Nathalie Kosciusko-Morizet prise en photo en train de fumer avec des SDF à Paris. En pleine campagne municipales 2014, cliché publié par VSD, lui avait attiré les foudres des internautes. Romuald Maigneux Elle était surnommée par ses amis mâles de l’UMP « longueurs et pointes »
J’habite Paris, depuis 45 ans, ou presque, un peu banlieusard 3 ans lorsque je travaillais à la SVF à Gennevilliers, ermite dans une maison dans la forêt, 4 ans, car j’y travaille.
C’est un choix. Ne pas avoir à subir la contrainte du transport quotidien, pouvoir profiter de l’offre culturelle de Paris, aller au boulot à vélo, mais c’était accepter de vivre plus à l’étroit. Comme la majorité des Parisiens je ne suis pas un Parisien de souche, suis un émigré de l’intérieur, sans patrimoine, d’abord locataire puis, par un heureux concours de circonstance, marché immobilier en berne, vente par la Ville de Paris de logements sociaux, propriétaire depuis plus de 20 ans.
Le 75, parigot tête de veau, est la tête de turc préférée des provinciaux car il est par construction, arrogant, imbu de sa supériorité, vantard, c’est un privilégié… Pas faux, le parisien en vacances ou de retour au pays, est chiant ; nous sommes dans un pays où tout converge vers Paris : le chemin de fer, les autoroutes, le pouvoir politique, économique, administratif, culturel, c’est la fameuse centralisation jacobine qui a maté les provinces rétives.
Je n’y suis pour rien même si j’ai travaillé 10 ans sous les ors de la République.
Après avoir, pendant les fameuses 30 glorieuses, exporté les couches populaires, celles qui habitaient tout en haut des immeubles et dans les arrondissements à gros numéros, dans le neuf3 et plus loin encore dans les champs de betteraves, Paris, comme le disent les sociologues, se gentrifie, c’est-à-dire qu’il accouche dans les 11 et 12e des fameux bobos.
Je n’y suis pour rien, mon 14e limite 13e, face au métro aérien, n’entre pas dans cette catégorie tout en ne faisant pas partie des beaux quartiers de l’Ouest.
Et pourtant, mon front est barré par l’étiquette : « privilégié ». J’assume j’ai payé mes 80 m2 avec terrasse de 10 m2, à crédit sur 15 ans à des taux qui n’étaient pas ceux d’aujourd’hui. Si les prix de revente sont indécents je n’y suis pour rien : je ne spécule pas.
Bref, en dépit des lazzis, des moqueries, de mon étiquette d’infamie, je suis heureux de vivre à Paris pour y couler une retraite de vieil homme indigne.
Mais Paris c’est le siège du pouvoir, tout ce qui manifeste converge vers Paris pour défiler. Fut un temps où les manifs Nation-République, bien encadrées, par les services d’ordre ne perturbaient guère notre vie. Depuis quelques années, la violence s’est installée et depuis l’irruption des Gilets Jaunes, des Black Block, des grèves à rallonge, des anti-PMA, c’est la guerre dans les rues.
Denfert-Rochereau est souvent un point de départ. Alors, autour de chez moi, c’est fort Chabrol, ça ne me dérange pas trop vu que je circule à vélo mais les chenilles de cars qui crachent leur gaz d’échappement, les sirènes, la brigade motorisée, les pétards, les fumigènes, les lacrymogènes, les haut-parleurs braillards, le feu dans les poubelles, la destruction du mobilier urbain, l’explosion des vitrines c’est d’abord pour notre gueule.
Ça coûte un bras aux finances publiques tout ça.
À qui la faute me rétorquera-t-on ?
Aux gouvernants bien sûr qui ne savent pas négocier, qui se la jouent Thatcher…
Aux extrémistes de Sud, de la CGT-rail et énergie, à la base, la lutte finale, le capitalisme terrassé…
Minceur des effectifs syndicaux, confusion entre défense du service public et défense d’un statut, une opposition inconsistante, sans projet alternatif, des gouvernants déconnectés, un haut patronat vivant dans une autre sphère, pour réformer il ne reste plus que le passage en force que permet la constitution de la Ve République.
