Ma chronique bouclée je me suis fait des harengs pomme à l’huile.
Le chat fait son exercice de haute voltige sur le balcon. Petit à petit une chape de silence, tout juste rompue par le passage de quelques voitures, les trottoirs sont déserts.
Je regarde In the Cut de Jane Campion (2003)
Assez d’accord avec cette critique :
« In the Cut demeure un fiasco consternant. Aspirant à désacraliser le mythe du mariage, Jane Campion oppose l'image des fiançailles à l'autre union de l'homme et de la femme, le rapport sexuel. Malheureusement, l'entreprise manque cruellement de subtilité. La réalisatrice multiplie les symboles grossiers: des flashbacks romancés, dont le 8mm pastiche voudrait en détruire l'aspect illusoire, aux représentations phalliques d'un phare rouge sang. Un sang qui tâche les robes de mariées et la glace d'un blanc virginal. Le film s'inscrit dans le cadre d'une enquête policière et de meurtres en série. Bien que la réalisatrice ne s'intéresse pas réellement à son intrigue, la prévisibilité de l'ensemble nuit au récit, ôtant toute la crédibilité qui restait au protagoniste principal. »
Je jette un coup d’œil sur la Toile, Pax, le Lucky Luke des PO, a réagi :
DE NOTRE ENVOYE SPECIAL A COLLIOURE.
Drôle de gens que ces Colliourencs. Ils ont largement choisi un cheval de retour qui, directeur des services du maire Molly avait truquée les données de l’INSEE et s’était ridiculisé l’avant-veille du scrutin, en mettant dans la boite à lettre des habitants Sa Profession de Foi qui s’est révélée être celle d’un maire d’une lointaine commune et datant de 2014 !
Ils sont comme ça les Colliourencs, peu importe qui est à la mairie l’essentiel est qu’il pratique le clientélisme ce que faisait parfaitement et essentiellement Molly et son équipe. Cette superbe ville connue du monde entier est habitée par une curieuse population. Il y a 50 ans, ils tiraient le diable par la queue s’échinant à tirer leur subsistance de la pêche et de la vigne. Aujourd’hui, ils ont le cul cousu d’or. Les loyers prohibitifs qu’ils tirent du moindre m2 qu’ils possèdent intra–muros leurs permettent de rouler en gros 4/4. Mais cela ne leur suffit pas. Ils transforment leurs garages en chambre ou en réserves pour les commerçants saisonniers ou les louent comme garage. En tant que résident ils bénéficient d’un abonnement annuel sur les parkings publics pour 45 €…. par an. Il n’y a pas photo !
Cette particularité est reconnue des villes et villages avoisinants. Pour un Colliourenc, Port-Vendres, c’est l’étranger, Banyuls idem. Argeles, au nord, c’est l’étranger. Saint André itou.
En saison la ville se transforme en Luna Park envahi par les mangeurs de sandwichs et suceurs de glace. Peu importe si l’affluence interdit l’entrée à bon nombre de visiteurs qui ne peuvent, ni s’arrêter, ni stationner et qui font immédiatement demi-tour. L’essentiel c’est que les loyers entrent. La thrombose qui navre Amsterdam et Venise rend Collioure depuis longtemps mais l’essentiel est, d’abord que les loyers rentrent. Après moi le déluge ou la submersion marine définitive.
Morale de l’histoire.
Faire 1 000 km pour aller voter, et perdre, et se retrouver confiné !
Résultats des élections municipales 2020 ‑ Collioure
Guy Llobet a décroché la victoire avec 65,41 % des voix au 1er tour des élections de Collioure (66). Le conseil constitué de 19 sièges a également été élu.
Désormais, il revient aux membres de désigner le prochain maire parmi eux.
À Collioure, Guy Llobet est en tête à l'issue de ce premier tour, avec 65,41 % des votes. Jean Heinrich, avec sa liste COLLIOURE POUR TOUS, termine deuxième de cette élection, avec 34,58 % des votes.
64,71 % des citoyens se sont rendus au bureau de vote à Collioure contre 81,66 % lors du scrutin de 2014 (baisse de -16,95 points).
Pauvre Pax que je remercie de ce premier jet, j’en attends d’autres puisque confiné il aura tout le temps d’écrire sur ses sujets de prédilection : musique, peinture, nourriture…
Je me fais du thé que je savoure sur mon balcon.
Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie de Pax j’ai aussi terminé le dernier opus d’Hannelore Cayre, l’auteur de la Daronne ICI, Richesse Oblige. C’est totalement foutraque, classé roman noir mais ça verse plutôt dans un étrange mélange historico-politico-social pas toujours bien mixé, faut dire que la pauvre s’est tapée le Piketty. Attention, même si c’est très avocate pénaliste des extrêmes, L124 par exemple, y’a comme toujours des morceaux de bravoure et des découvertes du monde judiciaire fascinantes. Je commettrai une chronique dès que j’aurai choisi un angle.
Désolé Pax.
La vente de paracétamol, recommandée pour combattre les symptômes dus au coronavirus, sera restreinte dans les pharmacies françaises et suspendue sur internet, a annoncé l'Agence du médicament #AFP
Premiers contrôles de police à Paris après le début du confinement
Le coronavirus va-t-il vider Paris de ses habitants?
Ce lundi, avant même l'allocution d'Emmanuel Macron et alors que des rumeurs de confinement plus strict circulaient, les gares de la capitale connaissaient déjà un afflux important de voyageurs qui tentaient de rejoindre plusieurs villes de France.
Mardi 17 mars 20:18 : JPK, cloué au sol depuis le 7 février, suite à une mauvaise chute, m’indique qu’il réfléchir à mon invite.
Merci et prompt rétablissement cher JPK.
Je regarde Sale temps à l'hôtel El Royale de Drew Goddard
Polar néo-noir, avec une galerie de personnages pulp, tous échoués pour une nuit dans un motel miteux avec des secrets à cacher. La première heure fonctionne à merveille, avec cette succession de tableaux, chambre par chambre, histoire par histoire. Le réalisateur se joue des codes et des attentes du public, entretient savamment le mystère, laisse sa caméra s'attarder, en s’appuyant sur le soin apporté aux décors, aux accessoires, aux costumes.
La suite est un peu plus compliquée. À mesure que la nuit s’avance, que le jour se fait sur les motivations de chacun, le film patine sur une trame trop prévisible, et un sentiment de déjà-vu. La formule se retourne alors contre le film qui s'étire (2h25).
La superbe distribution sauve souvent la mise - de l’immense Jeff Bridges aux découvertes Cynthia Erivo, Lewis Pullman et Cailee Spaeny, en passant par les valeurs sûres Jon Hamm et Dakota Johnson
Au lit juste avant minuit.
Je me lève à 4 h 45 pour nourrir le chat qui profite odieusement du confinement. Me recouche, me relève à 7 heures et découvre :
Reçu à 05:19 ce jour.
Cher Taulier, bonjour,
Une fois de plus la mouche du coche s’est envolée trop vite.
Elle a pris le mot journal au sens de quotidien du terme alors que vous l’entendiez peut être au sens littéraire tel « Le journal d’un fou » (aucune allusion – lol) de Gogol.
Aussi avez-vous peut être plus besoin de « copie » que de commentaires.
Ci-dessous donc, de la copie a utiliser selon votre gré.
A bientôt
Fidèlement
Pax
Grand merci, je vous en sais gré cher Pax.
Coronavirus : se rendre à un enterrement est interdit
A la téléspectatrice qui s'interrogeait sur la possibilité de se rendre à l'enterrement d'un ami, décédé il y a 48 heures, le chef du gouvernement a répondu par la négative : « Ce que je vais dire est terrible à entendre pour la téléspectatrice qui pose cette question mais je me dois d'être à la hauteur des fonctions que j'occupe, donc je vais répondre non. »
Exode vers l’île de Bréhat : le confinement insulaire a la cote
Depuis lundi, les maisons secondaires de l’île de Bréhat (Côtes-d’Armor) retrouvent leurs propriétaires
Coronavirus : des touristes se réfugient en Vendée, « ils vident nos magasins, nos stations essence »
A Noirmoutier, sur l’Île-d’Yeu, quelques heures avant le confinement, des centaines de voitures, souvent immatriculées 75, ont débarqué par le pont ou par ferry. Sur place, les habitants poussent un coup de gueule. ICI
Je vous offre Le Dialogue des Carmélites - de Philippe Agostini et le R.P Bruckberger d'après les dialogues de Georges Bernanos inspiré du roman La Dernière à l'échafaud de Gertrud von Le Fort, et sorti sur les écrans en 1960.
Film complet 1h 52 '
Avec Jeanne Moreau (Mère Marie de l'Incarnation), Alida Valli (Mère Thérèse de Saint-Augustin), Madeleine Renaud (la Mère prieure) ... George Wilson , Pierre Brasseur ...