblica.
Un manque de lits en Italie
Alors que l’Italie compte environ 140 000 cas détectés de Covid-19 sur son territoire contre 83 000 chez sa voisine, comment expliquer que le chiffre des admis en réanimation ne soit pas proportionnel ?
Selon Jean-Pierre Thierry, président de l’association de patients France Assos Santé interrogé par le quotidien romain, “la différence dépend de l’offre et non de la demande”. Une explication validée par La Repubblica, qui explique qu’“au début de l’épidémie, France et Italie avaient à peu près le même nombre de lits de réanimation, environ 5 000. Mais la France a su rapidement multiplier ce nombre. L’Île de France est ainsi passée en quelques jours de 1 200 places en soins intensifs à 2 500. Par ailleurs, le gouvernement veut porter à 14 000 le nombre total de ce type de places dans le pays d’ici à la fin du mois.”
Autre avantage de la France sur l’Italie : la gestion centralisée de la santé, alors qu’il s’agit d’une compétence régionale de l’autre côté des Alpes. “Cela a notamment permis de transférer plus de 700 patients des régions en difficulté, comme l’Île de France ou le Grand Est, vers d’autres moins sous pression”, détaille La Repubblica. Avant d’indiquer :
Ce même mécanisme de ‘solidarité nationale’ a fait arriver à Paris des renforts d’infirmiers et de médecins de toute la France.”
Un taux de mortalité plus bas en France sur le moyen terme ?
Enfin, autre différence soulignée par le journal romain, celle concernant l’organisation des unités de soins de réanimation dans les deux pays. “En Italie, ce sont des salles ‘ouvertes’ de plusieurs lits, tandis qu’en France, les patients sont seuls dans leur chambre.” Si ceci n’est désormais plus toujours le cas à cause du grand afflux de patients, “dans la première phase de l’épidémie, cette organisation a peut-être permis de diminuer les contaminations à l’intérieur des hôpitaux français”, note Marc Gentili, un anesthésiste-réanimateur qui travaille à Rennes, interrogé par le journal italien.
Aujourd’hui, l’Italie compte 17 669 morts contre 10 869 en France, mais malgré tout, La Repubblica préfère rester prudente quant à d’éventuelles analyses définitives :
Il est encore tôt pour comprendre si cette capacité d’accueil des patients en soins de réanimation va permettre à la France d’avoir un taux de mortalité plus bas que l’Italie à moyen terme.”
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*Pendant la pandémie, les deux catégories “soins intensifs” et “soins de réanimation”, habituellement distinctes, se superposent.
Pour la première fois, cependant, le nombre d'hospitalisations dues au coronavirus est en baisse, avec 513 patients en moins sur les dernières 24 heures. Le Professeur Philippe Gabriel Steg, chef du service de cardiologie à l'hôpital Bichat à Paris et coprésident du Comité de pilotage recherche Covid-19 de l'AP-HP est l'invité d'Europe 1.
INTERVIEW
La France entame ce vendredi son deuxième mois de confinement pour limiter la propagation du coronavirus. Le 11 mai, la déconfinement devrait commencer, mais avec précaution pour éviter une deuxième vague. Pour la première fois, cependant, le nombre d'hospitalisations est en baisse, avec 513 patients en moins sur les dernières 24 heures. Le Professeur Gabriel Steg, chef du service de cardiologie à l'hôpital Bichat à Paris et coprésident du Comité de pilotage recherche Covid-19 de l'AP-HP, appelle à la prudence sur Europe 1.
"S'il devait y avoir un rebond on serait mort"
"C'est le reflet de l’efficacité du confinement pour essayer d'aplatir la courbe des hospitalisations et des entrées en réanimation. C'est une bonne nouvelle, mais en même temps on est à un plateau du nombre de cas, pas dans une redescente. Les réanimations sont pleines à un niveau très haut, le double ou triple du chiffre normal. Les personnels de réanimation sont épuisés, cela fait des semaines qu’ils se succèdent, souvent sans repos", assure le professeur. "Donc oui, il y a une diminution du nombre nouveaux cas qui se présentent à l'hôpital, mais on est loin d'être sortis de l’auberge, si il devait y avoir un rebond on serait mort."
"La situation est loin d’être réglée. Il faut que les patients aujourd'hui en réanimation puissent en sortir. On sait que ce sont des séjours qui durent deux, parfois trois semaines. Le temps que les réanimations se vident, qu'on redescende à un niveau normal, qu'on puisse reprendre une activité pour soigner les nombreux patients qui n'ont pas le coronavirus mais qui sont toujours malades, qui se sont fait presque absents dans cette période, on est loin d'être sortis de l'auberge. C'est encore très difficile à l'hôpital", rappelle-t-il.
Une "réorganisation drastique"
"Je ne sais pas si tout le monde se rend compte de ce qu'il s'est passé à l'hôpital ces dernières semaines", souligne le professeur. "L'hôpital a tenu, c'est vrai. Il y a eu des moments extrêmement difficiles, des pénuries, mais on n'a pas eu ce qu'il se passe dans d'autres pays, à New-York avec des dizaines de malades qui meurent dans les couloirs", raconte le Pr Philippe Gabriel Steg. "L'hôpital a réussi à être agile, à se réorganiser, à doubler, tripler, parfois plus, sa capacité de réanimation et quand on double ou triple cette capacité il faut avoir des lit, du personnel, des ventilateurs, des pyjamas, des consommables, des médicaments... "
Il salue l'organisation de crise qui s'est mise en place et a rapidement permis aux hôpitaux de faire face en remodelant les services. "Des chirurgiens orthopédistes se sont transformés en brancardiers, des chirurgiens en infectiologues. C'est une réorganisation drastique."
Les soignants et personnels de l'hôpital très exposés
Le professeur a été touché par le Covid-19. Il évoque le risque de contamination du personnel soignant, dont les chiffres sont encore méconnus "Ils sont aussi exposés à la maladie, avec l'angoisse que cela peut générer. Quand je suis tombée malade je pense que comme tout le monde j'ai réfléchi à 'est-ce que j'aurais la chance d'être dans les 99% des gens qui guérissent ou est-ce que j'aurais la malchance d'être du mauvais côté de la barre. J'ai eu la chance d'avoir une forme mineure."