Christian Gourcuff (Nantes) : « Si le monde du foot diminue son train de vie de 50 %... » ICI
« Depuis des années, le foot vit à crédit »
Interrogé sur les conséquences de la crise sanitaire sur le foot, il livre ceci : « La crise du coronavirus ne touche pas que le football, mais plus globalement la mondialisation, la recherche généralisée du profit, l'économie capitaliste qui nous conduit dans le mur. Le foot est partie prenante de cette fuite en avant, avec, entre autres, une surenchère permanente des droits télé. Depuis des années, il vit à crédit. Les clubs qui vivent au-dessus de leurs moyens, sur l'endettement et l'argent virtuel, ceux qui spéculent, avec parfois des investisseurs étrangers sans de vraies garanties bancaires, sont fragilisés. Ceux qui s'en sortiront seront ceux qui ont une gestion réaliste et non spéculative »
Selon lui, « si le monde du foot diminue son train de vie de 50 %, voire plus, ce ne sera pas un problème. Ce n'est pas parce qu'un joueur gagne moins d'argent qu'il jouera moins bien au football. Mais je ne suis pas vraiment sûr que cela se produise. » Pour lui, le salary cap n'est pas une solution : « Il n'est ni souhaitable ni réaliste parce qu'il encouragera des formes détournées de rémunération des joueurs. »
« La peinture n’est pas faite pour décorer les appartements ! C’est un instrument de guerre offensive et défensive contre l’ennemi » Picasso
Alice Olivier de Moor
Felice Casaroti.
Andrew Wyeth.
RAPHAËLLE KANCEL
Les ventes de l'AOP fromagère se sont effondrées de 20 % avec la crise sanitaire. Pour éviter un surstock et une baisse de qualité, l'interprofession a décidé collégialement de produire moins. Les veaux vont pouvoir téter plus longtemps…
Branle-bas de combat dans la filière comté. A l'issue de trois conseils d'administration en cinq jours, organisés en visioconférence avec les 16 membres de ses quatre collèges, l'interprofession du fromage du massif jurassien a décidé de mesures exceptionnelles pour passer le cap difficile de la crise du coronavirus. Avec l'arrêt brutal de la restauration hors domicile et les chutes des ventes à l'export (environ 10 % des 610 millions d'euros de chiffres d'affaires en 2019), les ventes se sont effondrées de 20 %, indique le Comité interprofessionnel de gestion du comté (CIGC).
On n'arrête pas la production de la première AOC fromagère française d'un claquement de doigts. En ce début de printemps, les montbéliardes qui produisent le lait à comté s'apprêtent à passer du foin à l'herbe verte des pâturages, ce qui augmente la qualité mais aussi le volume de lactation. Mais à l'autre bout de la chaîne, les problèmes de stockage puis de qualité du produit vont vite se poser pour les meules qui ne peuvent être gardées indéfiniment. D'où la décision exceptionnelle de diminuer la production de 8 % pour les mois d'avril, mai et juin, sur la base des volumes de 2019 (68.000 tonnes de fromage au total).
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De l’eau rougeâtre tirant sur le bordeaux, à Port-Olona ce n’est pas si insolite que cela, à pareille époque. Cette teinte inhabituelle observable sur un des bassins du port de plaisance serait issue d’une prolifération soudaine de micro6algues. Ce phénomène est connu sous l’appellation de bloom. Pour se développer, le plancton a besoin de chaleur, de lumière, de sels nutritifs. « Tous les ans, nous observons ce type de bloom phytoplanctonique » note-t-on à la capitainerie de Port-Olona. Plusieurs déclinaisons du phénomène sont repérables d’ordinaire avec la présence de phytoplancton et de zooplancton. Cette prolifération algale est également bien connue par les professionnels de la conchyliculture.