Pierre Lamalattie pour mon espace de liberté a écrit ICI Après les flammes, l’inculture ?
Pax à son tour s’enflamme : Notre Dame de Paris flambe.
Première page du manuscrit de Notre-Dame de Paris (BNF)
La France, fille aînée de l’Eglise, interdite, pleure devant « l’épreuve » selon les propos d’un ancien ministre de la culture.
Sauf les crèves la faim, les laissés pour comptes…
L’Europe incrédule s’émeut de voir atteint le symbole de ses origines chrétiennes.
Sauf les crèves la faim, les laissés pour compte, les empêcheurs de pleurer en rond…
Le monde étonné s’associe à ce tsunami occidental.
Sauf les crèves la faim, les laissés pour compte, ces analphabètes incapables de se rendre compte de l’enjeu, ce qui explique pourquoi ils en sont ou ils en sont et que c’est bien fait pour eux et qu’ils n’ont que ce qu’ils méritent.
La fille ainée de l’Eglise et ceux revendiquant, soudainement, leurs origines chrétiennes ne s’en souviennent qu’en raison de cet événement. Elle est bien mal en point la fille ainée. Rachitique, anémique, rabougrie avec ces 65 % de la population se déclarant catholique mais dont 7 % seulement vont à la messe !
Soyons sérieux, il n’y a pas mort d’homme et le pape ne s’y est pas trompé qui laisse l’événement à sa juste place et ne pipe mot devant ce qui apparaît comme un veau d’or temporaire comme se plaisent à en créer de temps en temps nos société du spectacle en direct et en continu.
Les vieilles pierres ça nous connaît. On a su reconstruire Reims ruinée lors de la 1ére guerre mondiale, et le parlement de Bretagne à Rennes et le Château de Stanislas à Lunéville.
On sait faire.
Réparer, on sait faire, mais prévenir, ça non !
À part Reims, à chaque fois, le sinistre a pris de l’ampleur en raison des impérities de gestion, du j’m’en foutisme, du n’importe quoi, du manque de moyen. Et, à aucun moment cela n’a servi de leçon.
Pour Notre Dame, déjà les insuffisances et les négligences dans le dispositif de surveillance incendie sont montrées du doigt. Et les arguments probants s’accumulent. Aucune excuse.
Pleurez à présent les jeanfoutres.
Rien de bien original dans les commentaires en boucle des chaines et radio d’info en continu.
C’était le moment ou jamais d’évoquer, sujet en or, les documents et signe maçonniques cachés dans la flèche et/ou dans le coq selon Roger Peyrefitte dans les Fils de la Lumière.
Inculture d’un côté et oubli de l’autre. Dommage, cela nous aurait divertis de tant de vacuités réitérées à longueur de journée.
Jusqu’à quand va-t-on parler de l’événement ?
Le p’tit gribouille qui joue au Président et se mêle de tout et son contraire fait ce qu’il faut pour maintenir le feu sous la soupière par ses caprices à vouloir tout régler et dans les délais je vous prie.
Cinq ans pour reconstruire !
Et pourquoi cinq ? C’est aussi stupide et non fondé que les 3 % de déficit autorisé par le traité de Maastricht.
Le bienvenu Coronavirus permet de mettre toute la poussière sous le tapis. Mais bien avant son arrivée cela faisait un bail que Notre Dame n’était plus un sujet porteur pour les journaleux. à part le Canard Enchainé qui nous faisait suivre toutes les incartades, jugulaire-jugulaire, du général Georgelin, rien à l’horizon. La Croix est le seul journal qui traite le sujet autrement que par un entrefilet, évoque la phase actuelle du chantier : le difficile et passionnant démontage de l’échafaudage ruiné par le feu.
Lutzelhouse le 15 avril 2019 – Collioure le 19 mars 2020
L’acclamation fut unanime. On se précipita vers la chapelle. On en fit sortir en triomphe le bienheureux pape des fous. Mais c’est alors que la surprise et l’admiration furent à leur comble. La grimace était son visage. Ou plutôt toute sa personne était une grimace. Une grosse tête hérissée de cheveux roux ; entre les deux épaules une bosse énorme dont le contrecoup se faisait sentir par-devant ; un système de cuisses et de jambes si étrangement fourvoyées (3) qu’elles ne pouvaient se toucher que par les genoux, et, vues de face, ressemblaient à deux croissants de faucilles qui se rejoignent par la poignée ; de larges pieds, des mains monstrueuses ; et, avec toute cette difformité, je ne sais quelle allure redoutable de vigueur, d’agilité et de courage ; étrange exception à la règle éternelle qui veut que la force, comme la beauté, résulte de l’harmonie. Tel était le pape que les fous venaient de se donner.
On eût dit un géant brisé et mal ressoudé.
Quand cette espèce de cyclope parut sur le seuil de la chapelle, immobile, trapu, et presque aussi large que haut ; carré par la base, comme dit un grand homme ; à son surtout mi-parti rouge et violet, semé de campaniles d’argent, et surtout à la perfection de sa laideur, la populace le reconnut sur-le-champ et s’écria d’une voix :
« C’est Quasimodo, le sonneur de cloches ! C’est Quasimodo, le bossu de Notre-Dame ! Quasimodo le borgne ! Quasimodo le bancale ! »
Comme je suis un mécréant j’inflige à PAX : Notre Dame de Paris Le Temps des Cathédrales
Notre-Dame de Paris est une comédie musicale, dont la première fut jouée le 16 septembre 1998 à Paris au Palais des congrès. Cette comédie musicale s'inspire du roman de Victor Hugo. Le parolier en est Luc Plamondon et le compositeur, Richard Cocciante, avec une mise en scène (1998) de Gilles Maheu.