Monte-charge hydraulique conçu en 1867 par Léon Édoux
Les couples célèbres m’ont toujours fasciné : Rivoire&Carret, Jacob&Delafon, Panhard&Levassor, Fleury&Michon, Saunier-Duval, et d’autres que j’oublie mais Roux&Combaluzier est lui entré dans la langue populaire ou familière « synonyme d'une sorte de gémellité, avec une nuance de rudesse reliée à l'industrie métallurgiste. »
Pour preuve certains parlent par exemple des « Roux et Combaluzier » de la critique gastronomique, ils parlent de deux inséparables, et en même temps comme dirait le Président, d'un certain manque de finesse, suivez mon regard pour la critique du vin.
Frédéric Dard, dans San Antonio : « Je le laisse enfilocher sa prise et je me fait surélever de quatorze étages par les soins attentifs de la maison Roux Combaluzier »
« Je suis intercepté par une dame plus forte qui me dit d’un ton rogue que c’est complet. Cette personne ne doit pas acheter ses soutiens-gorge chez Scandale, mais plutôt chez Roux-Combaluzier »
L’histoire de l’ascenseur commence en 236 avant J.C. avec Archimède, ce génie d’alors de la science et de la mécanique, qui avait mis au point un treuil comportant des cordes et des poulies, la corde s’enroulait sur un tambour actionné par l’homme.
Puis on parla de monte-charges jusqu’à ce que Léon Édoux, ingénieur invente le mot « ascenseur » pour nommer l’élévateur hydraulique qu’il conçoit dès 1867. Il équipera d’un tel appareil la Tour Eiffel, afin d’en relier le deuxième étage à son sommet, (hauteur de 160,40 mètres vitesse de 80 cm/s) celui-ci est dû aux efforts conjoints de lui-même et des frères Otis qui ont succédé à leur père. Cet ascenseur fonctionnera jusqu’en 1983.
« Intelligent et laborieux, mais prétentieux, brusque et plein de vanité » écrivent les maîtres du jeune Félix Léon Édoux, alors scolarisé au Petit séminaire de Montmorillon. Un sacré caractère qui fera de ce gamin, né à Saint-Savin le 29 mai 1827, un ingénieur brillant, inventeur d’un monte-charge hydraulique qu’il baptisera ascenseur, définitivement passé dans le langage courant.
Après un passage au collège royal de Poitiers (actuel Henri-IV), Félix Léon entre à l’École centrale en 1847 dont il sort, trois ans plus tard, diplômé comme ingénieur des Arts et manufactures. Il bourlingue un peu pour les Mines du Nord puis pour les Chemins de fer du Midi avant d’être chargé de mission sur des gisements métallifères d’Espagne puis d’Algérie.
A son retour en France, dans les années 1860, il s’installe comme ingénieur civil à Paris, et il est alors frappé par les moyens rudimentaires utilisés pour hisser les matériaux lors d’édification d’immeubles. Il conçoit alors un monte fardeau hydraulique pour lequel il déposera un premier brevet en 1864. N’en suivront pas moins de 37, jusqu’en 1912, d’abord en son nom puis ensuite en celui de sa société Édoux et Compagnie qu’il installe à Vaugirard.
Mais curieusement aucun ne concerne son premier élévateur hydraulique, qu’il nomme «ascenseur», et qu’il présente en 1867 à l’Exposition universelle de Paris. Un concept qui se compose, à l’époque, d’une cabine supportée par une colonne, fermée à son extrémité inférieure et qui s’enfonce à la manière d’un piston dans un cylindre vertical. Un procédé qui rencontre un succès considérable et qui permet au public d’accéder au Panorama, à 21 mètres du sol.
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Histoire de l’ascenseur
Premier ascenseur : le treuil
En 236 avant J.C., Archimède, ce génie d’alors de la science et de la mécanique, avait mis au point un treuil comportant des cordes et des poulies, la corde s’enroulait sur un tambour actionné par l’homme.
En 80 avant J.C., on utilisa de grands monte-charge rudimentaires pour amener les gladiateurs et les animaux sauvages au niveau de l’arène.
Au Moyen-âge des treuils servaient à monter des personnes et des marchandises dans des endroits isolés, tels que le monastère de Saint-Barlaam, en Grèce.
En 1835, un monte-charge à vapeur, appelé le « teagle », servait à monter les matériaux dans une usine anglaise.
En 1845, Sir William Thompson mit au point le premier élévateur hydraulique.
En 1850, on verra la commercialisation des premiers appareils.
Il faut attendre 1852, pour voir le premier « ascenseur » sécurisé avec l’invention d’Elisha Graves Otis, qui réalisa un « parachute ».
Le début de l’entreprise Otis
Elisha Graves Otis ouvrit son propre atelier à Yonkers, pour construire deux monte-charge. Son premier monte-charge « sûr » permit aux architectes d’accroître la hauteur des bâtiments.
Elisha Otis fit une démonstration publique de son monte-charge à parachute à la « Crystal Palace Exposition » à New York, en 1854. Il installa son monte-charge à parachute au centre du hall d’exposition et, après avoir chargé la plate-forme de caisses, il y prit place lui-même et donna l’ordre de couper la corde. La tension étant libérée sur le mécanisme de parachute à ressort, ce dernier s’engagea dans les barres à cliquets, immobilisant la plate-forme…
Le grand public allaient bientôt utiliser de tels monte-charge associaient la performance mot : « sécurité ».
Le 23 mars 1857, Otis inaugure le premier ascenseur du monde, dans un magasin de porcelaine et de verrerie françaises, à New York. Le bâtiment comportait cinq étages et l’ascenseur fonctionnait grâce à une série d’arbres et de courroies entraînés par une centrale à vapeur. Sa capacité était de 450 kilogrammes à une vitesse de 0,2 mètre par seconde.
Pour les hôtels, il faut attendre 1866 que le premier ascenseur fut installé à New York, à l’hôtel Saint-James. L’industrie commençait à se développer.
Les ascenseurs valorisent les étages supérieurs la suite ICI
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Elle caractérise une action consistant à soulever l'un de ses partenaires en touche pour qu'il s'élève plus haut que l'adversaire et qu'il se saisisse du ballon.
L'Irlandais Paul O'Connell.[GEOFF CADDICK / AFP ]
Boris Vian emploie le nom Combaluzier avec d'autres noms de fabricants d'ascenseur dans sa Java des chaussettes à clous.