Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 février 2020 2 11 /02 /février /2020 06:00

Résultat de recherche d'images pour "pêcheur d'islande pierre loti"

« Et une cuillerée d’huile de foie de morue ! »

 

Résultat de recherche d'images pour "huile  de foie de moreau photos anciennes"

Remède miracle de nos grands-mères au goût… discutable !

 

Souvent assimilé à cette huile peu ragoutante administrée de force aux enfants d’antan pour le maintien de leurs défenses immunitaires, le foie de morue a plutôt tendance à faire peur.

 

J’ai dû en consommer car le clan des femmes du Bourg-Pailler qui m’a élevé était soucieux de ma santé, veillait sur moi comme du lait sur le feu, me gavait de foie de veau, de steak de poulain, de cervelles, de poissons  frais des ports des Sables d’Olonne et de Saint-Gilles Croix de Vie, mais je n’en garde aucun souvenir précis, sans doute que ce ne m’a pas asiré.

 

C’est au XIXe siècle que l’huile de foie de morue est devenue populaire. A cette époque, elle servait à lutter contre le rachitisme infantile, encore omniprésent dans la population.

 

Peu à peu, la médecine allopathique l’a remplacée par des traitements plus « conventionnels ». Cependant, elle a fait de la résistance en tant que « remède de grand-mère » jusqu’à la 2e moitié du XXe siècle.

 

Il existe aussi une recette préparée à partir de morues sauvages pêchées durablement au large de l'Islande : un foie de morue nature non fumé est légèrement salé au sel de Guérande pour révéler toutes les saveurs du poisson.

 

Ne soyez pas surpris par l’huile dans la boite, elle est naturellement libérée par le foie lors de la stérilisation. Il s’agit d’huile de foie de morue que vous pouvez consommer. Sa quantité varie fonction de la matière grasse du foie.

 

Lorsqu’une petite faim se pointe subrepticement j’ouvre une boîte de foie de morue fumé, je taille un bout de pain, je l’enduis de beurre salé et je le graisse de foie de morue.

 

Un délice !

 

Pour les petites louves et les petits loups acculturés le foie de morue provient de cabillauds sauvages pêchés dans les mers froides d'Islande. Les côtes islandaises abritent dans leurs fjords une population très importante de cabillauds qui sont reconnus pour leur qualité et leur saveur.

 

La nourriture qu'ils trouvent pendant leur voyage depuis le Grand Nord, et les efforts qu’ils fournissent pour parcourir ces distances prodigieuses, font de ce poisson, un poisson noble à la chair ferme, dont le foie est délicat et savoureux.

 

 

 

On l’appelle foie de morue car le cabillaud, une fois salé prend le nom de morue (Gadus morhua).

 

Résultat de recherche d'images pour "photos morue poisson"

 

Mais c’est du gras me rétorquera-t-on !

 

Oui mais du bon gras : c’est une source de vitamines, parmi les plus notables, la vitamine A qui joue un rôle prépondérant au niveau de la vue, du métabolisme du fer et du système immunitaire, mais aussi la vitamine D dont on sait qu’elle participe activement à la minéralisation osseuse.  riche en acides gras oméga 3, essentiels au bon fonctionnement du cœur, il s’impose réellement comme un véritable allié santé. En outre, sa teneur en protéines est aussi très intéressante : pour 100g de produit, le foie de morue fournit entre 10% et 15% de l’apport journalier recommandé en la matière.

 

Ce produit provient de pêcheries qui ont répondu au référentiel environnemental du MSC pour une pêche durable et bien gérée. 

 

Pour PAX :

 

Cette photo utilisée par le stand islandais pour montrer que l'huile de foie de morue a changé - Radio France

 

L'huile de foie de morue rencontre un franc succès au marché de noël de Strasbourg cette année. Ce produit naturel, fabriqué en Islande, est apporté jusque dans les allées du marché de cette édition grâce à une entreprise, Lysi, basée à Reykjavik. Elle envisage de s'implanter à Strasbourg. ICI  

 

Larguer les amarres

 

« La pêche à la morue est pratiquée en Europe depuis le IXe siècle. Les premiers armements pour la pêche d’Islande furent faits par Dunkerque, qui en conserva pendant de longues années le monopole à peu près exclusif ; mais, la consommation de la morue s’étant notablement accrue, la plupart des ports secondaires du nord de la France ne tardèrent pas à rivaliser avec Dunkerque. Gravelines, Boulogne, Fécamp, Saint-Brieuc, Paimpol, Granville, Saint-Malo, Dieppe, expédient aujourd’hui sur l’Islande un nombre de plus en plus considérable de navires.

 

Si la campagne de pêche est pénible et périlleuse, il en est peu d’aussi rémunératrices pour les armateurs et les équipages : le champ d’exploitation est inépuisable ; la demande, toujours supérieure à l’offre, garantit l’écoulement du produit. Les risques de mer constituent seuls les chances aléatoires de cette industrie doublement digne d’intérêt, car, sans compter l’appoint qu’elle apporte au développement de notre prospérité commerciale, elle contribue puissamment à former pour notre marine militaire une pépinière d’excellents matelots, rompus par la pratique de la plus rude des navigations aux fatigues et aux périls ordinaires de leur profession. C’est de cette classe de notre population maritime et des lieux où s’exerce sa laborieuse industrie que nous nous proposons d’entretenir le lecteur. » ICI 

Résultat de recherche d'images pour "pêcheur d'islande pierre loti"

 

Étant gabier, il vivait dans sa mâture, perché comme un oiseau.

 

 

 

Elle restait debout, devant ce bureau, raidie, torturant les franges de son châle brun avec ses pauvres vieilles mains gercées de laveuse.

 

 

 

Avec l'habitude de la continence, les sens aussi s'endorment pendant des périodes bien longues

 

 

 

Quelquefois, ils lançaient bien,, avec un bon rire, une allusion un peu trop franche au plaisir d'aimer. Mais l'amour, comme l'entendent les hommes ainsi trempés, est toujours une chose saine, et dans sa crudité même il demeure presque chaste.

 

 

 

Une grosse pluie, qui était venue, passait aussi tout en biais, horizontale, et ces choses ensemble sifflaient, cinglaient, blessaient comme des lanières.

 

La Grande Pêche

 

Pendant plus d´un siècle, les côtes du Nord et de Bretagne, telles que les villes de Dunkerque, Gravelines, Paimpol, Lorient et Saint Brieuc ont vu des centaines de bateaux quitter leurs ports au début du mois de Février vers les côtes islandaises.

 

 

 

Vers les côtes islandaises

 

 

 

Chaque année, de 1850 à 1930 environ, les Islandais, c´est ainsi qu´étaient appelés ces pêcheurs français, embarquaient à bord de goélettes, dundee et trois-mâts pour de longues campagnes de six à huit mois.

 

 

Les Retour des Islandais

La suite ICI

Partager cet article
Repost0

commentaires

  • : Le blog de JACQUES BERTHOMEAU
  • : Espace d'échanges sur le monde de la vigne et du vin
  • Contact

www.berthomeau.com

 

Vin & Co ...  en bonne compagnie et en toute Liberté pour l'extension du domaine du vin ... 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 

 

 

 

Articles Récents