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3 février 2020 1 03 /02 /février /2020 06:00

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Tout fout le camp, le gaulois, black béret, baguette de pain, kil de rouge et calendos est une espèce en voie de disparition faute de munitions.

 

Le black béret qui n’est pas basque, est passé de mode. Le qualifier de basque est une mposture absolue que continue de colporter le digne Robert en dépit des origines béarno-gasconne du berret qu’il atteste dans sa définition. Si voulez faire sortir sa rapière à tout gascon qui se respecte qualifiez de basque son inséparable couvre-chef.

 

6 mars 2010

Le Black béret * c’est 100% made in André Dubosc le winemaker gascon. ICI

 

Le kil de rouge, cher à Roland Barthes dans Mythologies, coulé par la religion des AOC

 

« Le vin est senti par la nation comme un bien qui lui est propre, au même titre que ses trois cent soixante espèces de fromages et sa culture. C'est une boisson totem, correspondant au lait de la vache hollandaise ou au thé absorbé cérémonieusement par la famille royale anglaise. Bachelard a déjà donné la psychanalyse substantielle de ce liquide, à la fin de son essai sur les rêveries de la volonté, montrant que le vin est suc de soleil et de terre, que son état de base est, non pas l'humide, mais le sec, et qu'à ce titre, la substance mythique qui lui est le plus contraire, c'est l'eau.

 

A vrai dire, comme tout totem vivace, le vin supporte une mythologie variée qui ne s'embarrasse pas des contradictions. Cette substance galvanique est toujours considérée, par exemple, comme le plus efficace des désaltérants, ou du moins la soif sert de premier alibi à sa consommation ("il fait soif"). Sous la forme rouge, il a pour très vieille hypostase, le sang, le liquide dense et vital. C'est qu'en fait, peu importe se forme humorale ; il est avant tout une substance de conversion, capable de retourner les situations et les états, et d'extraire des objets leur contraire : de faire, par exemple, d'un faible un fort, d'un silencieux, un bavard ; d'où sa vieille hérédité alchimique, son pouvoir philosophique de transmuter ou de créer ex nihilo.

 

11 janvier 2008

Le Vin et le lait ICI  

 

Ne parlons pas du camembert, c’est la bérézina.

 

20 mai 2018

C’est la triste histoire d’un bon camembert Gillot au lait cru, moulé à la louche, congelé et coincé entre 2 Président dans une armoire de la GD : tout ça pour ça !  ICI 

 

Restait, la baguette de pain !

 

Résultat de recherche d'images pour "Steven L. Kaplan"

 

Vu du Royaume-Uni. C’est la fin de la traditionnelle bonne baguette française

 

Au fil des siècles, la qualité de la baguette, symbole du terroir français, s’est dégradée. Ce quotidien conservateur britannique s’appuie sur l’ouvrage d’un historien américain pour expliquer le phénomène.

 

« La baguette n’en a plus pour longtemps », déplore The Daily Telegraph. En s’appuyant sur l’ouvrage de l’historien Steven L. Kaplan, le quotidien britannique conservateur dresse un bien triste constat :

 

Image associée

 

La France est en train de perdre la bataille pour sauver le bon pain, car la renaissance toute gauloise d’une élite de boulangers* n’a pas suffi à détrôner l’insipide baguette blanche.

 

Selon le spécialiste, l’hexagone serait confronté à « une conjugaison insurmontable de facteurs, allant de la mondialisation à la complaisance, boulangers et consommateurs ayant cessé de se soucier de la qualité de la miche, s’ils sont même encore capables de l’apprécier ».

 

Baisse de la consommation

 

Cela fait des années que l’Américain prévient, “la qualité est en chute libre !” Le “déclin” remonterait “aux années 1920, avec le passage d’un processus de fabrication lente à base de levain à un système plus rapide avec de la levure”. Et “la mécanisation des années soixante” aurait “accéléré la dégringolade vers un pain de plus en plus insipide”. Résultat ? Une baisse de la consommation : on est passé d’une moyenne de 600 grammes de pain consommés par personne et par jour à la fin des années 1880, à seulement 80 grammes aujourd’hui.

 

Pourtant, un espoir était né au début des années 1990, ajoute The Daily Telegraph : le gouvernement avait en effet publié un décret pour créer le label pain de tradition française défendant la recette typique.

 

Parallèlement, les minotiers ont proposé de la farine de meilleure qualité, et le célèbre boulanger parisien Lionel Poilâne a associé la production à grande échelle à des pratiques artisanes, comme une fermentation lente à base de levain et la cuisson au four à bois.

 

Mais cela n’a pas suffi et « au lieu d’une augmentation d’ensemble de la qualité du pain, le décret n’a déclenché qu’une renaissance de niche dans les rangs d’une élite de boulangers incroyablement imaginatifs et audacieux, dont certains des pains sont si bons qu’ils sont à mettre sur le même plan que des vins comme un Cheval Blanc ou un Château-Latour ».

 

Baisse de la qualité

 

Par conséquent, si quelques boulangeries proposent de la qualité, nombreuses sont celles qui « continuent d’offrir un pain médiocre aux Français », note le quotidien britannique. Et le comble, c’est que ceux-ci s’en contentent volontiers. Pour l’historien Kaplan, « la mondialisation en est en partie responsable” puisqu’“elle a profondément sapé le terroir – cet attachement des Français au goût local et national – et généralisé l’envie de consommer des produits mous et moelleux qui ne nécessitent pas de mâcher ».

 

Mais ce serait aussi « la fin du règne hégémonique » des Français en tant que « source des arts de la table, domaine qu’ils dominaient depuis le XVIIe siècle », juge encore The Daily Telegraph. En témoignent les résultats de la dernière coupe du monde de boulangerie qui a eu lieu à Paris ce mois-ci : sur le podium, on a retrouvé la Chine, le Japon, le Danemark… mais pas de Français !

 

*en français dans le texte

 

Rassurez-vous il nous reste le vin qui pue...

 

 

  • STEVEN L. KAPLAN, Raisonner sur les blés. Essais sur les Lumières économiques, Paris, Fayard, 2017, 868 p., ISBN 978-2-213-67116-1
  • Arnaud Orain ICI
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commentaires

P
Comme souvent, c'est l'étranger qui se bat pour un patrimoine dont nos zélites se foutent, comme de l'an quarante ( et ce n'est pas qu'une expression )<br /> Dans son faire part teinté d'une grinçante nostalgie le Taulier oublie la charentaise dont la dernière usine vient de fermer. Mais c'est un moindre mal, car si ce chausson national à fait le bonheur du retraité, il devenu totalement obsolète. Avec Macron il est évident que nous sortirons tous du monde du travail les pieds devant.
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