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28 avril 2020 2 28 /04 /avril /2020 09:00

ROBERT HERBIN - Rétro Foot

La nouvelle, je l’ai apprise à 4 heures du matin par Jacques Vendroux @JacquesVendroux 23h 21

 

Robert Herbin est parti ce soir à l'hôpital nord de Saint Etienne. Son frère et ses sœurs ont souhaité que je vous l'annonce officiellement.

 

Nous pensons à sa famille,  ses amis et ses proches, au peuple vert. Le monde du football  est en deuil. @ASSEofficiel

 

Image

 

« Agé de 81 ans, Robert Herbin est mort lundi 27 avril à Saint-Etienne. Il souffrait de problèmes cardiaques et pulmonaires et vivait seul dans sa maison de L’Etrat (Loire), où cet amateur de Wagner écoutait de la musique classique avec la seule compagnie de son chien. Sans nouvelles de lui, sa sœur avait alerté la gendarmerie qui avait découvert, le 21 avril, celui qu’on surnommait « le Sphinx » déshydraté et dans l’incapacité de se déplacer. »

 

Pour le Nantais d’adoption que je suis Saint-Etienne ce fut d’abord les Nantes-Saint-Etienne au stade Marcel Saupin.

 

Puis il y eut cette finale de Coupe d’Europe des clubs champions perdue contre le Bayern Munich (0-1) à Glasgow en mai 1976. Les poteaux de l’Hampden Park seront toujours carrés et le réalisme toujours allemand. Pax, dont j’ignorais le goût pour le ballon rond, a bien raison.

 

12 mai 1976 : Bayern Munich 1-0 ASSE - Finale de la Coupe d'Europe ...

 

Puis il y eut la descente aux enfers de Manufrance, son catalogue, le Chasseur Français, dans les années 80, avec même un petit tour de piste de Tapie. ICI 

 

Le catalogue Manufrance livre de chevet des Auvergnats

 

 

Et puis il y eut Casino repris par Jean-Charles Naouri ICI  En 1997, le groupe Casino fait l’objet d’une OPA hostile de la part d’un distributeur concurrent Promodès. La contre-offre menée avec succès par Jean-Charles Naouri, la famille Guichard (fondatrice de Casino)

 

https://42info.fr/wp-content/uploads/2019/09/CASINO.png

 

Lorsque je suis allé au siège de Casino à Saint-Etienne, en face de la gare, en 2011, dans le cadre d’une mission viande bovine, c’était la première fois que je mettais les pieds dans cette ville, j’ai eu une pensée pour Pierre Bérégovoy.

 

Donc à 4 heures ce matin je me suis levé en me disant je vais faire comme le défunt Benichou Pierre qui, au Nouvel Obs., écrivait peu et s’était spécialisé dans la rédaction de « portraits souvenirs ». Ces notices nécrologiques, écrites dans l’urgence de la disparition des personnalités mais très travaillées, et toujours d’un style ramassé

 

« J’ai la mémoire longue mais la plume courte », disait-il.

 

Et puis, j’avais été frappé par l’unanimité des hommages à Henri Weber le trotskyste devenu le pilier du courant Fabius au PS.

 

J’en pioche 2 de la gauche des beaux quartiers :

 

Gérard Miller @millerofficiel

J’ai connu Henri Weber avant 68. Il était trotskiste, j’étais pro-chinois, c’est dire si nous étions opposés ! Mais nous sommes devenus amis proches et il en a été de même ensuite pour nos enfants. Henri était l’une des rencontres les plus lumineuses qu’on peut faire en une vie.

 

Disparition de Henri Weber : ​"Adieu, noble frère" ICI 

Publié le 27/04/2020  Denis Olivennes

 

Président du Conseil de surveillance de CMI France, groupe de presse auquel appartient "Marianne"

 

Foot: décès de Robert Herbin, le «Sphinx» de la mythologie verte

 

Et je me suis mis à écrire cette chronique qui se voulait nécrologique mais comme je n’ai pas connu Robert Herbin, sauf de l’avoir vu fouler la pelouse de Marcel Saupin, depuis la tribune populaire, du temps du FCN de José Arribas, Philippe Gondet et compagnie j’ai décidé de laisser la parole à mon cher Maxime Bossis, l’un des héros malheureux de cette putain de demie-finale perdue à Séville. ICI  

 

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Le grand Max, c’était un grand taiseux, discret, un gars de Saint-André-Treize-Voies, une famille de footeux, des paysans, lui, comme il le confiait à un journaliste, aimait la nature « Jeune, je rêvais de football … et de m’occuper d’une réserve naturelle… » Alors qu’il jouait au FC Yonnais, un après-midi alors qu’avec d’autres élèves du lycée agricole des Etablières où j’enseignais tout en rédigeant ma thèse, Max était venu bêcher dans mon jardin, je lui avais confié qu’il devrait répondre positivement à l’offre du FC Nantes. Il a passé son bac d’abord, qu’il a obtenu, sérieux comme toujours.

