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18 décembre 2019 3 18 /12 /décembre /2019 06:00

L’image contient peut-être : texte

Comme titre foutraque il va falloir se lever de bonne heure pour faire plus racoleur…

 

Elle court, elle court la banlieue un excellent film de Gérard Pirès, à la fois très réaliste et documentaire même à certains instants, et qui pourtant échappe au banal en introduisant un vrai grain de folie. Sorti sur les écrans en février 1973, avec la délicieuse Marthe Keller.

 

Résultat de recherche d'images pour "elle court elle court la banlieue"

 

Ça ne date pas d’hier que Paris a viré sa classe moyenne en banlieue, alors les transports c’est la galère journalière !

 

J’aurais pu vous servir  À pied, à cheval et en voiture sorti en 1957 mais là je me serais fait dézinguer par les intellos du clavier.

 

Résultat de recherche d'images pour "à pied à cheval et en voiture (1957)"

 

Ils pullulent, pire que la vérole sur la soutane du bas-clergé, le cul bien logé dans leur fauteuil ces révolutionnaires de papier mettent le feu sur les réseaux sociaux à propos des régimes spéciaux.

 

Ce sont des je pense comme…

 

C’est confortable !

 

Bien évidemment, ils laissent le soin à la cotriade syndicaliste le soin de faire grève, d’occuper la rue car eux ils n’ont pas le temps de défiler, les affaires sont les affaires. Ils sont solidaires de la classe ouvrière, mention spéciale pour un « critique gastronomique de seconde main » qui liche chez les triples étoilés, lieu dont on sait que ce sont les cantines du peuple.

 

Moi qui suis un double privilégié : propriétaire dans le 14e et retraité aisé, je lis avec attention les leçons de ces révolutionnaires en peau de lapin et je me garde bien de ramener ma fraise de veau.

 

Autre privilège, si tant est que s’en fut un, ça fait 40 ans que je fais du vélo à Paris. L’autre matin sur le pont d’Austerlitz, là où habituellement nous sommes 2 ou 3 pékins dans le couloir de bus, j’avais l’impression d’être un porteur d’eau dans le peloton du Tour de France.

 

Une seule remarque, j’ai toujours été très réservé à propos des discours en défense du Service Public qui se résument dans le maintien d’un statut. C’est du pain béni pour les libéraux et leurs héritiers dit néo-libéraux.

 

Je ferme le ban !

 

J’ouvre le poulailler !

 

Le 13 février 2013 je titrais

Le Taulier fait la meilleure poule au riz de Paris et il boit bon aussi

 

Vantard le Taulier quand y dit qu’il est le roi de la poule au riz de Paris ? Pas si sûr, n’en déplaise à ceux qui pensent qu’à part caresser sa souris dans le sens du poil il ne sait rien faire de ses dix doigts, car y sait maîtriser mes fondamentaux de la tortore qui vous ravit le corps. Démonstration !

 

Dès que le mercure se paye une déprime, qu’il dévisse au-dessous de zéro, un temps d’engelures que je n’ai jamais eu, qu’on se caille les miches ou les glaouis, me prends des envies, des folies de viande bouillie : au choix le pot-au-feu ou la poule au riz. L’avantage avec la viande bouillie c’est que par définition elle te permet de faire du bouillon, du bouillon gras avec plein de yeux dedans. Comme dirait les génies du marketing, genre Findus revisité par le couple débile de chez le jeune Leclerc, c’est un 2 en 1. Chez moi c’est encore plus car j’y mitonne des suppléments.

 

La suite ICI 

 

Le 29 février 2012 j’avais ouvert la voie :

Le temps des pot-au-feu est revenu : je vote sans hésiter au premier tour Henri IV car Paris vaut bien une poule ! ICI 

 

Comme le sieur PAX, à juste titre, ironise sur mes marronniers, je confirme et je signe :

 

6 décembre 2017

« Ah si vous connaissiez ma poule*… vous en perdriez la boule…» ICI 

 

La semaine dernière j’ai dit à des amies : « Et si je vous faisais une poule au pot ? »

 

Pris au mot je me suis enquis auprès du Coq Saint-Honoré  ICI le must de la volaille à Paris de la disponibilité des poules. Au téléphone il me fut répondu que je devais la commander ; la poule n’a sans doute plus la coté à Paris en dépit d’Henri IV. Je commandai une belle poule au sol (les autres sont en cage). Le jour dit je traversai la Seine avec beaucoup de difficulté car y’avait défilé.

 

Ma poule, d’origine vendéenne, pesait 2 kg 5, bien en chair ma poule, temps de cuisson 2 h 30.

 

Ensuite direction Terroirs d’avenir rue du Nil pour les légumes.

 

Direction cuisine : voir photos.

 

 

Avec le bouillon j’ai fait cuire du riz Arborio.(j’ai oublié dans le feu de l’action de faire une photo)

 

Tout le monde m’a dit bravo !

 

J’ai fait des heureux avec ma poule au riz…

 

Nous avons bien mangé, bien bu, merci petit Jésus.

« Ça hurle et ça klaxonne. Les gens deviennent des bêtes ! » : plongée dans le chaos urbain d’un Paris éprouvé par la grève ICI

La mobilisation contre la réforme des retraites, lancée le 5 décembre, met à l’épreuve les nerfs des automobilistes et des usagers des transports en Ile-de-France. 

Sur un quai du RER B, à Paris, le 9 décembre.

Réforme des retraites : quatre questions sur le chiffre de "42 régimes spéciaux" (souvent cité mais inexact) ICI

Il existe 42 régimes de retraite distincts, qui doivent être fusionnés en un système unique, mais tous ne sont pas des régimes spéciaux.

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commentaires

P
Tout doux mon bon Taulier. Le temps de l'ironie (douce l'ironie, douce) est passée. Fine mouche tu as su avancer des arguments imparables. Il faut penser aux nouveaux arrivants ! Effectivement, arrêtons de se prendre pour le centre du monde, d’autant que cela permet de se plonger sans effort dans dix ans d'archives. Alors ne maronnons plus contre les marronniers du Taulier. Ne pas ramener sa fraise d’accord mais évoquer la poule au pot n’est ce pas faire rentrer par la fenêtre la fraise à qui on a fermé sa porte. Qui a popularisé la poule au pot ? Le bon roi Henri. A quoi les écoliers reconnaissent il ce bon roi ? A son col particulier que l’on appel fraise. Et voilà. <br /> Quand on prend une décision politique il faut s’assurer qu’elle soit bien comprise. Ainsi cette bonne ménagère qui servait chaque jour une poule au pot à son mari le vit soudain se lever de table et fuir hébété dans l’escalier. La pipelette qui le vit courir devant sa loge, le couteau à la main, l’apostropha « Ou courrez vous comme ça M’sieur Ravaillac ? » ( wouarf wouarf wouarf )
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