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29 décembre 2019 7 29 /12 /décembre /2019 06:00

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Les studios photos c’est fini maintenant c’est selfie posté sur Face de bouc.

 

Le premier accroc au studio photos fut le photomaton pour se tirer le portrait afin d’orner d’une photo d’identité sa carte d’identité, son passeport, sa carte orange, sa carte vitale…

 

Puis vint la Bérézina : le numérique tua l’argentique, Kodak y laissa sa peau.

 

Enfin, le smartphone oublia qu’il était un téléphone…

 

Les mémoires, les cloud sont bourrés de photos…

 

Reste tout de même les photographes scolaires avec tirage papier pour faire plaisir aux papys-mamys, ceux qui font les mariages : l’album que les heureux époux s’empresseront d’oublier avant de divorcer…

 

À la Mothe-Achard, tout près de la pharmacie Denis, le studio photos était tenu par Mr Neau mais chez les Berthomeau on ne fréquentait que le studio Ferlicot à la Roche-sur-Yon. Aux dires de ma mère ce dernier était un artiste alors que le père Neau, avec sa blouse grise, avait tout du besogneux. Toute charité chrétienne mise à part elle n’avait pas tort vu la qualité des photos affichées dans la devanture du père Neau : mention spéciale pour les mariés…

 

Face à ce désintérêt, la fille du père Neau me tirait la gueule mais ça ne me dérangeait guère, la charité chrétienne, dont j’étais et je suis dépourvu, m’interdit de vous dire pourquoi.

 

Le gros appareil à plaques sur son trépied, la grande bâche noire sous laquelle le photographe mettait au point, la poire, souriez le petit oiseau va sortir, on ne disait pas alors cheese dans nos contrées reculées.

 

Résultat de recherche d'images pour "appareil photo ancien à pied"

 

Papa avait un Kodak à soufflet.

 

Résultat de recherche d'images pour "appareil photo kodak à soufflet"

 

J’ai un carton plein de photos, de Ferlicot, de papa, des photos de classe, moi en communiant… mes parents jeunes et beaux…

 

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L’idée de cette chronique m’est venue à la lecture, façon de parler, d’un livre consacré à Kasimir Zgorecki photographe polonais, opérant à Rouvroy dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

 

 

« Kasimir Zgorecki n’est pas un artiste. Il fait partie de ces milliers de photographes dans le monde qui ont œuvré dans leur quartier, dans leur commune. Ils ont photographié les grandes étapes de l’existence des habitants : les baptêmes, les communions, le service militaire, le mariage et tous les petits événements qui font la vie des localités. »

 

« L’entrée de l’immeuble se faisait par un magasin, avec ses vitrines et son large comptoir. Derrière celui-ci et sur tout le rez-de-chaussée s’étendait un vaste espace de prises de vues pouvant accueillir un mariage et son cortège. Il y avait du matériel photographique professionnel : des flashs électroniques des années 1970, des trépieds et appareils de différents formats. Dans le fond du studio, une porte donnait sur un laboratoire pour le traitement de l’argentique noir et blanc, avec le matériel pour un travail de développement et de tirage artisanal : chambre noire avec agrandisseurs, des bacs de plusieurs formats, une pièce humide avec un large évier pour le lavage des épreuves, de quoi sécher et aplatir le papier… »

Frédéric Lefever

 

KASIMIR ZGORECKI

LOUVRE-LENS

 

En écho à l’exposition Pologne, le Louvre-Lens présente au Pavillon de verre une exposition consacrée au photographe Kasimir Zgorecki (1904-1980), qui s’est attaché à mettre en lumière la vie des travailleurs émigrés polonais au début du 20ème siècle. 