 

Nantes - Saint-Etienne, clichés de la grande époque de la rivalité.

Bossis : « Nantes - Saint-Etienne c'était LE match de l'année »

 

Jean-Paul Bertrand-Demanes, Maxime Bossis et Patrice Rio. Trois joueurs témoins privilégiés, trois joueurs emblématiques qui ont fait briller les couleurs du FCN.

 

L’éclat du maillot jaune scintillait dans la nuit nantaise dans les années 70-80, particulièrement quand le stade du quartier Malakoff avait rendez-vous avec les Verts pour des soirées au parfum enivrant.

 

La plupart du temps, les Stéphanois regagnaient le Forez après avoir dégusté une soupe à la grimace. Dans le vestiaire vert, Jean-Michel Larqué n’a rien oublié de cette atmosphère à nulle autre pareille, qui a escorté les plus belles soirées de première division.

 

  • Quelle image vous restet-il de ces Nantes - Saint-Etienne à Marcel-Saupin ?

 

Rio. « Le stade, plein à craquer à chaque fois, avec une fantastique ambiance. Il y avait des supporters partout, à la fois sur le toit, mais également dans les pylônes aux quatre angles. »

 

Bossis. « Le stade devait contenir un peu plus de 20 000 personnes, mais il y en avait 23 ou 24 000 qui s’entassaient. Il y avait une ambiance de folie. C’était LE match de l’année car, la plupart du temps, les deux équipes jouaient pour le titre. »

 

Bertrand-Demanes. « Contrairement à la Beaujoire, le public était vraiment très proche du terrain. C’était chaud. Mon but était presque collé au rebord de la tribune populaire. À force de jouer à Saupin, on avait presque l’impression de connaître tous les spectateurs. Quand j’allais récupérer mon ballon, j’étais souvent interpellé par les mêmes personnes. Les gens avaient des places quasiment attitrées. On retrouvait toujours les mêmes. On avait un rapport intimiste, très sympa. Il y avait une vraie communion avec le public. »

 

  • Quel est l’adversaire le plus coriace, celui contre qui vous détestiez jouer ?

 

Bertrand-Demanes. « Un que je redoutais, c’était Sarramagna et son pied gauche. Il avait une façon de frapper la balle… Il frappait un peu de l’extérieur, je ne sais pas comment vous dire, mais le ballon était super flottant, même si ça doit être pire aujourd’hui. Je le craignais comme la peste ! »

 

Bossis. « Celui contre lequel je détestais jouer, c’est un ami, c’est Dominique Rocheteau. A l’époque, les latéraux étaient tout le temps en duel avec ce qu’on appelait les ailiers et lui était ailier droit. Il avait une capacité de dribble ! J’avais contre lui une petite retenue. On se connaissait, on se retrouvait en équipe de France et je n’aimais pas jouer contre lui. »

 

  • Ce qui est marquant, c’est cette grande rivalité sur le terrain et cette grande amitié en dehors.

 

Bossis. « Oui, car on s’est tous retrouvé à de nombreuses reprises, y compris pour les coupes du monde. On s’appréciait vraiment en dehors du terrain. La rivalité était plus du côté des supporters que du côté des joueurs. On était tous très, très copains. Après, chacun jouait évidemment pour son club. Mais il y avait une vraie rivalité sportive et une vraie amitié en dehors, contrairement à ce que beaucoup de gens pensaient, voire une partie de la presse. »

 

Rio. « Demain, (vendredi dernier), je vois Dominique Rocheteau. L’année dernière, on s’est vu après la venue de Sainté et on s’est ressassé de super souvenirs. On a discuté pendant une demi-heure. Idem avec Bernard Lacombe quand Lyon vient. Ce sont des garçons contre qui j’ai joué, avec lesquels j’ai lutté. On s’est quelques fois un petit accroché, voire frittés. Pour autant, avec le recul, il y a une amitié incroyable entre nous. C’est paradoxal, car sur le terrain on ne se faisait aucun cadeau. Avant et après la compétition, il n’y a pas de match. Je le voyais comme ça, et c’est pour ça que j’ai plein, plein, plein de copains parmi mes adversaires. Avant le match, on regardait ensemble le lever de rideau. Dans la tribune, en civil, on était assis quasiment côte à côte et on parlait avec les uns avec les autres. Aujourd’hui, c’est une chose qui n’existe même plus. De toute façon, il n’y a plus de lever de rideau, donc comme ça, c’est réglé ! »

 

  • Malgré cette période d’invincibilité, y a-t-il un match qui s’est moins bien passé que les autres ?

