Scène de lecture en confinement, le 23 mars à Dresde (Allemagne). MATTHIAS RIETSCHEL / REUTERS
Afin de ne pas provoquer l’ire de Pax, ne pas confondre avec l’œuf de Pâques, je me contenterai des photos et des poids :
- Les de circonstance :
Vargas Llosa 69 g - Moravia 30 g - Schwarz-Bart 20 g
- Les pour les en colère et pour Pax
Pouillon 27 g Pilhes 30 g
- Les pour les revenus de tout
Laurent 69 g Capote 44 g
- Les poids lourds
Cioran 110 g Cohen 108 g Pasternak 60 g Kessel 51 g
Vendredi en me relevant de ma sieste je tombe sur l’incollable Me Morain qui, sur Twitter, informe ses abonnés forts nombreux (25,7 k abonnés)
Lisez dans L'hebdo @LaCroix
La longue et belle interview de Jean-Paul Kauffmann: il y parle de captivité, de gargouilles, d'églises vides et de vin aussi.
C’est bien joli mais je ne suis pas abonné à La Croix.
Que faire ?
Aller sur le site, acheter le numéro 1,99 euros.
Naviguer et bien sûr trouver.
Moins fonctionnel que le Monde le site, on ne peut imprimer les articles, je suis encore très lecture papier pour la presse.
Bref, je vous livre ce qui est accessible à tout un chacun, si vous souhaitez lire l’intégralité de l’article faites comme moi
dans une sorte de quitte ou double. La porte de la cellule qui s’ouvre, c’est la libération ou la mort. La finalité d’un otage c’est d’être exécuté. C’est pour cela qu’on l’a enlevé.
Les semaines passent et, malgré la patience à laquelle nous sommes appelés, l’obsession de l’échéance nous envahit…
Nous sommes dans un monde flottant alors qu’auparavant il était bien encadré, réglé par les délais. Manifestations, événements, plannings, tout cela tombait comme un métronome. Nous subissons l’expérience suprême, l’épreuve du temps. Cela va nous obliger à nous recentrer. Ce temps que le système ou la société nous prenaient, voilà qu’on peut le récupérer. Mais du temps, il y en a trop. Il est devenu extensible. Il se déverse sur nous. Il nous submerge. Donc il faut le canaliser. C’est sans doute une question d’organisation, d’adaptation. Et de temps… Pour moi, au Liban, le plus dur a été le premier jour, la première semaine, le premier mois. Après, je suis devenu un confiné professionnel. Je n’avais pas le choix.