En période de crise, ici sanitaire, « le kilo sucre » de nos grands-mères reste l’étalon de la panique qui peut saisir la population, de bas en haut.
Pandémie.
Confinement.
Clusters ?
Quarantaine !
Recherche éperdue d’un vaccin.
Thrombose hospitalière…
Ruée sur les masques et les kilos de sucre…
En haut, les Bourses dévissent, Bernard Arnault voit fondre sa pelote comme une motte de beurre oubliée au soleil. ICI
En bas, les grands distributeurs ne le clament pas sur les toits mais le phénomène de stockage de produits de première nécessité a commencé même en Suisse. On se prenait pour des êtres avancés? Nous nous replions doucement sur notre cerveau reptilien, celui de la survie, prêts à accumuler des vivres au fond de notre grotte.
Au milieu, du point de vue économique, la mise aux urgences d’une bonne partie de la Chine bloque les chaînes manufacturières et d’approvisionnement sur toute la planète. Des composants viennent déjà à manquer dans les usines.
« L’Occident prend brutalement conscience que toute la production de ses biens a été délocalisée au point de ne plus pouvoir satisfaire ses besoins urgents en cas de crise sanitaire, comme celui de disposer de suffisamment de masques de protection.
Nous sommes tout à coup démunis. La mondialisation nous a rendus migrateurs: que ce soit pour le travail ou nos loisirs, nous avons pris l’habitude de parcourir le monde à bas prix et presque sans entraves. Là aussi, le virus nous impose de réviser nos habitudes et coupe nos ailes. »
Le groupe français Sanofi veut créer un leader européen des principes actifs pharmaceutiques, visant un chiffre d'affaires annuel de 1 milliard d'euros, dans un contexte de dépendance croissante des laboratoires mondiaux vis-à-vis de la production asiatique. ICI
Partout, du côté technologie, c’est le même embarras. « Nous avons beau faire partie de sociétés incroyablement sophistiquées, un virus qui s’est transmis d’un animal à un autre puis à un humain se trouve en passe de mettre à terre toute notre organisation savamment pensée. L’intelligence artificielle, CRISP-R et autres prouesses actuelles comme l’informatique quantique témoignent d’une civilisation à l’apogée de son ère technologique.
Au quotidien, armés de nos smartphones il n’y a plus aucune friction qui vient entraver le déroulement de notre vie. Mais tous nos arcs et nos flèches du troisième millénaire ne peuvent rien contre un phénomène vieux comme le monde, celui d’une peste qui se propage à toute vitesse et sans contrôle. Pire, notre manière de vivre n’a fait qu’accélérer la propagation du Covid-19.
Pensez-donc, nous ne pouvons plus nous serrer la main, mais le faisions-nous avant puisque celle-ci restait agrippée au foutu smartphone ; quand à s’embrasser moi je suis assez satisfait de ne plus avoir à subir les embrassades de certains qui se disent mes amis et que j’ai relégué depuis longtemps dans l’enfer de mon mépris.
Reste plus pour nos chers concitoyens, confinés, qu’à se shooter à la peur devant les chaînes en continue même que Télérama titre Coronavirus : les chaînes info contaminées par l’extrême droite ICI
« L’OMS parle d’une pandémie ! D’une pandémie ! » Gilbert Collard s’épouvante sur le plateau de LCI. Cette semaine, le coronavirus a totalement contaminé les chaînes, qui lui consacrent des heures et des heures de débat avec les plus grands spécialistes en virologie, épidémiologie, pneumologie et démagogie : outre Gilbert Collard, citons Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan, Éric Ciotti, André Bercoff, Jordan Bardella, Ivan Rioufol ou encore Pascal Praud, pour qui « c’est délicat de ne pas être dans la position de celui qui jette de l’huile sur le feu ». Je compte sur l’animateur de CNews pour en déverser des chaudrons.
Je pourrais aussi méditer sur les sages paroles d’Ivan Rioufol, pour qui cette épidémie révèle une véritable crise de civilisation. « Je me demande si c’est le virus qui est le plus dangereux ou l’amateurisme de la classe politique, s’inquiète-t-il sur CNews. Il y a ce rejet du repliement, face à une menace mondialiste. » Un virus mondialiste ? L’éditorialiste du Figaro aurait préféré un virus nationaliste. « Le repliement est un mot interdit chez eux. » « Le repliement, vous y seriez favorable ? », s’enquiert Pascal Praud. « Il existe : on parle de confinement. Donc tous ces mots qui sont des mots interdits, toute cette doxa universaliste, mondialiste, du vivre ensemble, devient inutilisable. » Le coronavirus prouve qu’il faut vivre séparément. « J’ai l’impression qu’il vous plaît, d’une certaine manière, ce coronavirus », note Pascal Praud. Sur France 2, Anne-Sophie Lapix vante la politique du gouvernement avec une « nouvelle étape dans la lutte contre le communautarisme, le séparatisme islamiste ». Et le séparatisme rioufoliste, on en parle ?
Enfin 3 sujets toxiques à éviter :
- La réforme des retraites et le 49/3
- Le César de Polanski (voir le témoignage de sa victime ICI
- L’agribashing cher à la FNSEA et aux journalistes stipendiés…
Bonne journée, lisez mes chroniques elles sont un excellent antidote au Covid-19, elles n’ont nul besoin d’être prise en charge par la SS puisqu’elles sont gratuites.
Je vous embrasse virtuellement.
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