Le lapin de #Pâques devra-t-il rester confiné ? #COVIDー19 #dessin pic.twitter.com/suf8iBPmEO
— 𝔻𝔼𝕃𝕀𝔾ℕ𝔼 dessins ✏ (@fdeligne) April 9, 2020
En cet étrange moment d’isolement, dit de confinement, où, pour suivre à la lettre les instructions des gouvernants, je pratique la distanciation sociale, alors que sur les écrans et les réseaux sociaux tout ce notre vieux pays compte « d’experts », de charlatans, d’augures de salon, de politiques en mal de revanche, de vieilles raclures astiquant leur fonds de commerce, de cons tout court, glaviottent jusqu’à plus soif, nous saoulent, nous noient dans leurs diarrhée verbale, moi, déjà classé dans la catégorie des inutiles, je me pose la question de mon utilité sociale.
La seule réponse que j’ai trouvé, à la lumière de cette expérience de confiné, est d’une simplicité biblique : je peux vivre de peux et, dès que la pandémie sera derrière nous, je lubrifierai, avec les sous de ma retraite, plus encore qu’avant, les rouages de la vie de ceux qui font, les actifs comme disent les gars de l’INSEE.
Voilà c’est dit.
Deux mots encore, pour avoir vécu, pour cause de gamelle, des jours douloureux sur un lit d’hôpital, en soins intensifs, je n’ai nul besoin de taper sur une gamelle pour reconnaître l’utilité sociale de la cohorte des soignants et souhaiter voir celle-ci reconnue sur leur fiche de paie ( attention, même si comparaison n’est pas raison, la hiérarchie hospitalière a un goût de hiérarchie militaire avec son état-major, plutôt bien soigné, ses fantassins envoyés au front sans forcément l’équipement nécessaire et le salaire ad hoc, et bien sûr, la cohorte des bureaucrates, bien au chaud, gardiens pointilleux des normes et des ratios. Revoir la copie de notre Santé Publique ne passera pas seulement par une injection massive de moyens mais aussi par deux vecteurs : autonomie et responsabilité (celle-ci s’applique aussi aux patients ignorants du coût des soins pratiqués, tout n’est pas un dû)
Enfin, en restant pudique, le malheur n’arrive pas qu’aux autres, j’en ai ma part au plus près d’un être cher à mon cœur de père.
Désolé pour ce prêche, passons à un peu de douceur :
- Les premières clochettes sur le balcon, y’a plus de saisons.
- Mes mains dans la farine : érection d’une tarte aux pommes.
Pour mieux alimenter mon fonds de nouvelles je viens de m’abonner à Ouest-France.
Voilà pourquoi le beurre breton est salé ! Par Y.Boelle
Gilles Babinet @babgi
Si certains veulent régler leurs comptes avec les politiques en sortie de crise, la question de l'Etat profond, du silo administratif comme entrave lors de cette crise devrait se poser crûment.
Nos cartoonistes ont du talent
Comté, Mont d'or, Morbier, Bleu : les volumes de fromages sont désormais limités ICI
Branle-bas de combat dans la filière comté. A l'issue de trois conseils d'administration en cinq jours, organisés en visioconférence avec les 16 membres de ses quatre collèges, l'interprofession du fromage du massif jurassien a décidé de mesures exceptionnelles pour passer le cap difficile de la crise du coronavirus. Avec l'arrêt brutal de la restauration hors domicile et les chutes des ventes à l'export (environ 10 % des 610 millions d'euros de chiffres d'affaires en 2019), les ventes se sont effondrées de 20 %, indique le Comité interprofessionnel de gestion du comté (CIGC).
On n'arrête pas la production de la première AOC fromagère française d'un claquement de doigts. En ce début de printemps, les montbéliardes qui produisent le lait à comté s'apprêtent à passer du foin à l'herbe verte des pâturages, ce qui augmente la qualité mais aussi le volume de lactation. Mais à l'autre bout de la chaîne, les problèmes de stockage puis de qualité du produit vont vite se poser pour les meules qui ne peuvent être gardées indéfiniment. D'où la décision exceptionnelle de diminuer la production de 8 % pour les mois d'avril, mai et juin, sur la base des volumes de 2019 (68.000 tonnes de fromage au total).
Baisse de la production laitière ICI
Les syndicats d'accord sur le fond mais divergent sur la forme
06/04/2020 | par Delphine Jeanne | Terre-net Média
Avec la crise liée au Covid-19, la production laitière fait face à la disparition d'un certain nombre de ses débouchés. Beaucoup de laiteries ont, en conséquence, appelé les éleveurs à réduire la production, une demande également formulée par les principaux syndicats agricoles, qui divergent cependant sur les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir.