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24 février 2020 1 24 /02 /février /2020 06:00

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Le vin et le sucre ont toujours fait bon ménage dans les zones viticoles A, B et C à l’exception faite des vignobles situés en Italie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, à Chypre et dans les départements français relevant des cours d’appel d’Aix-en-Provence, de Nîmes, de Montpellier, de Toulouse, d’Agen, de Pau, de Bordeaux et de Bastia.

 

Je ne vous raconte pas la circulation du sucre dans les zones interdites, les ventes de sucre la GD explosaient en période de vinification, Béghin-Say et consorts se faisaient des couilles en or… J’ai souvenir d’un porteur de valise de biftons pour raquer les tonnes de sucre qui s’était fait pincer à l’aéroport de Toulouse. Mes amis audois comprendront que je n’aille pas au-delà de cette simple évocation.

 

Georges Conchon, Le sucre

 

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Quand le livre disparaît derrière un film

 

J'ai sursauté, ce matin, en lisant (ou plutôt en survolant) un article du Point - dans la rubrique économie, où je n'ai pas l'habitude de m'attarder. Il y est question de Maurice Varsano, que je ne connaissais pas et dont j'aurai oublié le nom dans cinq minutes, surnommé « le roi du sucre » et qui, dit l'article, « inspirera à Jacques Rouffio un personnage de son film Le sucre ».

 

Maurice Varsano)

MAURICE VARSANO

 

Ah! Et si Jacques Rouffio s'était contenté de reprendre le roman de Georges Conchon, Le sucre, en l'adaptant avec l'aide de l'écrivain?

 

Travail pour lequel Rouffio et Conchon avaient d'ailleurs été nommés aux César dans la catégorie du meilleur scénario ou adaptation.

 

La popularité (toute relative, dans ce cas) d'un film peut-elle faire oublier l'oeuvre originale?

 

Et, donc, le livre qui en fut à l'origine?

 

Désolante et trop fréquente constatation. Qui n'interdit pas la résistance, installée ici par un rappel utile: qui fut Georges Conchon, dont je saluais ainsi la mémoire en 1990, en apprenant sa mort ICI 

 

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L’industrie du sucre français protégée par les quotas sucriers a été tout au long de la PAC une fantastique machine à cash mais comme les bonnes choses ont une fin voir ci-dessous

 

10 juin 2019

Je ne sucre pas encore les fraises mais je vais vous conter la chute de la betterave sucrière en notre beau pays françois : les sucreries ferment c’est presque la Bérézina ! ICI 

 

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L’Union européenne (UE) et la Biélorussie n’entretiennent que peu de relations politiques et économiques : depuis 1997, le processus de ratification de l’accord de partenariat et de coopération devant servir de cadre à leurs relations est gelé par les États membres de l’Union. En cause : les violations des droits fondamentaux et démocratiques observées en Biélorussie. De même, si la politique de voisinage et le partenariat oriental, respectivement lancés en 2004 et 2009 par l’UE, incluent la Biélorussie, dans les faits, cette dernière n’est invitée à participer qu’aux initiatives multilatérales et au dialogue de facilitation des visas. Sur le plan économique et sécuritaire, les relations entre l’UE et la Biélorussie restent par ailleurs bien en deçà de celles que Minsk a nouées avec Moscou. La Russie et la Biélorussie sont liées par une union d’États depuis 1999 et par une série de traités multilatéraux instituant diverses organisations régionales eurasiatiques. Mais cette relation n’est pas sans écueils, la Biélorussie redoutant que l’appétence de la Russie à son égard ne vienne fragiliser sa souveraineté. Cette crainte s’est d'ailleurs accrue ces dernières années sur fond de tensions entre l’Union et la Russie. Minsk s’emploie donc à maintenir le contact avec l’UE, voire à s’en rapprocher quand elle juge son voisin russe trop menaçant.

 

L’UE et la Biélorussie se trouvent actuellement dans une phase de rapprochement prudent. Elle fait écho à un contexte qui a profondément changé ces dernières années. Côté biélorusse, le régime, tout en restant autoritaire, semble faire preuve d’une certaine ouverture sur le plan politique. La libération de prisonniers politiques en août 2015 a conduit l’UE à lever une série de mesures restrictives visant le régime d’Alexandre Loukachenko. Économiquement, dans le même temps, la Biélorussie subit une grave crise, l’acculant à reconsidérer les principes sur lesquels reposent sa relative prospérité et son excessive dépendance envers la Russie. L’UE apparaît dans ce contexte comme un partenaire intéressant. Dans le voisinage de Minsk, les évolutions politiques récentes (en Ukraine par exemple) se sont soldées par davantage d’instabilité, renforçant l’idée que la Biélorussie peut jouer un rôle positif au sein de son environnement régional.