 

En septembre 1919, au lendemain de la signature d’une convention entre la France et la Pologne, de nombreux travailleurs polonais arrivent dans le bassin minier du nord de la France. Kasimir Zgorecki fait partie de cette diaspora polonaise. Chaudronnier de formation, il ne travaille que six mois dans les mines, avant de se tourner vers la photographie professionnelle. En 1924, il reprend l’atelier-librairie de son beau-frère photographe, qui l’initie aux rudiments de la technique. Durant la période d’entre-deux-guerres, l’activité de Kasimir Zgorecki connait une ascension fulgurante et une période particulièrement intense. Il se plait à portraiturer les émigrés polonais partis loin de leur pays, en gardant trace de leur histoire intime, en immortalisant leur réussite personnelle, en rendant palpable leur existence et en révélant leur quotidien à la fois sobre et touchant. 

 

L’exposition présente une centaine de photographies en noir et blanc – tirages modernes, tirages techniques et originaux réalisés par l’artiste. Ils viennent témoigner de la vie de cette communauté polonaise émigrée, soucieuse à la fois de montrer ses capacités d’intégration et de réussite, et de garder vivantes ses traditions.  

 

Maintenant ce n’est plus qu’un clic.

 

Instantanéité !

 

Qu’avons-nous gagné ?

 

Du temps !

La minute de nostalgie avant l’arrivée de la der de la décennie : « ha que j’étais beau quand je posais nu chez Ferlicot ! »
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commentaires