Tout ça pour dire que PARIS reste le point de coagulation, de crispation de notre vieux pays et que l’habitant de Paris que je suis, aux prochaines élections municipales, va devoir compter sur un mode de scrutin particulier, que cette ville capitale partage avec Marseille et Lyon.
C’est l’œuvre de Gaston Deferre.
Gaston Deferre, l’indéboulonnable maire de Marseille, le mari d’Edmonde Charles-Roux la romancière d’oublier Palerme, l’ex monsieur X de JJSS et de Françoise Giroud, celui qui avait pris une belle veste à la Présidentielles de 1969, celui sans qui le vorace Mitterrand n’aurait pas fait une OPA sur le PS au Congrès d’Epinay au détriment du vertueux Savary, fut en 1981, l’un des poids lourds du gouvernement Mauroy (Ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, le premier de la liste – il y avait 5 Ministre d’Etat : Nicole Questiaux Solidarité Nationale pour le Cérès, Michel Jobert Commerce Extérieur, le rallié, Michel Rocard le Plan et l’Aménagement du Territoire un placard pour la 2e gauche, Jean-Pierre Chevènement , la Recherche et la Technologie, pour le calmer face à Jacques Delors le réformiste à l’économie et finances.)
Le Tonton savait doser en fonction des courants du PS. Dans le gouvernement Mauroy 2, suite à la marée rose et le ralliement du PCF, Nicole Questiaux sera rétrogradée au profit de Charles Fiterman, n°3, Ministre des Transports.
La grande œuvre du début du septennat de l’homme aux incisives rabotées, hormis bien sûr l’abolition de la peine de mort, fut sans conteste la décentralisation.
Adoptées à partir de 1982, les lois Defferre correspondent à la volonté politique de la gauche, de réaliser une profonde décentralisation de l’administration française. Je ne vais entrer dans le détail de ces textes, ce serait peu digeste, mais simplement souligner que Deferre, maire de Marseille, a pris sa revanche sur la tutelle des Préfets.
« Gaston Defferre avait le soutien et de Pierre Mauroy, qui était un décentralisateur convaincu, et de François Mitterrand, qui avait donné la consigne d'appliquer ses 110 propositions. Le ministre d'Etat était favorable aux communes, tandis que le Premier ministre et son conseiller, Michel Delebarre, étaient des partisans de la région. Quant au président de la République, il était admis qu'il était départementaliste, car il avait été président du conseil général de la Nièvre. Mais il est peu intervenu. Entre tous les échelons de collectivités, Gaston Defferre n'a pas voulu trancher. Il voulait avant tout avancer et ce genre de questions aurait entraîné un blocage.
A l'Assemblée nationale, la droite a ouvert le procès du "démantèlement de l'Etat". En outre, la pérennité du gouvernement socialiste n'étant pas, selon la droite, assurée, nous étions accusés de vouloir créer des fiefs pour pouvoir, plus tard, rebondir localement. Après ce procès politique assez spectaculaire, mené notamment par Michel Debré, le Sénat nous attendait avec l'intention délibérée de retarder l'adoption du texte par tous les moyens. La discussion a effectivement été très longue jusqu'au mois de novembre. A ce moment, nous avons conclu avec l'opposition un accord politique sur la question du statut de Paris. Le gouvernement avait dans un premier temps écarté l'idée de transférer l'exécutif départemental au maire de Paris – à l'époque il s'agissait de Jacques Chirac, qui était aussi le chef de l'opposition. Le jour où Gaston Defferre a donné son feu vert à un transfert de l'exécutif départemental à Paris, la discussion au Sénat a avancé plus rapidement. L'Assemblée nationale a adopté définitivement le projet de loi dans la nuit du 27 au 28 janvier 1982. Nous voulions que la loi soit promulguée avant les élections cantonales de mars 1982 : notre objectif était atteint.
