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16 février 2020 7 16 /02 /février /2020 06:00

Résultat de recherche d'images pour "film sur l'enlèvement de Getty"

J’ai regardé sur une chaîne du câble : Tout l’argent du monde (All the Money in the World), de Ridley Scott
sorti  en 2017 avec Michelle Williams, Mark Wahlberg, Christopher Plummer, Romain Duris, Timothy Hutton, Charlier Plummer. 2h12.

 

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En 1973, à Rome, la mafia calabraise kidnappe John Paul Getty III, 16 ans. Une demande de rançon de 17 millions de dollars est adressée à son grand-père, John Paul Getty, industriel milliardaire, considéré comme l’homme le plus riche de la planète. Celui-ci refuse de payer, histoire de ne pas susciter de vocations chez les malfrats. Les ravisseurs s’impatientent, coupent l’oreille du captif pour faire pression. La somme est revue à la baisse et le vieil avare accepte d’avancer l’argent : 2,2 millions qui sont déductibles des impôts, les 800 000 restants sont un prêt à 4% consenti au père de l’adolescent.

 

C'est Picsou que l'on crucifie

 

« L’affaire est passionnante, le film trouve son rythme, suivant alternativement les parties en présence. D’un côté, le jeune John Paul Getty III, désespéré, bientôt mutilé, moisit chez ses cerbères, une bande de brutes dont se dégage la figure de Cinquanta (Romain Duris), personnage complexe tiraillé entre empathie et code d’honneur. De l’autre côté, Gail Harris (Michelle Williams), la mère, se démène pour faire fléchir le vieillard avaricieux. Elle est accompagnée dans ses démarches par Fletcher Chase (Mark Wahlberg), un ancien de la CIA qui arrange les bidons de J. Paul Getty et finit par renier son boss, l’excommunier d’un cinglant «Avec tout l’argent du monde, vous restez un vieux fils de pute !».

 

La morale est sauve

 

Ce n’est pas un grand film mais on le visionne avec intérêt. J’ai beaucoup aimé l’interprétation de Romain Duris :

 

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Romain Duris en kidnappeur sensible dans « Tout l'argent du monde »

 

« Plutôt habitué à des rôles de séducteurs ou de jeunes rebelles (L’Arnacœur, L’Auberge espagnole), Romain Duris se distingue cette fois là où on ne l’attend pas. Pour sa première apparition dans un blockbuster, il campe dans « Tout l’argent du monde » un rôle à contre-courant. Celui de Cinquanta, petit mafieux calabrais pris d’affection pour son prisonnier. Le film retrace en effet l’enlèvement rocambolesque du petit-fils du magnat américain du pétrole John Paul Getty. »

 

La suite ICI 

 

Christopher Plummer à la gueule de l’emploi pour camper la vieille ordure avaricieuse de John Paul Getty

 

En fait, Scott voulait à l’origine Christopher Plummer dans le rôle du magnat du pétrole qui devint le premier entrepreneur milliardaire du monde. Mais les studios lui imposèrent Spacey : un curieux retour des choses qui va au bénéfice du film, tant la prestation de Plummer est remarquable, sans que l’on ne sente, à aucun moment, un décrochage d’une mise en images à l’autre.

 

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L'Américain le plus riche dès 1957

 

 

En effet, dès la fin des années 1950, la réputation de l’industriel américain n’est plus à faire. Dès 1957, le magazine Fortune l’élit l’Américain le plus riche. C’est même, à cette époque, l’un des premiers milliardaires en dollars. Grâce à la compagnie Getty Oil, et à la holding spécialisée dans l’hôtellerie de luxe et la télévision qu’il fonde dans les années 1960, il continue de grimper les échelons dans la hiérarchie de la richesse mondiale.

 

Ce titre d'homme le plus riche du monde lui est même attribué par anticipation dès 1961, dans un reportage de Cinq Colonnes à la Une diffusé en France. C'est que John Paul Getty, , est non seulement un capitaliste de première classe, mais aussi un bon communiquant, qui sait mettre en scène sa puissance économique. Ainsi, dans ce reportage de 1961, le journaliste Michel Péricard est déjà reçu « par l'homme le plus riche du monde » dans son château sous haute surveillance de soixante pièces, en Angleterre. « L’homme le plus riche du monde ne vit pas tranquille », prévient déjà l'envoyé spécial, en décrivant les cinq bergers allemands qui veillent au grain, et les systèmes d’alarme qui quadrillent la propriété.

 

Si leur patronyme est devenu synonyme d’opulence dans les années 50, la fortune des Getty s’est bâtie des décennies auparavant.

 

En 1906, George, le père de John Paul premier du nom, décroche le jackpot en investissant dans une des plus grosses réserves de pétrole des États-Unis. Le fils, lui, développe deux passions en grandissant : une fascination pour l’or noir qui lui vaudra de devenir millionnaire à 23 ans, et une obsession pour les nymphettes qu’il paiera au prix fort. Persuadé de son incompétence et voyant d’un très mauvais œil ses multiples divorces, son père ne lui laisse que 500 000 dollars d’héritage à son décès en 1930. « Paul s'est senti blessé et floué à la mort de son père, et s'est forgé une armure protectrice », raconte son biographe Ralph Hewins dans Tout l'argent du monde (de John Pearson, éditions Harper Collins). L’homme d’affaires se donne pour mission de déjouer ses prédictions : il transforme l’entreprise familiale en empire mondial, acquérant des sociétés concurrentes et s’implantant en Arabie saoudite ou au Koweït. Il sera désigné en 1957 l'homme le plus riche du monde par le magazine Forbes, puis en 1966 par le Guinness Book des records (sa fortune est évaluée à 1,2 milliard de dollars).