 

Bossis. « Je n’ai pas de mauvais souvenir à Saupin car je ne pense pas qu’on ait souvent perdu. On est resté, je crois, en championnat cinq ans et demi sans défaite. »

 

Rio. « A Saupin, il y avait un impact psychologique extrêmement important sur l’adversaire. Je parlais récemment avec René Girard, qui est venu plusieurs fois avec Bordeaux et Nîmes. Il craignait énormément le déplacement à Saupin »

 

Bertrand-Demanes. « Avec le temps, même les matches les plus mauvais deviennent des bons souvenirs, comme quand j’avais pris le ballon entre les jambes. J’ai quitté un peu le monde du foot et je regarde ça de très loin. Je n’ai pas de souvenir précis. Il paraît que Bernard Lacombe, il vous raconte les 3000 buts qu’il a marqués dans les détails : qui a centré, à quel moment, contre qui… Moi, je ne sais pas. Je sais que j’ai pris 3000 buts, mais je ne sais pas qui les a marqués, ni comment (rires) ! C’est surtout des ambiances qu’il me reste. »

 

  • Quel est votre plus beau souvenir à Saupin contre Sainté ?

 

Rio. « Alors moi j’ai un bon souvenir ! C’était en demi-finale de Coupe de France, où on gagne 2-0 (en réalité 3-0, le 11 juin 1977 NDLR) et je mets les deux buts sur penalty. En face, c’était Curkovic, et j’en mets un à droite, un à gauche ! Par contre, le retour s’était très, très mal passé ! On s’est fait éliminer après prolongation (5-1 NDLR), une catastrophe. »

 

Bertrand-Demanes. « Cette ambiance qu’on décrivait auparavant, mais surtout l’appréhension, le trac, parce qu’on jouait contre Saint-Etienne. S’il y avait un match qu’on n’était jamais sûr de gagner, c’est celui-là. C’était des matches au couteau. Il y avait une tension un peu particulière. Je ne me souviens pas de faits de jeu précis. Ah si, il y a ce match de Coupe de France où on avait gagné 3-0, mais surtout parce qu’au retour on avait pris 5-1 ! Si on n’avait pas perdu 5-1 au retour… »

 

Bossis. « On jouait toujours des matches de fous. Mais, au début de ma carrière, on a gagné 3-0 en championnat (le 20 mars 1976), et j’ai marqué le premier but d’un tir lointain à Curkovic. C’est l’un de mes plus beaux souvenirs, comme le match aller de Coupe de France. »

 

  • Ce match de Coupe de France semble marqué à jamais chez tous les joueurs.

 

Bossis. « Oui, parce qu’on avait une telle marge de sécurité… On savait que ça allait être difficile au retour, mais avec trois buts d’avance, on pensait quand même qu’on était capable de passer. La déception était tellement grande de ne pas faire la finale, que c’est resté dans les mémoires. Et puis, au match retour, cela a été un peu compliqué à tous les niveaux, y compris au niveau de l’ambiance générale et de l’arbitrage. »

 

  • Avez-vous gardé un maillot, une sympathie particulière pour un joueur ?

 

Bertrand-Demanes. « Pendant longtemps, j’ai eu le maillot de Curkovic. Kovacs l’avait fait venir en France, c’était l’un des premiers gardiens étrangers. Un gardien reconnu, d’expérience. Il était venu en stage à la demande de Kovacs pour encadrer les gardiens. Il y avait moi, Baratelli… Et on avait un petit peu sympathisé et on avait échangé nos maillots. Pendant longtemps, le soir, quand je voulais me changer et me mettre à l’aise, j’enfilais son maillot. C’était mon maillot pour être à la maison, rester tranquille. Curkovic, j’appréciais l’homme et j’appréciais aussi énormément le gardien, qui était vraiment un super gardien. »

 

Bossis. « Les maillots, j’en ai tellement distribué que je ne sais plus si j’en ai un de Saint-Etienne. Peut-être quelque part, au fond d’une valise ou d’un placard. J’ai sûrement celui de Dominique Rocheteau, pour qui j’avais une sympathie particulière. Mais je m’entendais aussi vraiment bien avec Gérard Janvion, Dominique Bathenay, que j’ai retrouvé à Saint-Etienne l’année où j’étais dirigeant. J’aimais bien ce joueur qui était très très sobre, bon milieu de terrain qui est devenu un excellent libéro, qui n’en rajoutait pas. J’aimais aussi Gérard Janvion, avec cette folie douce des Antilles ; Christian Lopez, qui avait son caractère. »

 

  • Que reste-t-il aujourd’hui de cette rivalité entre Nantes et Saint-Etienne ?

