Nous entrons dans la zone de tous les dangers, restons confinés tels des sous-mariniers, offrons-nous Yellow Submarine
« Vis ma vie de sous-marinier pour toute la population volontaire. Voici comment faire » ICI
« Il fut un temps où c’était soixante-douze jours enfermé, sans voir le jour, le ciel, le soleil, les oiseaux. Quand on marchait plus de 100 mètres, on était content. Un film par jour, pas de radio, pas de TV, encore moins de portable ou de vidéo pour la conversation. Sois sous-marinier et tu comprendras ! »
Un ancien des SNLE (sous-marin lanceur d’engins)
- Pour un fidèle lecteur via face de bouc : comment je fais ma glace rhum-raisins
Il vous faut pour 6 et c’est la contenance du bac de la centrale Magimix :
- 75 cl de lait entier si possible cru et bio
- 6 jaunes d’œufs gros calibre bios
- 275 g de sucre poudre (j’en mets moins autour de 200 g c’est selon votre goût)
- 1 gousse de vanille bourbon
- De 65 à 100g de raisins secs de toutes les couleurs
- Du rhum ambré
1ière opération la veille : mettre à tremper dans le rhum les raisins secs pour qu’ils se gorgent de rhum.
Le lendemain, fendez la gousse de vanille en 2 dans le sens de la longueur et incorporez-la au lait dans une casserole à fond épais. Faites chauffer à feu doux sans atteindre l’ébullition, retirez du feu et laissez infuser 1 heure.
Dans une terrine le sucre et les jaunes d’œufs, fouettez énergiquement jusqu’à ce que le mélange « blanchisse » et devienne très homogène.
Retirez la gousse de vanille et incorporez lentement le lait dans la préparation en fouettant.
Faire cuire la crème dans la casserole à fond épais, à feu très doux sans cesser de remuer avec une cuillère en bois pour qu’elle épaississe sans que le jaune des œufs coagule.
Retirez du feu et laissez refroidir.
Si vous avez une centrale Magimix, l’idéal pour que votre glace soit du niveau d’une glace d’un vrai glacier artisanal : emplissez le bac de la crème et incorporez les raisins secs.
Si vous avez une sorbetière vous suivez les instructions du fabricant ou laissez la crème durcir au congélateur en fouettant une fois au cours du glaçage.
Le coin des artistes :
- Raphaëlle
Elle file comme l’éclair sur sa trottinette, adore les esquimaux à la fraise, les chips, les olives et les épisodes, jouer à chat perché, faire le poirier et des bulles de savon, chanter, danser, dessiner, peindre, conter, compter, pianoter, bientôt 5 ans, « en fait » déjà une grande qui se fait des bosses et des cabosses, aujourd’hui, comme nous tous, bouclée la bouclette, elle nous signe de sa blanche main son Autoportrait.
- Olivier de Moor y'a du nabis en lui
Confinement du soir, à rêver de grands espaces, ici la vallée de l'Allier qu'avait longé Stevenson. Les couleurs de la photo ne rendent pas vraiment la réalité; mais bon.
- Claire Naudin
Dans les #echezeaux, y'a d'la violette, mais y'a pas seul'ment que d'ça. Y'a aussi d'la fraise...
#lestontonsflingueurs : à regarder sans modération
Mon amie Émilie confinée dans le XXIe arrondissement, Montreuil-sous-Bois lit
Attention : chef d’œuvre du neuvième art, « Le combat ordinaire » se doit, absolument, de trouver sa place dans toutes les bonnes bibliothèques de bd !... ICI
Prix du meilleur Album Angoulême
C'est l'histoire d'un photographe de presse qui en a assez de photographier la guerre et les gens en train de mourir. Alors, il prend ses cliques et ses claques, son chat et ses appareils et s'en va vivre à la campagne. Et là, miracle : il renaît... Un album intimiste et sensible, par le dessinateur de "Bill Baroud" et des "Cosmonautes du futur".
Marco en a marre. Marre de la vie en ville. De sa psychanalyse. De son boulot de photographe de guerre - photographier "des cadavres exotiques ou des gens en passe de le devenir", ça finit par vous saper le moral. Alors, il met les bouts. Tchao la grande ville - Vélizy, en l'occurrence. Direction la campagne. La vraie, celle où il fait vraiment nuit noire quand il fait nuit. Il embarque son chat, son ordinateur, ses appareils - on ne sait jamais, des fois que l'envie reviendrait -, et vogue la galère. Son chat, il l'a appelé Adolf. Rapport à la psychologie du cher félin, pas franchement du genre commode. Et sur place, il trouve quoi ? Le calme. La solitude. La vraie vie, en somme. L'amour, aussi, sous les traits d'une charmante vétérinaire qui fait d'abord connaissance avec les griffes d'Adolf avant de tenter d'apprivoiser son propriétaire (autant le dire tout de suite, ni l'un ni l'autre ne sont faciles à vivre). Et l'amitié, avec un vieux voisin bien sympathique - jusqu'au jour où Marco s'aperçoit qu'il ne l'a pas été toute sa vie, sympathique. En chemin, il va grandir un peu, s'ouvrir au monde et aux autres, apprendre à oublier ses crises d'angoisse qui lui pourrissaient l'existence. C'est une belle histoire, finalement : celle d'une sorte de renaissance. L'histoire d'un type qui apprend à se réconcilier avec lui-même, avec la nature et avec les autres. Un beau parcours, comme on aimerait peut-être en connaître nous aussi au moins une fois.
L'auteur, c'est Manu Larcenet. Oui, le même que celui qui nous fait hurler de rire avec les histoires désopilantes de Bill Baroud, l'espion comme on n'en fait plus (et heureusement pour l'espionnage, d'ailleurs). Bon, voilà déjà quelques albums que Larcenet, qui a débuté à "Fluide glacial" et travaille toujours pour ce magazine d'humour, raconte des histoires intimistes et sensibles. Comme quoi, il n'y a pas que la bonne grosse rigolade dans la vie. Il y a aussi de la place pour l'introspection et la sensibilité. Larcenet, c'est aussi celui qui dessine "Les Cosmonautes du futur" sur un scénario de Lewis Trondheim, ou qui raconte dans "Le Temps de chien" la traversée de l'Amérique par un certain Sigmund Freud (revu et corrigé, pour le plus grand plaisir des lecteurs, qui ne voyaient pas franchement le grand psychanalyste sous cet angle). En un mot, c'est un auteur complet. Sensible, drôle, ouvert, généreux et tout ce que vous voudrez. Dans la vraie vie, Larcenet est vraiment parti s'installer à la campagne. Tant mieux : comme ça, il va être obligé de passer son temps à travailler, vu qu'il n'y a pas grand-chose à faire là-bas. Ce n'est pas nous, ses lecteurs, qui allons nous en plaindre : tout cela nous promet de bonnes et chouettes BD. Finalement, on devrait obliger tous les auteurs à se mettre au vert... Nous n'en sommes pas là. En attendant, savourez ce "Combat ordinaire" : vous serez largement gagnant.
Christophe Quillien
« Les cons finis du confinement », par Olivier Duhamel - Le Club des Juristes
Il ne s’agit que d’une petite minorité.
Ils peuvent avoir parfois quelque excuse, par exemple celle de la déprime occasionnelle après un échec, ou structurelle à cause d’accidents dans leur vie, ou celle de l’inconscience de la jeunesse, ou encore la volonté de défier le pire.
Ils ne sont pas tous critiquables ni condamnables au même degré.
Ils n’en sont pas moins, et à tout le moins cons, et parfois, parfois plus : franchement salauds.
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