B
La photographie<br /> <br /> Chez mes parents, il n' y avait pas d'appareil photo . Quand on avait besoin, on allait chez « Gaubard », le photographe de Mareuil. C'est aussi lui qui assurait la « couverture » des banquets, les mariages et des évènements marquants de la vie du bourg. J'allais parfois chez Pierrot, le fils du « reporter-photographe ». À gauche de l'entrée se trouvait le salon où son père réalisait photos d'identité, de mariés, de communiants, etc., à l'aide d'une énorme chambre photogra-phique arc-boutée sur son trépied réglable devant un décor de rideaux et de guéridons ornés de plantes vertes et d'arums. Je me demandais pourquoi il se cachait derrière sa boîte sous un drap noir avant de vous « tirer le portrait » en vous demandant de guetter la sortie improbable du petit oiseau. Son laboratoire se trouvait à main gauche quand on sortait sur la terrasse côté jardin. Pierrot m'y avait fait rentrer et j'étais assez intrigué par cette petite pièce sans fenêtre aux murs et au plafond peints en noir mat, éclairée par une ampoule rouge. Sur une paillasse de faïence trônaient des appareils que Pierrot me nommait : l'agrandisseur, le margeur, la glaceuse, le massicot, les cuves Patterson et leurs spirales qui servaient au développement les pellicules format 120 et 620 et des flacons aux étiquettes mystérieuses : révélateur, hyposulfite, bain d'arrêt... Des bacs de tailles et de couleurs variées s'entassaient sur la paillasse d'un évier empli d'eau où flottaient encore des photos. Des films développés et des tirages en noir et blanc se balançaient sur des fils, maintenus par des pinces métalliques comme des chaussettes à sécher. Je récupérais dans la poubelle les bandes de papier rouge ou jaune, enveloppes protectrices numérotées des films Kodak ou Agfa-Gevaert, dont je faisais des épées télescopiques en les enroulant, et les bobines vides à axe de bois et flasques métalliques qui constituaient d'excellentes roues pour mes petits chariots à élastique. Que pouvait-il bien se passer dans cet antre ? J'étais très curieux de toute cette « cuisine » chimique à laquelle je ne comprenais rien. Même si on m'avait expliqué à l'école qu'un appareil-photo fonctionnait comme mon œil, je ne voyais pas bien le rapport entre cet organe et la photographie et ne comprenais pas ce qui se passait entre le clic de l'obturateur et l'image finale... <br /> Il y avait aussi tonton Mimi, le frère de ma mère, à qui on doit les quelques clichés d'enfance et de vacances à Croix-de-Vie qu'il a immortalisées à l'aide de son Kodak, comme disait maman, un 13x9 à soufflet. Pour mes 14 ans, on m'a offert un Photax 6x9, une simple boîte en bakélite dont on dévissait l'objectif, avec laquelle il suffisait de viser et d'appuyer après avoir choisi l'option « soleil » ou « nuage » ; il m'a servi jusque dans les années 70. Plus tard, je lui ai ajouté un flash à ampoules de magnésium. C'est avec lui que j'ai fait les photos de nos enfants-bébés. On ne photographiait pas n'importe quoi à l'époque car ça coûtait cher et on hésitait longtemps avant d'appuyer sur le déclencheur. Ce qu'on s'apprêtait à photographier en valait-il la peine ? On apportait au photographe le rouleau de pellicule et, quelques jours plus tard, on allait chercher les photos tirées au format 6x9 ou 6x6 par contact sur papier glacé, grande marge blanche aux bords crantés frappés de la signature en relief de l'artiste, « Studio Gaubard », avec, dans un compartiment de la pochette jaune-rouge des grandes enseignes américaine ou belge, le négatif plié en accordéon. De la prise de vue à la photo finie, il y avait un mystère qui donnait à l'artisan une dimension de magicien, voire de sorcier et que je me promettais d'élucider un jour. <br /> En 75, j'ai eu envie satisfaire mon envie et ma curiosité photographiques, un peu aussi dans un but pédagogique après avoir lu quelques ouvrages sur le profit qu'on pouvait en tirer en classe ( où plus tard j'installerai un labo). C'était le début des « Reflex », le plus célèbre était le Canon FT b, mais son prix le rendait inaccessible à un modeste instituteur. J'avais fait l'acquisition de plusieurs ouvrages techniques et bientôt la sensibilité ASA, les focales, la profondeur de champ, les ouvertures de diaphragme et les temps d'exposition n' eurent plus aucun secret pour moi. D'autres part je m'étais abondamment documenté sur le travail du labo, les produits chimiques, les qualités et gradations de papier ( Ah, l' Ilfomar ! ), les trucs du développement et du tirage, le grain, la solarisation ... car, si je me mettais à la photo, c'était pour tout maîtriser, depuis la prise de vue jusqu'au résultat sur papier. <br /> Le labo a trouvé sa place dans une petite pièce inutilisée de la grande maison que nous louions à Venansault, avec