Éric Giuily a été l'un des principaux artisans de la réforme, conseiller de Gaston Defferre de mai 1981 à novembre 1982, puis directeur général des Collectivités locales (DGCL) jusqu'en juin 1986
D’où la loi Paris–Marseille–Lyon
La loi no 82-1169 du 31 décembre 1982 relative à l'organisation administrative de Paris, Marseille, Lyon et des établissements publics de coopération intercommunale, dite loi PML d'après le nom des villes concernées (à ne pas confondre avec PLM, correspondant à la Ligne de Chemin de Fer Paris - Lyon - Marseille), fixe un statut administratif particulier applicable à ces trois villes les plus peuplées de France. Elle a été adoptée dans le contexte de la loi de décentralisation (dite Loi Defferre) du 2 mars 19822.
Les anciennes mairies d'arrondissement sont transformées en structures élues à l'échelon local. Elles ne sont toutefois pas des mairies de plein exercice, et ne lèvent notamment pas d'impôts, mais répartissent les crédits qui leur sont délégués par la mairie centrale.
La loi PLM a été codifiée dans le Code général des collectivités territoriales.
Pour Paris, la loi PLM établit que les deux collectivités territoriales établies sur le territoire de Paris (la commune et le département) sont désormais gérées par des organes communs : le maire de Paris et le conseil de Paris.
Les compétences du maire de Paris demeurent par ailleurs limitées par les pouvoirs spécifiques dont dispose le préfet de police, issus notamment de l'arrêté des consuls du 12 messidor an VIII (qui détermine les fonctions du préfet de police à Paris) et par les textes qui l'ont modifié.
La ville de Paris a été découpée en arrondissements à la fin du XVIIIe siècle. A Lyon, leur création débute en 1852, et ceux de Marseille existent depuis 1946. Mais c'est la loi "PLM" qui a attribué un véritable rôle administratif et politique à ces subdivisions.
Depuis les élections municipales de 1983, chacun des 20 arrondissements parisiens et des 9 arrondissements lyonnais constituait un secteur électoral. A partir de 2020, Paris ne comptera plus que 17 secteurs après la fusion administrative des quatre premiers arrondissements. Fusionnés, ils s'appelleront "Paris Centre". Marseille est pour sa part composée de 8 secteurs électoraux qui regroupent, chacun, deux des seize arrondissements de la ville.
Pour schématiser, on peut dire qu'il y a autant de "mini-élections municipales" qu'il y a de secteurs électoraux. Chaque secteur, selon sa taille, envoie un certain nombre d'élus au conseil municipal.
En même temps que les conseillers municipaux, les électeurs élisent des conseillers d'arrondissement (ou de secteur à Marseille), qui figurent sur la même liste. Ces derniers désignent ensuite en leur sein le maire d'arrondissement. Les conseils d’arrondissement ont surtout un rôle consultatif pour toutes les affaires concernant leur territoire. Ils possèdent toutefois un pouvoir de décision sur l'équipement.
Comment est élu le maire de la ville ?
Comme pour les autres communes, les maires de Paris, Lyon et Marseille sont désignés par les conseillers municipaux élus. Dans chaque arrondissement, les conseillers municipaux sont désignés comme lors d'une élection municipale classique, au scrutin mixte de liste. La liste atteignant la majorité absolue au premier tour, ou arrivant en tête au second, remporte d'office la moitié des sièges. La moitié restante est partagée à la proportionnelle entre toutes les listes ayant dépassé les 5%, y compris celle arrivée en tête.
Prenons l'exemple d'un arrondissement où 12 sièges sont à pourvoir.
Dans l'hypothèse d'un second tour où une liste A l'emporte à 55% sur une liste B, la liste A remporte la moitié des sièges (6 sièges). Les 6 sièges restants sont répartis à la proportionnelle. Soit, dans l'exemple ci-dessous, 4 sièges pour la liste A et 2 pour la liste B. Au final, la liste gagnante obtient donc 10 sièges, contre 2 pour la liste défaite.