 

Côté européen, enfin, l’approche ultra-normative promue par la Stratégie européenne de sécurité de 2003 semble avoir fait long feu. En se fixant pour objectif la promotion de la résilience plus encore que celle de la démocratie, la Stratégie globale de l’UE en matière de politique étrangère et de sécurité (2016) constitue une nouveauté. Elle ouvre la voie à de nouvelles coopérations, plus efficaces, dont pourrait profiter la Biélorussie, notamment au niveau technique.

 

La suite ICI 

 

Revenons au sucre :

 

Récolte des betteraves à sucre près de Danilovichi (Biélorussie), en octobre 2010 (photo d’illustration). REUTERS/Vladimir Nikolsky Récolte des betteraves à sucre près de Danilovichi (Biélorussie), en octobre 2010 (photo d’illustration). REUTERS/Vladimir Nikolsky

 

Corruption. En Biélorussie, la rocambolesque affaire de la “mafia du sucre”

NEZAVISSIMAÏA GAZETA - MOSCOU

Publié le 14/02/2020 –

белоруссия, кгб, сахарная мафия, коррупция

L'usine de Slutsk a connu des moments difficiles. Photo de www.sugar.by

 

В Белоруссии разоблачают сахарную мафию

В коррупционной схеме задействована и российская компания

 Антон Ходасевич

Cобственный корреспондент "НГ" в Белоруссии

Тэги: белоруссия, кгб, сахарная мафия, коррупция

 

Белорусский КГБ постепенно раскрывает обстоятельства «сахарного дела», в рамках которого разворачивали над Европой белорусские самолеты и исчезали люди. Оказалось, что государственную «крышу» преступникам обеспечивал главный борец с организованной преступностью. Взятки белорусские коррупционеры получали из рук директора российской компании.

 

Фильм «Сахарная мафия» вышел в вечернем эфире белорусского государственного телевидения 4 февраля. В нем начальник отдела следственного управления КГБ Константин Бычек рассказывает о том, как директора сахарных заводов организовали преступную схему ради получения личного дохода. Помимо сахарных заводов в ней участвовали белорусская компания – производитель упаковки для сахара «Евротарэкс» и российский поставщик сырья для ее производства компания «Полимир». «Евротарэкс» покупал у «Полимира» сырье, платил ему выше рынка, а затем «осевшие на счетах «Полимира» денежные средства при помощи российских лжепредпринимательских структур обналичивались и делились» между участниками преступной группы. В фильме также демонстрировались кадры съемок скрытой камерой, на которых основатель компании «Полимир» Сергей Кононенко (тоже задержан белорусским КГБ) раскладывает деньги по конвертам и раздает белорусским директорам. Доход директоров исчислялся исходя из 3 центов за мешок.

 

La suite ICI 

 

TRADUCTION

 

Un avion qui fait demi-tour en plein ciel, des directeurs d’usines de sucre qui disparaissent : les citoyens biélorusses ont eu le fin mot de l’histoire par les autorités, qui se targuent d’avoir démantelé un important dispositif de corruption chapeauté par le numéro un de la lutte contre la criminalité lui-même.

 

Le KGB biélorusse rend progressivement publics les éléments de “l’affaire du sucre”, avec avions biélorusses sommés de faire demi-tour au-dessus de l’Europe et disparitions mystérieuses de chefs d’entreprise. Il s’avère que les malfaiteurs étaient “couverts” par le principal pourfendeur du crime organisé au sein des forces de l’ordre. Les pots-de-vin étaient distribués par le directeur d’une société russe.

 

Le 4 février, la télévision publique biélorusse a diffusé un sujet documentaire intitulé La Mafia du sucre. On y voit le directeur du service des enquêtes du KGB, Konstantin Bytchek, raconter comment les directeurs de plusieurs usines de sucre ont organisé un réseau mafieux pour leur enrichissement personnel. Outre les usines de sucre, ce réseau implique également la société biélorusse Eurotarex, productrice d’emballages, et son fournisseur russe de matières premières, Polymir.

 

Complicités

 

Eurotarex achetait à Polymir des matières premières au-dessus du prix du marché, puis “ces excédents rassemblés sur les comptes de Polymir étaient redistribués en liquide à l’aide de sociétés-écrans russes” entre les membres du réseau mafieux.

 

Le film montre également des scènes en caméra cachée où le fondateur de Polymir, Sergueï Kononenko (lui aussi arrêté depuis par le KGB biélorusse), répartit de l’argent dans plusieurs enveloppes qu’il donne ensuite aux directeurs biélorusses. Le revenu des directeurs était calculé sur la base de 3 centimes d’euro le sac.

