Vin & Cie, en bonne compagnie et en toute liberté ...
Extension du domaine du vin ...
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Einar Már Guðmundsson dans Les Rois d’Islande nous conte la sage des Knudsen, famille exubérante et totalement déjantée.
Une constante chez les Knudsen, et de tous les protagonistes de ce roman, femmes ou hommes, ils boivent comme des trous, du brennivin ou de la bière, se foutent sur la gueule, et le traducteur Éric Boury – Je ne lis pas encore l’islandais – affirme qu’ils sont avinés.
Même si ça chagrine Vin&Société la référence au vin ne signifie en rien que nos soiffards islandais en soient imbibés : voir la définition du CNRTL en fin de chronique.
Revenons un instant sur les Knudsen, qui sont généralement marin de père en fils, sauf à faire carrière à la caisse d’épargne. La famille compte de grands hommes, des hôtesses de l’air et de gentils simplets. Ils ont été ministres, bandits, avocats, ivrognes patentés et parfois tout cela en même temps.
Les Knudsen ont bâti des empires et les ont perdus avec le même panache. Ils ont monté des conserveries de harengs, composé des symphonies, roulé en belle américaine et sacrément magouillé. Ils ont été portés au pinacle et mis au pilori. Toujours persuadés, de génération en génération, d’être les rois d’Islande.
« Arnfinnur, Ástvaldur, Haraldur et les autres règnent à leur façon sur la multitude de leurs pairs par leur vie aventureuse, leurs mœurs dissolues ou leur capacité à s'enrichir. Roman picaresque, Les rois d'Islande fait le pari de raconter une multitude de vies en passant sans cesse d'un personnage à un autre sans se soucier en aucune façon de la chronologie. Suivre les acrobaties du récit n'est pas une mince affaire pour le lecteur qui n'a même pas d'arbre généalogique à sa disposition pour l'aider. Ceci dit, le mieux est de se laisser happer par ce maelström sans chercher à savoir si untel est le fils ou l'époux de telle autre, Gudmundsson nous le rappelant parfois au détour d'une phrase. Au fil de la narration, l'auteur s'amuse à rappeler le peu de cas que les islandais font de leurs dirigeants, le plus souvent incompétents quand ils ne sont pas malhonnêtes. Le propos du roman est ailleurs, dans le compte-rendu des faits et gestes des représentants de la famille Knudsen, pas toujours glorieux, d'ailleurs, mais ô combien humains dans leur grandeur ou petitesse. »
Le Brennivin, « vin brûlé » en Islandais, ce terme s’applique à tous les alcools forts et le Brennivin n’est en aucun cas du vin ! Il s’agit d’un alcool à base de pomme de terre et qui est parfumé au carvi, une plante au goût proche de celui de l’anis. Il titre à 37,5% et est totalement incolore.
Les islandais le surnomment svarti dauði, mort noire.
La prohibition en Islande au XXème siècle
« Il n’y a pas que les Etats-Unis qui ont connu la prohibition ! En effet, en 1908 une loi a été votée interdisant la vente d’alcool en Islande. Finalement, la loi n’a été effective qu’à partir de 1915 et elle a même été levée dès 1921. Toutefois, cette interdiction démontre les débuts des difficultés culturelles qui entourent la consommation d’alcool sur l’île.
De plus, si la vente de certains alcools a été permise en Islande à partir de 1921, ce n’est pas parce que la culture du pays avait vraiment changé à ce sujet. En réalité, l’interdiction a été levée pour des raisons économiques et politiques. L’Espagne achetait beaucoup de poisson à l’Islande à cette époque et n’a pas apprécié que l’Islande arrête d’acheter du vin espagnol en retour à partir de 1915. S’en est suivi un boycott espagnol du poisson islandais en attendant la levée de la loi interdisant la vente d’alcool… qui n’a donc pas mis très longtemps à arriver !
Mais l’histoire n’est pas terminée : en Islande, on a interdit la consommation de bière à un taux d’alcool supérieur à 2,25% jusqu’en 1989 ! On voit donc que cet état d’esprit « modérateur » vis-à-vis de l’alcool a bien perduré. Voici un exemple contemporain : les « Happy Hour » et autres promotions sur l’alcool étaient interdites il y a encore quelques années afin de ne pas encourager une consommation d’alcool excessive ! »
Le Bjórdagur
Toutefois, l’alcool fait partie de la culture islandaise, qu’on le veuille ou non. Le Bjórdagur en est la preuve ! Il s’agit en réalité de la Journée de la Bière, fêtée le 1er mars chaque année. Cette journée célèbre la fin de l’interdiction de la bière à plus de 2,25% en 1989. Le Bjórdagur a ainsi une forte portée culturelle : aujourd’hui, la bière est la boisson alcoolisée préférée des Islandais et celle qui est la plus consommée dans ce pays ! »
AVINÉ, ÉE, adjectif
AVINER, verbe transitif
A.− [En parlant d'un objet : futaille, tonneau] Qui est imbibé de vin :
B.− P. extension. [En parlant d'une personne, d'un de ses attributs, ou de son comportement] Qui est en état d'ivresse ou troublé par l'ivresse. Regard aviné, yeux avinés; haleine avinée (Ac. 1932) :
« Nulle part donc vous ne rencontrez comme chez nous de ces gros fermiers cossus, ventrus, à la face avinée, à la sacoche bourrée d'argent, qui s'en viennent aux foires de campagne, y font grand bruit, y marchandent longuement, se disputent en criant, se tapent dans la main, braillent dans les cafés en jouant aux dominos, s'emplissent de viandes et d'eau-de-vie, boivent jusqu'à trente demi-tasses en un jour, ... » Flaubert, Par les champs et par les grèves,1848, p. 284.