Pour remporter la ville, un camp doit gagner la majorité absolue des sièges au conseil municipal.
Aux municipales de 2014 :
Le 23 mars sur l'ensemble des arrondissements, les listes d'union de la droite UMP-UDI-MoDem soutenant la candidature de Nathalie Kosciusko-Morizet à la mairie de Paris devancent d'une courte tête les listes de gauche 35,91 % « Paris qui Ose » 34,40 % défendant Anne Hidalgo pour la succession du maire sortant Bertrand Delanoë, déjouant la plupart des pronostics et démontrant une certaine revitalisation de la droite parisienne, qui profite de son union au premier tour (son score est semblable au total UMP et MoDem de 2008) et de la baisse des listes socialistes. Néanmoins, le rapport de force global reste favorable à la gauche en son ensemble, laquelle est aussi particulièrement dominante dans les arrondissements stratégiques. L'affaiblissement relatif de la gauche à Paris, malgré une dynamique de campagne et un rapport de force en sa faveur, illustre la tendance nationale au fort recul du PS et de ses alliés dans un contexte de grande impopularité du Président de la République et du Gouvernement.
Les listes d'union UMP-UDI-MoDem sont les seules à remporter des arrondissements en un unique tour : les 1er, 6e, 16e et 17e accordent une majorité absolue aux listes conduites par Jean-François Legaret, Jean-Pierre Lecoq, Claude Goasguen et Brigitte Kuster, tandis que Philippe Goujon frôle l'élection au premier tour dans le 15e face à la liste menée par Anne Hidalgo elle-même. Contrairement à 2008, aucune liste de gauche ne fait de même. Toutefois dans les deux arrondissements clefs nécessaire à la droite pour reprendre la capitale, le 12e et le 14e — dans lequel se présente Nathalie Kosciusko-Morizet — les listes «Paris qui ose» sont nettement en tête. Les listes de Nathalie Kosciusko-Morizet et d'Anne Hidalgo sont les seules en mesure de se maintenir dans tous les seize arrondissements restant à pourvoir pour le 30 mars, et ainsi de récolter une majorité absolue sièges au Conseil de Paris à l'issue du second tour.
Les écologistes de Christophe Najdovski arrivent en troisième position dans la ville et améliorent sensiblement leurs résultats de 2008 : Europe Écologie Les Verts progresse de plus de deux points par rapport aux Verts six ans auparavant en récoltant 8,86 % des suffrages exprimés. Le seul maire écologiste sortant, Jacques Boutault arrive nettement en tête dans le 2e arrondissement contrairement à l'élection précédente. Les listes écologistes atteignent ou se rapprochent des 10 % dans la plupart des arrondissements (principalement à gauche) et peuvent ainsi se maintenir dans huit d'entre eux, détenus par la gauche, qui ne leur permettraient néanmoins pas, même dans le cas théorique d'une victoire totale dans ces huit secteurs, d'obtenir une majorité absolue au Conseil de Paris. Ils peuvent fusionner partout excepté dans les 7e, 8e et 15e arrondissements. Les négociations s'ouvrent au soir du premier tour avec le Parti socialiste, ouvrant la voie à une éventuelle fusion avec les listes socialistes et à un désistement de Christophe Najdovski en faveur d'Anne Hidalgo pour la mairie de Paris.
Après la signature d'un accord programmatique entre le Parti socialiste et Europe Écologie Les Verts le lundi 24 mars, les listes socialistes et écologistes sont fusionnées et portent les couleurs de la candidature d'Anne Hidalgo dans les seize arrondissements restant en jeu, conduites par les têtes de listes socialistes du premier tour, excepté dans le 2e arrondissement, où le maire écologiste sortant Jacques Boutault conduit le rassemblement de la gauche et des écologistes.