agrandisseur, margeur, bacs, cuve Paterson, pinces etc...J'ai pu acheter, sans trop entamer le budget familial, un Yashika MG1 doté d'un très bon objectif 35/2,8, d'un télémètre couplé et à calcul automatique de l'exposition avec priorité au diaphragme. J'ai commencé à mitrailler femme, enfants, chats , élèves, objets et paysages, et tout ce qui me paraissait insolite ou digne d'intérêt et à regarder le monde en fonction du cadrage. Je me suis aussi essayé à la chasse, mais sans grand succès, faute de posséder l' appareil et l'objectif adéquats. J'avais un faible pour les brumes et les étendues inondées du Marais Nord, les ciels nuageux, les ports de pêche, les plages désertes, les barrières de champ, les arbres morts, les vieilles maisons, les ruines, les instruments aratoires à l'abandon, les épouvantails. <br /> Un an plus tard, grâce aux indemnités touchées pour un stage pédagogique (comme quoi la pédagogie a du bon !), je me suis offert mon Canon AT 1 qui depuis a pris des milliers de clichés sur diapo ou, pour le noir et blanc, du Ilford FP 4 ou HP5 24x36 que j'achetais en boîtes de 60m et que je bobinais moi-même et conservais dans le frigo avec les films exposés attendant d'être développés. Petit à petit, le 50mm d'origine s'est trouvé complété d'un 28, Puis d'un 135, puis d'un zoom 70/200, puis d'un doubleur de focale et de bagues-allonges. Un pied s'est vite révélé indispensable, puis un flash et un grand sac pour trimballer tout ça partout où j'allais. Plus tard, j'ai rajouté un CANON Ftb acheté d'occasion pour avoir un deuxième boîtier chargé avec un film de sensibilité différente ou d' une pellicule diapos. Je viens de dégoter «chez» Emmaüs, un appareil « culte » un CANON F1 équipé du magnifique 55 mm/1 : 1.2, complété du zoom Canon 85/300 pour une somme dérisoire, l'appareil légendaire des pros dans les années70/80 qui, à l'époque coûtait plus d'un mois de salaire d'un instit. J'ai aussi longtemps rêvé d' un moyen format. On m'a même proposé un jour, en 78, un Hasselblad 500 C 6x6, l'appareil mythique de la Mission Appolo, équippé du fameux objectif Zeiss PLANAR de 80 mm, ouvrant à 2,8 , visée reflex et dos interchangeable. Malheureusement, son prix, même d'occasion, n'était pas dans mes moyens. J'ai passé des heures passionnantes dans l'obscurité rougie par l'ampoule inactinique à tirer et agrandir des milliers de photos. J'ai arrêté au début des années 2000, faute d'avoir installé un labo dans notre nouvelle maison. Puis la photo est devenue numérique. Je m'étais bien promis de ne jamais acheter un APN. L'instantanéité, l'automatisme intégral, la possibilité d'effacer ce qu'on trouve raté, les 100, 200 prises de vue sur la carte mémoire 2Go, le stockage sur l'ordinateur, tout ça ne m'intéressait pas vraiment. Depuis, j'en ai acquis un, un Canon Power shot SX 120 pas trop mauvais et je m'en sers vaguement, miraillant comme tout le monde tous azimuths et stockant des milliers de JPEG, collection dérisoie et superflue. Le livret d'utilisation de 150 pages indique un nombre de réglages si impressionnant qu'il est impossible de les mémoriser. Il lui manque seulement la fonction « téléphone ». J'ai réglé l'appareil une fois pour toutes sur « auto ». Il m'arrive d' appuyer par inadvertance sur un bitonio, et tout change, mode d'affichage, nombre de pixels, gestion des couleurs, etc... Je dois alors faire appel au manuel. Je n'ai pas l'impression de faire des photos. Elles s'accumulent dans des dossiers sur mon ordinateur, mais ne voient jamais le papier. Je me demande combien de temps ça va se conserver. J'ai bien peur que leur durée de vie ne vaille pas les bons vieux tirages argentiques. Je possède encore des plaques du début du XXè siècle de l'arrière grand père de Dominique et des négatifs 13x9 du tonton remontant aux années 30. S'ils avaient connu le numérique, je ne suis pas certains que leurs photos seraient venues jusqu' à moi. Et puis, il manque une dimension, celle du temps et de la patience. Un 36 poses pouvait rester des mois dans le boîtier avant d'être fini. Au développement, on avait la surprise de redécouvrir ce qu'on avait pris des semaines auparavant, et qu'on avait parfois oublié. La planche contact permettait de choisir les clichés qu'on jugeait les plus réussis. Et il y avait le développement patient dans la cuve Paterson. Le lavage, le séchage, puis le passage dans la petite fenêtre de l'agrandisseur, l'étude du contraste du négatif projeté sur le plateau du margeur, le choix de la gradation du papier ; brillant ou mat ? (sachant que le brillant donne des noirs plus profonds), le tirage d'essai par bandes, l'attente dans le bain révélateur, le fixage, le lavage ; important le lavage, pas que ça jaunisse en vieillissant.... Du temps, donc, de la patience et du doigté. Un