 

Rio. « Je dirais que la donne a considérablement changé aujourd’hui. Saint-Etienne, tout comme Nantes, est passé par la deuxième division. Ils sont revenus aujourd’hui dans l’élite, mais ça reste un peu compliqué. »

 

Bertrand-Demanes. « Je ne sais pas s’il y a encore une rivalité. Aujourd’hui, les joueurs bougent beaucoup… À Saint-Etienne, nombreux sont les joueurs qui ont fait toute leur carrière là-bas. On s’est rencontré pendant dix ans ! À Nantes, c’était pareil. Il y avait une identification plus forte par rapport au maillot. Je ne sais pas si ça reste vraiment le grand duel. »

 

Bossis. « Pas grand-chose en définitive ! Pour ceux qui n’ont pas connu cette génération, ce n’est pas plus important de rencontrer Saint-Etienne ou Lille, ou moins important que de rencontrer Rennes. Il n’y a plus une rivalité sportive aussi évidente qu’elle l’était dans les années 70 ou 80, où à chaque fois, on jouait le titre. La rivalité n’est plus tout à fait la même, à part peut-être pour les supporters nostalgiques. »

Le président du club de Saint-Etienne, Roger Rocher, et l’entraîneur de l’équipe, Robert Herbin, défilent sur les Champs-Elysées, le 13 mai 1976.

Robert Herbin, entraîneur légendaire de Saint-Etienne, est mort ICI

Agé de 81 ans, « le Sphinx » avait mené les Verts en finale de la Coupe d’Europe en 1976 et marqué le football français des années 1970.

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commentaires

P
Ce n’est plus une chronique mais un Album Panini ! Mais ça vaut le coup (franc).<br /> Ce n’était certainement pas des saints tous ces joueurs, simplement des Hommes, avec un grand H ou comme Héros. Loin de ce que, avec d’autres déjà, le Taulier dans sa chronique du 2 juillet 2014 nomme les « Années fric ». S’il gagnaient déjà bien leurs vies, l’essentiel restait le jeux, le beau jeu et les challenges autant personnel que pour les équipes. C’étaient encore des champions mais pas les stars que sont devenus aujourd’hui les professionnels, sans classe et souvent aussi connu pour leurs frasques de nouveaux riches, d’enfants gâtés. On les aimait comme on aimait les coureurs du Tour de France, Bobet, Darrigade le lévrier de Tolède, Robic, Biquet ou Trompe la mort, vainqueur du 1er Tour de France de l’après guerre sans jamais avoir porté le maillot jaune. Comme on aimait aussi les alpinistes. Les Gaston Rébuffat, Louis Lachenal ou encore Lionel Terray, ces conquérants de l’inutile qui nous faisait rêver. Aujourd’hui, pour être un Grand de la discipline, il faut pouvoir enchainer, en un temps record un nombre impressionnant de sommets. Et cela n’intéresse plus grand monde à part les amateurs de cette discipline alors qu’autre fois, c’était un sport. Et ainsi de suite comme pour la course en mer ou, pour plaire à un sponsor, il faut faire des chronos toujours à battre. Et qu’importe les affiches qu’en tirera le sponsor avec un bateau reconnaissable bien sur et affrontant un très « gros temps » Alors qu’aujourd’hui avec la technique, la météo, les routeurs restés à terre, les balises c’est presque en toute sécurité que les concurrents affrontent les océans. On est loin de Francis Chichester sur le Gipsy Moth IV en 266 jours fit le tour du monde en solitaire<br /> On dirait que se sont eux, banquiers ou assureurs les seuls vrais amateurs et que c’est par pure passion qu’ils financent ces courses comme autrefois les richissimes Lord Anglais. Il n’y a qu’un Moitessier pour se rire d’une victoire et réaliser la vacuité et la vanité de « la gagne »<br /> Mais, une fois encore la mouche du coche est trop bavarde. Il suffit d’écouter les dires des uns et des autres rapportés par le Taulier pour se rendre compte que contre le dicton populaire : le foot sport de gentleman joué par des voyous il pouvait aussi être joué par des Messieurs !<br /> <br /> La « Manu » quel catalogue ! On le feuilletait avec la même curiosité que le Petit Robert ou le Petit Larousse ( La rousse et le petit Robert ne semblant plus intéresser que les pédophiles – Lol). On y trouvai de tout, comme au BHV de la grande époque ou on pouvait acheter, clous, semences, pointes, visserie au poids voir à la pièce. Aujourd’hui il faut acheté le nombre voulu par le fabricant, sous blistère première difficulté et non des moindres pour qui souhaite se mettre à bricoler.<br /> J’ai acheté à la Manu, en son temps, par correspondance (pour une fois) la collection complète des appeaux qu’il proposait. Curieux et amusant dispositifs en bois ou, par exemple, on faisait grincer une vis dans un morceau de bois. Un enchantement que n’offre aucunement les appeaux purement fonctionnel d’aujourd’hui, presque tous en plastique.
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