 

Dans les années 70, John Paul Getty est plus prospère que jamais grâce au boom des prix du pétrole, mais vit en totale autarcie dans son manoir de Sutton Place. Une demeure du 16e siècle, composée de 72 pièces et perdue dans la campagne anglaise, qu’il a achetée au duc et à la duchesse de Sutherland. Il rêve de créer une dynastie, mais sa famille n’est, pour cet homme froid et rancunier, qu’une source de déception : sa belle-fille Talitha Getty meurt d’une overdose d’héroïne le 11 juillet 1971 et son fils aîné George se suicide deux ans plus tard (en ingérant des médicaments et en se poignardant avec une fourchette à barbecue). Quelques mois après, le 10 juillet 1973, son petit-fils John Paul Getty III est kidnappé au petit matin sur la Piazza Navona à Rome. Dans la capitale italienne, le Golden Hippie comme on le surnommait - pour son style bohème et patronyme prestigieux - était devenu une star locale : « il sortait en boîte, courrait les filles, fumait du haschisch et jouait à l'artiste », relate John Pearson. Ce qui n'a pas manqué d'attirer l'attention...

 

 

Deux jours plus tard, sa mère Gail Harris reçoit une demande de rançon de 17 millions de dollars, puis le message suivant : « Chère maman, depuis lundi je suis tombé entre les mains d’un ravisseur. Ne me laissez pas être tué. » Mais voilà, John Paul Getty refuse de payer, croyant d’abord – comme les autorités l’ont un temps soupçonné – à un stratagème de l’adolescent pour lui extorquer de l’argent. Réputé pour son avarice - il avait installé un téléphone payant dans l’aile réservée à ses invités - il fait de son refus une question de principe : « J’ai 14 autres petits-enfants. Si je paie un centime, j’aurais 14 petits-enfants enlevés. » C'est aussi une manière, pour lui, de condamner le mode de vie du garçon : « Sa morale puritaine réprouvait les mœurs prétendument hippies de son petit-fils (...) De plus, il lui en voulait d'être la victime d'un enlèvement parce que cela le mettait lui, le grand-père, dans la ligne de mire de la mafia »

 

L’histoire s’est bien terminée, l’adolescent a été relâché – il n’a toutefois jamais réussi à surmonter le traumatisme et a connu des problèmes d’alcoolisme et de drogue qui ont fini par le tuer. Pour crucifier le Picsou, Ridley Scott lui réserve une fin renvoyant à celle de Citizen Kane: le vieillard erre dans les couloirs de son Xanadu en appelant à l’aide des gens qui ne viendront pas. Il meurt dans son fauteuil en serrant contre lui une Vierge à l’enfant, tableau volé dont il a acquis à prix d’or la jouissance égoïste.

 

Source ICI et  ICI 

Décès du milliardaire
Sir J. Paul Getty Jr ICI

Le milliardaire et philanthrope britannique d'origine américaine Sir J. Paul Getty Jr., est mort jeudi à l'âge de 70 ans, selon son médecin.


Getty, qui soutenait de nombreuses bonnes causes en Grande-Bretagne après avoir renoncé à la drogue, est décédé à l'hôpital londonien où il était soigné depuis lundi pour une infection récurrente à la poitrine, a précisé le Dr. John Goldstone.


«Sa famille aimerait remercier tous ceux qui ont exprimé leur sympathie, qui est grandement appréciée», a fait savoir le médecin dans un communiqué.


Getty avait été fait chevalier en 1986, deux ans avant de prendre la nationalité britannique.


En plus d'un quart de siècle de sa vie passée au Royaume-Uni, ce grand anglophile a donné plus de 200 millions de dollars à de nombreuses oeuvres, y compris la National Gallery de Londres (50 millions de livres/58 millions d'euros en 1985).

"Héritier d'une immense fortune

Décès de John Paul Getty III, héritier à la vie tragique

 

John Paul Getty III, petit fils du magnat américain du pétrole John Paul Getty, marqué à vie par son enlèvement spectaculaire en Italie à l'adolescence, est décédé samedi au Royaume-Uni à 54 ans, selon un communiqué de son fils mardi.

 

"Il va terriblement nous manquer", a indiqué Balthazar Getty, soulignant que son père -resté paralysé à la suite d'une attaque cérébrale en 1981- "n'avait jamais laissé son handicap prendre le dessus sur la vie".

 

Selon son fils, John Paul Getty III, qui avait 2 enfants et 6 petits enfants "est décédé entouré de sa famille".

 

John Paul Getty III avait été enlevé à l'âge de 16 ans en Italie, et libéré cinq mois plus tard après que ses ravisseurs eurent envoyé à la presse une de ses oreilles, décidant la famille à accélérer le paiement d'une rançon.

 

Comme il s'était marié à 18 ans à peine, son grand-père furieux lui avait coupé l'accès à la fortune familiale. Pendant les années qui suivirent, il vécut à Los Angeles où il plonge dans l'alcool et la drogue. En 1981, une attaque cérébrale le laissa paralysé et presque aveugle.

 

Son père, héritier de la fortune familiale, rechignait à régler les soins et sa mère dut lancer une bataille juridique pour obtenir le paiement des soins.

 

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