Image de synthèse du futur port de plaisance à Brétignolles (Vendée) — Communauté de communes du Pays de Saint Gilles
Je sais, je sais, les ronchons vont me rétorquer « on n’en a rien à cirer… »
Et moi je n’en rien à péter !
Souvenirs.
- On va se piquer une tête à la Normandelière !
Nous enfourchions nos vélos, la montée de la côte de la Giraudière puis cap sur Saint-Julien des Landes, une vingtaine de kilomètres sur du plat. Les dunes, pas un chat, même qu’une année nous sommes y aller camper.
Ça un bail que je ne suis pas allé à la Normandelière, la communauté de communes me dit :
PLAGE DE LA NORMANDELIERE
Plage de sable fin, idéale pour les familles avec enfants. Accessible aux personnes à mobilité réduite (Tiralo). Base nautique avec stages et cours particuliers (optimists, catamarans, planches à voile, kayak) et location de matériel. Aire de jeux : badminton, beach-volley et beach-soccer. Baignade surveillée en juillet et août. Poste de secours principal - Tél : 02 51 90 18 11.
Vendée : Pourquoi la tension monte autour du projet de port de plaisance à Brétignolles
Image de synthèse du futur port de plaisance à Brétignolles (Vendée) - Communauté de communes du Pays de Saint Gilles
URBANISME Une manifestation contre ce projet vieux de 20 ans, finalement validé l'Etat, doit se tenir dimanche.
Imaginé pour répondre à la saturation des ports vendéens, un projet de port de plaisance est porté par la communauté de communes.
L'infrastructure, estimée à 43 millions d'euros, suscite l'opposition d'une partie de la population, notamment sur la question environnementale.
Ils promettent qu’ils seront « très nombreux » dimanche sur la plage de la Normandelière, derrière le slogan #balancetonport. Alors que le projet de port de plaisance de Brétignolles-sur-mer (Vendée) a reçu cet été le feu vert des autorités, les opposants à cette idée dans les cartons depuis une vingtaine d’années appellent à une nouvelle manifestation, à partir de 11h. 20 Minutes fait le point sur ce serpent de mer.
C’est quoi ce projet ?
Imaginé pour répondre à la saturation des ports vendéens, un nouveau port de plaisance se prépare sur la petite station balnéaire de Brétignolles-sur-mer. D’une capacité de plus de 900 anneaux, il doit proposer un bassin réservé aux voiliers, un autre pour les bateaux à moteur, mais aussi une zone de loisirs avec aire de baignade. Le site, qui s’installera sur des terres agricoles et une zone humide, nécessitera donc de couper la dune, creuser un chenal et installer un pont levant qui reliera les deux rives. Le projet est estimé à 43 millions d’euros et engendrera la création d’une centaine d’emplois, selon les calculs de la communauté de commune du Pays de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Pourquoi le dossier est-il aussi sensible ?
L’idée, lancée à l’époque par Christophe Chabot (déjà maire de Brétignolles), cristallise les tensions depuis une vingtaine d’années. Après une enquête publique en 2011, le projet avait été une première fois retoqué, notamment pour des raisons environnementales. Sept ans plus tard, après que la mairie a racheté des terrains et que des fouilles archéologiques ont été menées, une deuxième mouture portée cette fois par la communauté de communes (dont le maire a pris la tête) est validée.
« L’implantation du port a été décalée un peu vers le sud pour impacter le moins possible le lit du ruisseau, explique-t-on à la communauté de communes. Il s’agit de la zone la moins riche en termes de biodiversité, qui va même se trouver renforcée car nous allons agir sur certaines espèces invasives pour en sauver d’autres. » Le projet contient aussi des récifs artificiels censés protéger les deux plages et les dunes de la houle.
Que reprochent les opposants ?
Pour l’association La Vigie ICI , qui revendique un millier d’adhérents, ce projet est une « tragédie environnementale ». « On ne peut pas détruire la nature, ni ces plages familiales et pittoresques auxquels les gens sont si attachés », déplore Jean-Baptiste Durand, le président du collectif. Les associations voient aussi d’un très mauvais œil le rebouchage de la carrière, aujourd’hui inexploitée, mais qui pourrait selon elles pallier les besoins en eau de la population avec sa capacité de 340.000 m3.
Plusieurs recours, non suspensifs, ont été formulés auprès du tribunal administratif. Mais « la colère monte aussi sur le terrain », prévient Jean-Baptiste Durand, qui soutient que le littoral de Brétignolles est un « espace remarquable », et donc à protéger. L’association milite pour une amélioration des ports voisins, à savoir ceux de Saint-Gilles et des Sables-d’Olonne.
Quelles sont les étapes à venir ?
Les pelleteuses sont entrées en action depuis quelques jours sur la plage de la Normandelière, pour les travaux préparatoires visant au déplacement des espèces protégées. Le début du chantier est officiellement prévu début 2020, pour une livraison en 2023. Mais l’on peut s’attendre à des délais supplémentaires au vu de la bataille juridique que comptent mener les opposants. Selon l’association La Vigie, un référé doit être déposé dans les prochains jours afin de tenter de faire cesser les opérations. En attendant, la communauté de communes annonce que 400 anneaux du futur port sont déjà réservés.
Julie Urbach ICI
Ils viennent de Bretignolles, Nantes, Paris, Lyon, selon les organisateurs, près de 2 000 personnes ont rejoint la manifestation contre le projet de port à Bretignolles-sur-Mer, ce dimanche 6 octobre, à 11 h. ICI