 

Les escrocs ont pu échapper à la justice durant de nombreuses années grâce à Vladimir Tikhine, directeur du deuxième Département de lutte contre le crime organisé et la corruption au sein du ministère de l’Intérieur. Il avait commencé à travailler dans ce service dès les tumultueuses années 1990, et c’est à lui que l’on doit toutes les arrestations retentissantes de l’époque.

 

Comme l’ont dit les médias en commentant en décembre 2019 son départ à la retraite, “la terreur du crime organisé prend sa retraite, mais les criminels ne devraient pas s’en réjouir si vite”. Ainsi donc, selon les dires du KGB, le légendaire pourfendeur de la criminalité “informait les directeurs des usines des enquêtes en cours les concernant, leur indiquait comment dissimuler leurs crimes, effacer leurs traces, et leur garantissait l’arrêt des investigations”.

 

Des questions en suspens

 

Comme nous l’avons écrit précédemment, la lutte contre la corruption et les scandales retentissants dans ce domaine sont devenus monnaie courante en Biélorussie, mais cette affaire a de quoi étonner et questionner les observateurs locaux.

 

Premièrement, bien entendu, il y a cet avion en partance pour Munich le 24 janvier sommé de faire demi-tour au-dessus de la Pologne [et de revenir atterrir à l’aéroport de la ville biélorusse de Grodno] avec à son bord Mikhaïl Krichtapovitch et Nicolaï Proudnik, respectivement directeurs des usines de sucre de Gorodeïski et de Sloutskoï (région de Minsk) [qui sont alors arrêtés].

 

Deuxièmement, l’absence de commentaires officiels, alors que ces personnes avaient tout simplement disparu. Et troisièmement, les déclarations contradictoires : le procureur général Alexandre Koniouk avait par exemple affirmé, cinq jours après l’incroyable histoire de l’avion, que les ennuis des producteurs de sucre étaient simplement liés à une dette contractée à l’étranger.

 

Le président Alexandre Loukachenko a déclaré le 4 février que les directeurs de ces usines de sucre avaient créé un réseau mafieux sans précédent pour la Biélorussie :

 

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Alexandre Loukachenko, lors d'une parade militaire, en juillet 2011. © Vasily Fedosenko / Reuters/REUTERS

 

Ils ont ouvert une société-écran à Moscou – un négoce de gros dirigé par leurs hommes. Ils vendaient à cette entreprise du sucre biélorusse produit dans leurs usines à un prix dévalué. L’entreprise augmentait le prix et revendait ce sucre sur les marchés. Les directeurs des usines empochaient la différence sous forme de pots-de-vin.”

Pour finir, dans le documentaire La Mafia du sucre, il est question des emballages sur lesquels les directeurs se seraient enrichis. La propagande des pouvoirs publics affirme même que la société Eurotarex, qui produisait les emballages de sucre, avait été fondée spécialement pour ce réseau mafieux et sur l’initiative du directeur de l’usine de sucre de Gorodeïski, Mikhaïl Krichtapovitch, alors que les données officielles indiquent que cette entreprise existe depuis plus de vingt ans. Outre les usines de sucre, elle a d’ailleurs plus d’une trentaine d’autres clients.

En rassemblant les informations concernant tous les derniers gros scandales de corruption, les experts locaux constatent une fois de plus que le pouvoir actuel baigne dans la corruption ; les réseaux fonctionnent depuis des années avec l’implication de responsables des plus hautes sphères de l’État. Hormis Vladimir Tikhine, qui couvrait les producteurs de sucre, le directeur de la sécurité du président a été arrêté l’an dernier pour corruption, puis le vice-président du Conseil de sécurité Andreï Vtiourine.

Des dossiers gardés sous le coude

Les éléments d’enquête montrent d’ailleurs que ces criminels étaient surveillés depuis un long moment alors qu’ils continuaient de voler l’argent public. De fait, les observateurs se posent des questions : “Pourquoi les pouvoirs publics ont-ils attendu jusqu’au dernier moment, alors que des entreprises faisaient faillite, mettant ainsi en péril des secteurs entiers de l’économie [la betterave sucrière est une ressource très importante pour l’économie biélorusse, elle concerne 450 entreprises dans trois régions] ? Pourquoi n’avoir pas mis un terme à ces pratiques illégales dès le début ?”

Les experts répondent que les autorités ont tout intérêt à avoir un dossier bien fourni sur chacun de ces directeurs ou agents publics, dossier que l’on peut sortir à tout moment, quand on n’a pas reçu sa part, quand on veut se faire pardonner ou quand on a besoin de gestes forts en période électorale pour détourner l’attention des problèmes économiques.

Rappelons que l’élection présidentielle en Biélorussie aura lieu en août 2020. Et que les économistes promettent des temps difficiles à cause des désaccords avec la Russie sur le prix de l’énergie et l’arrêt des importations de pétrole russe.

Anton Khodassevitch

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