En revanche, il n'est pas trouvé de terrain d'entente avec Danielle Simonnet qui ne souhaitait qu'un accord technique de fusions tandis que les équipes d'Anne Hidalgo ne voulaient de fusion qu'en cas d'accord programmatique de majorité. Danielle Simonnet se maintient ainsi dans le 20e arrondissement et ses listes ne fusionnent nulle part. Le maintien de la candidature de Danielle Simonnet est également la conséquence d'une rencontre tendue entre Alexis Corbière, Paul Vannier, Sylvie Aebisher, Pierre Yves Legras, Pierre-François Grond, Roland Mérieux du parti de gauche d'un côté, et de Ian Brossat et Igor Zamichei du PCF Paris et de Rémi Féraud et Mao Peninou du PS, de l'autre côté, qui s'est déroulée le lundi 24 mars entre 2h30 et 4h00 du matin, au siège de la Fédération socialiste du PS, pour discuter de l'entre -deux-tours.
En 2020 le paysage a changé :
- Y’a plus de PS ou presque.
- Les écologistes ont le vent en poupe profitant de l’appel d’air créé par la déconfiture du PS.
- En Marche se paie le luxe de 2 candidats : 1 Griveaux sous-produit du PS peu sympathique et Villani, ancien président du comité de soutien d’Hidalgo en 2014, un peu foutraque mais séduisant.
- Les Républicains avec la Dati qui plaît à la NAP.
- La France Insoumise de Mélenchon en proie aux aigreurs du chef et de sa stratégie populiste.
Les sondeurs qui, en temps ordinaire, ont toujours eu du mal à sortir des pronostics fiables pour Paris vont être bien en peine pour tracer une tendance crédible.
Virer en tête ne suffit pas, il faut au second tour disposer de réserves de voix dans les arrondissements stratégiques.
La clé pour Hidalgo ce sont les Verts avec qui elle a gouverné.
Si, En Marche exclut Villani celui-ci deviendra la clé soit pour les Verts, soit pour Hidalgo, Griveaux prendra une belle veste, maintiendra-t-il ses listes ou tentera-t-il de faire liste commune ? Mais avec qui ?
Dati disposera d’une réserve de voix chez les électeurs de droite de Griveaux au premier tour si celui-ci se retire.
L’entre-deux tours va être sportif.
Une certitude, ou presque, le parti présidentiel sera considéré comme le grand perdant.
Une incertitude : les Verts sauront-ils nouer les bonnes alliances pour gagner ou se jetteront-ils dans les bras d’Hidalgo ?
Une tendance : comme Emmanuel Macron Anne Hidalgo risque de bénéficier de l’éparpillement de ses adversaires et des voix de certains électeurs de FI pour qui elle est encore de gauche.
Une constatation : le 14 e sera déterminant, ma voix contera...
Une remarque : aux Municipales de 2014
Nathalie Kosciusko-Morizet dit qu'elle est majoritaire en voix à Paris. Et si elle avait raison? ICI
Je préfère la vraie citation :
« La couronne vaut bien une messe. »
Sully (1560-1641)
Mot sans doute jamais dit par Henri IV, malgré ce qui est souvent écrit - et Paris remplace la couronne, d’où deux erreurs pour six mots. La citation est attribuée à Sully, dans le recueil satirique des Caquets de l’accouchée (1623), satire anonyme. Elle résume la situation de fait et l’état d’esprit du roi qui finira par se convertir au catholicisme. Sully, quant à lui, restera protestant. La religion d’un ministre des Finances n’a pas la même importance que celle du roi de France !
Henri IV fait annoncer sa prochaine conversion-abjuration par l’archevêque de Bourges, le 17 mai 1593. C’est bien joué contre ses ennemis de la Ligue ultracatholique qui tient Paris, avec les Espagnols (nos ennemis).
En effet, deux cas de figure :
- pour garder sa couronne avec qui Hidalgo va-t-elle s’allier au second tour ?
- pour gagner la couronne d’Hidalgo avec qui les Verts vont-ils s’allier au second tour
Affaire à suivre même si Paris et les Parisiens vous sortent par les yeux…
Après avoir lâché Gaspard Gantzer, l’ancienne journaliste préfère soutenir le mathématicien dissident plutôt que les écologistes.