négatif réussi pouvait être agrandi indéfiniment, révélant parfois un grain qui apportait sa note particulière à la photo. Les « ratés » étaient parfois repris des années après et retrouvaient une chance de faire connaissance avec le papier. Et puis, quoi de plus beau qu' un Reflex argentique. La prise en main, le poids, le levier d' armement, le bruit du rideau obturateur. Le Canon F1( 1,2 kg avec le 55mm )ça c'est de l'appareil -photo qu'on sent dans la main. C'est du sérieux. Je sais bien qu'il existe des APN haut de gamme, avec lesquels on fait d'excellentes photos. Mais qu' est- ce que la photo quand on peut tout changer avec un bon logiciel. Et puis, sur mon petit Power shot, le viseur me manque, peut-être mon côté « voyeur à travers le trou de la serrure ». On regarde l'écran et non pas le sujet. Ça enlève de la vie à l'acte. La photographie est un moyen d' expression qui permet au photographe de traduire un ressenti, une émotion, et éventuellement de la transmettre. L'appareil n'est qu'un outil. Le numérique, j'ai l'impression qu'il pourrait se passer de moi. La photo obtenue est exactement ce que vous avez vu sur l'écran. La créativité me semble absente dans ce rôle de simple presse-bouton. Ce n'est pas un truc pour faire de la photo mais pour fabriquer des images et c'est à la portée de n'importe qui peut acheter ce pur produit de consommation. J'ai découvert récemment qu'on pouvait programmer le son produit quand on appuie sur le bouton, et imiter celui si caractéristique du vieux Réflex. Jusqu' où va la frime, quand même !
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P
Petit parallèle . A Strasbourg ville de mon enfance, il y avait également un photographe plus artiste que les autres. C'était Carabin, fils de l’artiste François-Rupert Carabin sculpteur, et photographe né en Alsace, partageant son temps entre Paris et sa terre natale. Mon père avait le même type d’appareil photo mais de marque Voigtländer un 6/6 qui faisait de fabuleuses photos. <br /> Dans ton bref historique, cher Taulier, il me semble que le Brownie Flash de Kodak manque à la liste. Il fit pourtant les beaux jours des cadeaux de communion solennel. Manque aussi peut être le Polaroïd qui revient à la mode lui en, pour ce que j’en sais, permettant un tirage papier immédiat des photos numériques sur smerdephone.<br /> Je reconnais sans hésitation certaine qualité à la photographie et surtout, aux photographes. Sans eux, pas de portrait de Baudelaire, pas de souvenir du Paris d’autrefois de Atget. Pas de photos graves ou sinistres des correspondants de guerre, des ouvertures des camps de la mort ou plus amusantes, comme celles trafiquées du bloc communiste. En chine cela aurait donné<br /> Coucou : Deng Xiaoping – a plus Deng – coucou Deng – a plus Deng – et pour finir Deng partout. Pas de souvenir de famille non plus et de ces belles séances chez grand mère qui nous fait découvrir les « albums de famille » Tu vois, ça c’est ton père – Ah bon il était déjà gros ?<br /> ( A quand la photo de bébé Taulier, nu sur un coussin avec un beau nœud bleu autour du ventre ? Déjà sollicitée, se me semble dans une précédente chronique où le chérubin nous était exposé.)<br /> Ce qui ne cesse de m’étonner c’est l’usage du smerdephone en matière de photo. Que de milliard de photos dans les nuages. Pourquoi faire ? Quand vais je avoir le temps de les trier les classer et surtout les regarder à nouveau ? Et si je le fais, quel temps perdu car quand vais je les regarder. Pratiquement jamais. Ma collection de cassette vidéo ou de DVD est là, c’est rassurant. Je peux les regarder quand je veux. C’est à dire, dans les faits, jamais.Et on passe à autre chose.<br /> Dans ce cas l’usage de la photo est stérile en plus du temps perdu. Comme le téléphone portable il présente le même défaut ,celui de n’être nulle part. Je ne suis pas avec mon interlocuteur puisque je lui téléphone. Mais je ne suis pas ici non plus puisque je suis avec mon interlocuteur. Pour la photo, c’est pareil. Je ne goute ni ne savoure le paysage puisque je suis en train de le photographier. Et s’y d’aventure je regarde les photos plus tard je me souviendrai d’avoir photographié ce que je vois mais pas de souvenir de ce qu’il fallait voir. Encore plus vain pour les selfies car c’est moi qui occupe tout l’écran. Moi qui me ballade partout avec moi ! Me v’là rassuré non ? J’suis bien là. Ou ? Mais nulle part voyons sauf sur ton écran.<br /> Quand je pense que de génération en génération de smerdephone des ingénieurs et techniciens concocte de minuscules objectifs plus performants à chaque fois. Tout ça pour ça ! Quel gâchis, quel gaspillage !<br /> Que tu crois pôv pomme ! Ce n’est que du marketing, rien que du marketing…
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