− Au figuré. Démarche avinée. La démarche d'un homme pris de vin ou qui semble pris de vin`
(PRONONC. : [avine].
Histoire de l’Islande
L’Histoire de l’Islande est importante s’il l’on veut mieux connaitre ce pays, sa culture et ce qu’il est aujourd’hui. Même si elle est beaucoup plus récente que celle d’autres nations européennes, l’Islande a quand même une histoire assez riche depuis sa colonisation jusqu’à l’époque actuelle.
Éloignée du reste de l’Europe, elle n’a pas connu les grandes guerres de ce continent, cependant elle fut touchée par d’autres maux comme les maladies, le joug norvégien et danois, les catastrophes naturelles ou encore son combat pour l’indépendance. ICI
Romancier, poète et nouvelliste, Einar Már Guðmundsson est l’auteur d’une dizaine de romans, traduits en plus de vingt-cinq langues. Récompensé par de nombreux prix littéraires, il a notamment reçu le Nordic Council Literature Prize, la plus haute distinction décernée à un écrivain des cinq pays nordiques, l’Íslensku bókmenntaverðlaunin, le plus prestigieux prix littéraire d’Islande, et le Swedish Academy Nordic Prize – dit « le petit Nobel » – pour l’ensemble de son œuvre.
Les Rois d’Islande, traduit pour la première fois en français, est un tour de force romanesque doublé d’une satire incisive de la société et de la politique islandaises. Et c’est un chef-d’œuvre.
« Il met en abyme l’idéal héroïque d’antan dans un récit dont on sort sonné et passionné. » Elena Balzamo, Le Monde Des Livres
« On a aimé… Cette exquise saga sur une famille aussi exubérante que déjantée pour laquelle les mots “normal” et “raisonnable” semblent inconnus. » Femme actuelle
« Le lecteur retiendra ceci : le peuple islandais est hilarant, ironique, tendre, imprévisible. À l’image de ces flamboyants Rois d’Islande. » Élise Lépine, Transfuge
« À la manière des anciennes sagas, mais avec un style qui évoque plutôt la prose des meilleurs humoristes British, le romancier islandais Einar Már Gudmundsson (il a reçu le très prestigieux prix du Conseil nordique) dresse le portrait de tous les membres du clan Knudsen. » Didier Jacob, L'Obs
ISLANDE : après soixante-quatorze ans de prohibition La bière à nouveau autorisée...
Publié le 12 mai 1988
Le Parlement islandais (Althing) a mis fin, le lundi 9 mai, à soixante-quatorze années d'interdiction de la bière. Les Islandais pourront à nouveau, à partir du 1er mars de l'année prochaine, boire cette cervoise qui était après tout le breuvage favori de leurs ancêtres vikings. Vestige de la prohibition de l'alcool décrétée en 1915, la bière, année après année, revenait à l'ordre du jour du Parlement, mais les partisans de l'abstinence avaient été jusqu'ici les plus nombreux. On les retrouve dans les rangs de toutes les formations politiques, aussi bien dans le Parti des femmes que dans le groupe conservateur.
L'Islande est le pays d'Europe qui consomme le moins d'alcool par habitant. Les Islandais boivent du lait ou de l'eau en semaine, mais contrôlent mal leurs libations en fin de semaine. L'opinion publique, à en croire les sondages, était hostile à la réintroduction d'une boisson d'autant plus pernicieuse qu'elle est plus anodine. " Les ouvriers risqueraient de boire de la bière pendant leur travail ", entendait-on dire à droite comme à gauche avec des frissons d'horreur.
Même si leurs cuites sont spectaculaires et hautes en couleur, les Islandais sont dans l'ensemble un peuple très sobre. Mais ils font une fixation maladive sur l'alcool, accusé de tous les maux, et 5 % de la population a subi une ou plusieurs cures de désintoxication. Les médecins islandais ont acquis dans ce domaine un grand savoir-faire, qu'ils exportent dans d'autres pays scandinaves.
Le marché noir des navires et le droit accordé à tous ceux qui pénètrent dans le pays d'apporter avec eux une caisse de bière avaient ouvert les premières brèches. Beaucoup d'Islandais brassaient, en outre, à domicile une boisson mousseuse et alcoolisée aux vertus gustatives incertaines qui assurait, à défaut de l'ivresse, un sérieux mal de crâne. Les bars de Reykjavik, enfin, proposaient à leurs clients un cocktail whisky-vodka-bière sans alcool que la loi les obligeait à mélanger devant le client.
Il ne restait plus au législateur qu'à supprimer une prohibition déjà bien... éventée. Il est vrai qu'on dit déjà à Reykjavik que la canette, écrasée de taxes diverses, laissera de beaux jours au marché noir.
On peut compléter cette chronique venue de loin par une approche romanesque de l'Islande en lisant:<br />
" Heimaey " et " Askja " de Ian Manook chez Albin Michel
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