C’est l’histoire d’un blogueur qui range un dimanche matin ses valises dans sa cave et qui rencontre sa voisine Marie du 7e étage, ils se connaissent bien mais au lieu d’échanger sur tout et rien entre voisins : les poubelles jaunes, la clôture de la copropriété, l’état de notre cage d’escalier… Marie lui parle de vin. Comme vous pouvez le constater ma notoriété commence déjà dans ma cage d’escalier, je plaisante bien sûr mais en l’occurrence Marie et Jean-Philippe savent que je chronique sur le vin et autres sujets tous les matins et lorsque leur gendre Romain Becker, avec deux autres compères Florian et Antoine, s’est lancé dans l’aventure du podcast avec Le bon grain de l'ivresse, ils ont fait la connexion avec ma pomme.
Du mandarin pour moi le podcast, moi je ne suis qu’un graphomane compulsif.
Marie me demande si elle peut me faire parvenir le lien de ce podcast, je dis oui bien sûr, je promets de l’auditionner. Suis dans mes petits souliers car, contrairement à ce que certains pensent, le vin n’est pas ma passion, je ne suis ni critique, ni dégustateur, je ne sais d’ailleurs pas vraiment ce que je suis dans ce milieu où règnent les grands amateurs, les Lpviens, les abonnés de la RVF, du LeRouge&leBlanc, de Terre de Vins, d’En Magnum… les notateurs, les compétiteurs du championnat du monde de dégustation, les accords mets-vins, les sommeliers survitaminés, les guides de ceci ou de cela…
Pour ne rien vous cacher, écrire sur le vin me fatigue, rien à voir avec l’âge, c’est l’entre soi du milieu qui me gonfle, les fausses gloires, le convenu des discours, des commentaires, rien n’est plus chiant qu’un repas partagé avec des soi-disant connaisseurs, les chapelles, le bordeaux-bashing, les défauts, les œnologues conseils, les bios, les vendeurs de produits phyto et de produits oeno, alors je ne contente de boire des vins qui puent, des vins barrés, des vins nu, en ramenant ma fraise de temps en temps pour me dégager les bronches…
Bref, j’ai fait mon temps, j’ai tourné la page, ces jeunes gens aiment le vin, c’est tant mieux, mais je ne suis en rien dans le cœur de leur cible pour avoir un avis pertinent sur leur projet.
Comme promis j’écoute l’épisode 1 : Pierre Fenals, au coeur de la biodynamie
Eulala plus de 40 mn, c’est un peu long, je séquencerais en période de 5 à 7 mn avec des relances plus dynamiques, mais les propos recueillis sont intéressants, reste pour nos jeunes gens à trouver un public. Pas simple sur la Toile, mais qui ne tente rien n’a rien, j’aime les gens qui font.
Et puis, sur Face de Bouc je découvre que l’Episode 2 : se passe à Courgis chez Alice et Olivier de Moor…
Pour ce deuxième épisode, nous vous emmenons à Courgis, près de Chablis, où nous avons rencontré et échangé avec Alice et Olivier de Moor. C'est un épisode particulier pour nous, car Alice et Olivier ont été les premiers à soutenir notre projet de podcast. Et nous les en remercions chaleureusement !
Ce couple de vignerons a une vision bien particulière de la viticulture. Une vision qui détonne un peu dans cette partie de la Bourgogne, mais qui leur permet de produire des vins précis et élégants, au niveau des meilleurs domaines du chablisien.
Alice et Olivier sont des amis de longue date, alors je me dis : pourquoi ne pas faire profiter Le bon grain de l'ivresse de mon immense notoriété, que même Butane&Degaz m’envient, en publiant ce podcast sur mon blog Vin&Cie l’espace de liberté.
Sitôt dit, dans ma petite Ford d’intérieur, sitôt fait…
Bonne audition…