Commençons la journée avec des sourires :
Monsieur Fraises @MonsieurFraises
[Vu sur FB] Mon mari a sorti une carte du monde, m’a donné une fléchette et m’a dit : « Lance la fléchette sur la carte et je t’emmène là où elle tombe, après la pandémie. »
On va passer deux semaines derrière le frigo.
just another fleabag @AntigoneIsQueen
Avec la consultation en visio, j'ai enfin rencontré le chat de mon psychiatre.
Et alors il l'a appelé Freud car, je cite, « il est vieux et comprend rien ». Ce confinement touche à l'absurde c'est grandiose.
Un groupe de chèvres sauvages a repris le contrôle de Llandudno @AndrewStuart
« Avec leur longue crinière indomptable et leur tendance agressive, elles ont été repérées par la police en train de bafouer effrontément les règles de confinement, rassemblées en groupe pour des déplacements non essentiels dans la ville. » Les suspects ne sont pas des adolescentes rebelles mais un troupeau de chèvres poilues, s’amuse The Times.
Depuis début janvier et la propagation de l’épidémie de Covid19 au-delà des frontières de la Chine, le roman d’Albert Camus a vu ses ventes s’envoler dans les librairies et sur les sites de vente en ligne. Et cela ne devrait pas s’arrêter. La Peste raconte l’histoire d’une épidémie qui menace la ville d’Oran, en Algérie, dans les années 1940. Des milliers de personnes sont contraintes de rester confinées chez elles pour éviter d’être contaminées par le virus.
À la sortie du roman en 1947, les lecteurs y ont vu une métaphore de la résistance face au nazisme. Mais en relisant l’ouvrage aujourd’hui, on trouve des similitudes assez frappantes avec la situation actuelle que connaît l’Hexagone et de nombreux pays dans le monde.
L’excellent quotidien Ouest-France nous propose dans son édition du soir vous invite à découvrir ou redécouvrir des classiques de la littérature qui ont pour fond de grandes épidémies. Des livres qui résonnent avec une acuité particulière, dans le contexte de crise sanitaire que nous vivons actuellement.
J’en ai choisi 3 sur les 10 ICI
- Le hussard sur le toit de Jean Giono (1951)
Fidèle à sa Provence, Jean Giono raconte une histoire d’amour platonique entre une aristocrate et un colonel des hussards d’origine italienne au début du XIXe siècle, alors que la région est ravagée par une épidémie de choléra.
Si cette histoire est une fiction, Jean Giono s’inspire malgré tout de faits historiques en les romançant. À l’époque, l’auteur expliquait que « le choléra est un révélateur, un réacteur chimique qui met à nu les tempéraments les plus vils ou les plus nobles ».
- Le Neuvième jour d’Hervé Bazin (1994)
C’est le dernier roman écrit par l’auteur de Vipère au poing. Hervé Bazin nous raconte l’histoire d’une pandémie de « sur-grippe » qui part de Bombay en Inde avant de se répandre très rapidement dans le monde entier et tuer des millions de personnes. On suit l’intrigue à travers le personnage d’Éric Alleaume, directeur du Centre européen de virologie, qui travaille sur ce virus mortel et hautement contagieux depuis des années pour rechercher un vaccin contre cette maladie.
Ce roman très réaliste est en quelque sorte un miroir (déformé on l’espère) de ce qui se passe dans la réalité en cas d’épidémie : le battage médiatique, les vieux réflexes (repli sur soi, stockage des denrées), les arcanes des politiques sanitaires, sans oublier la description hyperréaliste du travail de recherche dans un laboratoire de haute sécurité et les étapes à franchir pour la fabrication du vaccin.
- L’amour aux temps du choléra de Gabriel Garcia Marquez (1985)
« J’ai toujours aimé les épidémies », affirmait l’écrivain colombien Gabriel García Márquez dans un entretien au journal Le Monde en 1995. En effet, les maladies contagieuses sont au cœur de son œuvre littéraire. La peste est évoquée dans La Mala Hora (1961), le choléra dans L’Amour aux temps du choléra.
Dans ce roman, la maladie sert de toile de fond à une romance contrariée. Le virus est ici une allégorie du sentiment amoureux, qui contamine à jamais l’âme d’un jeune poète.
Confinement : cinq recettes de chefs étoilés faciles à réaliser chez soi ICI
J’ai choisi la plus simple, celle où les ingrédients sont faciles à trouver dans une période de confinement, ou de qualité : le sieur Verjus de Table avec son riz aux asperges pourrait-il me dire où je trouve de belles et bonnes asperges dans le désert du boulevard Saint-Jacques ?
Les coquillettes au jambon de Juan Arbelaez car je suis fou des coquillettes
- Les ingrédients pour 4 personnes :
2 litres d’eau
3 cuillères à soupe de gros sel
400 grammes de coquillettes
1 tranche épaisse d'un centimètre de jambon, taillée en dés
250 ml de crème
50 grammes de parmesan râpé ou Grana Padano
1 cuillère à soupe de sauce soja
1 pincée de sel
1 tour de moulin à poivre
Copeaux de parmesan
- Les étapes de la recette :
Dans une casserole, faites chauffer à feu doux votre crème puis ajoutez le parmesan râpé et la sauce soja, le jambon, assaisonnez de sel si nécessaire.
Faites cuire les coquillettes dans l’eau bouillante salée pendant 4 minutes puis égouttez-les. Ajoutez-les dans la crème au parmesan puis finissez la cuisson pendant 4 minutes supplémentaires à feu doux en mélangeant gentiment.
Poivrez bien le tout puis ajoutez quelques copeaux de parmesan par-dessus.