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5 janvier 2020 7 05 /01 /janvier /2020 07:00

Résultat de recherche d'images pour "les jambes de cyd charisse"

Certains de mes fidèles lecteurs s’interrogent : « comment fait-il pour, chaque jour que Dieu fait, pour trouver un sujet de chronique ? »

 

Pour ne rien vous cacher, je ne sais pas…

 

Ça me tombe dessus, comme ça, sans prévenir, en lisant, en baguenaudant, en regardant un film, en écoutant de la musique, en dormant…

 

Je suis comme une poule qui doit pondre son œuf chaque jour, je ponds.

 

Le premier jour de l’année une poche de grisaille humide enveloppait Paris, je suis resté sagement à la maison et j’ai empoigné sur ma pile de livres le dernier James Ellroy La Tempête qui vient.

 

La tempête qui vient par Ellroy

 

On peut penser ce qu’on veut des ricains mais ils nous abreuvent de vrais écrivains, des qui ne se regardent pas le nombril, qui ne prennent pas leur dard pour barbouiller des phrases bien léchées à sucer par les critiques du Monde, de Télérama ou des connards du Point : Gernelle et Béglé… en contractant les deux ça donne Gerbé…

 

À la page 20 je lis « Elmer surveille la maison. Il y a de la lumière à l’étage. Pour montrer ses jambes. Ellen a entrouvert ses volets – malgré le couvre-feu. C’est interdit, mais le résultat est spectaculaire. Tommy G. est un amateur de jambes. Elmer à consulté son dossier à San Quentin et pris la mesure de la situation. »

 

Et là, je me souviens de Charles Denner dans  L'Homme qui aimait les femmes de François Truffaut

 

Résultat de recherche d'images pour "L'Homme qui aimait les femmes de François Truffaut"

 

« Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tout sens, lui donnant son équilibre et son harmonie. »

 

Un de mes films culte, sans doute aujourd’hui politically incorrect.

 

J’ai faim je me fais une carbonara que j’engloutis assis face à l’écran plat de la Télé qui projette un film. C’est mon vice j’adore manger en visionnant des bouts de film, ça booste mes neurones en perdition et ça chatouille mon oreille d’un anglais étasunien.

 

 

Et là je suis tombé sur Cyd Charisse exhibant ses longues jambes dans les bras de Fred Astaire.

 

  Résultat de recherche d'images pour "les jambes de cyd charisse"

 

Je suis addict de pasta mais pas des comédies dites musicales…

 

Exception pour Cyd Charisse !

 

« Lorsqu'on l'a tenue dans ses bras, avait coutume de dire Fred Astaire, qui lui vouait une admiration sans bornes on reste à tout jamais enlacé à elle »...

 

Cyd Charisse, son étrange prénom était né de la difficulté Sid', comme le surnom que son petit frère lui a laissé, incapable de prononcer «sister», que son agent transformera par la suite en Cyd, plus exotique à son goût. Charisse est le nom de son premier mari.

 

Résultat de recherche d'images pour "les jambes de cyd charisse"

 

« Une paire de jambes de diva, un port de tête de ballerine et un je-ne-sais-quoi d'Ava Garner dans l'œillade glamour: Cyd Charisse était taillée pour les superproductions hollywoodiennes des années 50. Pourtant, jamais cette petite danseuse n'eut l'ambition de faire carrière dans le cinéma, et encore moins de devenir une star: «J'aimais travailler et danser. Bien sûr, j'espérais que le public aime mes performances, mais le piédestal sur lequel on m'a mise était insignifiant pour moi».

 

« Née en 1921 à Amarillo au Texas sous le nom de Tula Ellice Finklea, Cyd est une jeune fille très frêle, bientôt menacée par la poliomyélite. Sur les conseils du médecin, son père l'inscrit à un cours de danse classique. Cette discipline lui vaudra un solide bagage technique, le respect de partenaires aussi exigeants que Gene Kelly ou Fred Astaire et une capacité d'aborder les répertoires très variés auxquels elle sera confrontée dans sa carrière: jazz, tango, claquettes et même flamenco. Jusqu'à la fin de sa vie, elle sera fidèle à son entraînement quotidien de danse classique auquel elle doit, en partie, son fameux galbe de jambe. Ses chevilles, tout d'abord assouplies et fortifiées dans des chaussons de pointe, ont ensuite déployé les sortilèges de leur exquise cambrure dans un tourbillon de strass, de plumes et de frous-frous. »

 

« Cette Vénus aérienne et adulée qui tombe dans les bras de Fred Astaire ou Gene Kelly quand ce n'est pas ceux de Robert Taylor, avocat véreux de Traquenard de Nicholas Ray, n'aura jamais dans la vie les liaisons tapageuses d'une Ava Gardner ou les désespoirs amoureux d'une Marilyn.

 

Après son divorce avec Nico Charisse, on lui prêta une idylle avec Howard Hughes avant qu'elle épouse le crooner Tony Martin. Mais toujours, elle mènera une vie aussi réglée que ses chorégraphies. Jusque dans les années 1970, elle hanta les salles de danse et fit même à plus de 50 ans ses débuts à – Broadway dans Grand Hotel. Elle vint même à plusieurs reprises illuminer de sa présence le Festival du cinéma américain de Deauville. »

 

Clap de fin…

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commentaires

P
Très bonne année Jacques et toute mon admiration pour ta production quotidienne.
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