Du vin de souris, une spécialité chinoise qui consiste à faire infuser du vin de riz avec des souriceaux. Photo Loic VENANCE/AFP
Cette chronique est dédiée à un fidèle lecteur nantais.
Toujours précurseur votre serviteur : le beurk est son domaine comme en attestent ces deux chroniques :
7 novembre 2011
Aujourd’hui pour la défense des produits beurk je suis Jacques Langue et je bois des Clous 34 ICI
15 octobre 2012
Pour voyager moins cher avec le Taulier pendant la semaine du goût devenez comme lui addict de la Beurk attitude : vive le vin de souris ICI !
Le «Disgusting Food Museum» de Malmö s’invite en France dans le cadre des Tables de Nantes, cinq jours d’animations pour penser les assiettes d’aujourd’hui et demain. ICI
« Requin vieilli (le hákarl islandais), fromage infesté de mouches (le casu marzu sarde), cochon d’Inde rôti (le cuy péruvien), fruit qui pue (le durian thaïlandais)... voici quelques exemples des «pièces» exposées sur des assiettes par le «Disgusting Food Museum» de Malmö.
Son objectif ?
Présenter 80 des aliments les plus dégoûtants du monde, pour questionner la dimension culturelle de l’alimentation et le rapport du visiteur à ce qui mangeable ou non. Ce qui est dégoûtant pour les uns est un mets prisé pour les autres...
« Dégoûts et des couleurs » pourrait être le titre de cette expo qui va certainement retourner plus d'un estomac.
L'idée est de démontrer que le goût (et le dégoût) sont subjectifs.
Selon l'endroit de la planète où l'on se trouve certains aliments sont considérés comme succulents... ou répugnants.
Les « œuvres » sont présentées sur des assiettes accompagnées d'un court texte qui indique la provenance et la composition du plat.
Parmi les classiques le Haggis écossais (panse de mouton farcie) ou encore les sauterelles frites d'Ouganda.
« Une des choses vraiment fascinantes concernant la notion de dégoût, c’est qu’elle est vraiment déterminée par notre culture », décrit Samuel West (à gauche), psychologue et commissaire de l’exposition « Disgusting Food Museum ». L'installation veut amener « les gens à réaliser que nous devons nous orienter vers de nouvelles sources de protéines meilleures pour l’environnement, comme les insectes ou la viande cultivée en laboratoire », poursuit son directeur Andreas Ahrens (à droite).
« C'est de l'époisses, du fromage bourguignon. Mais je n'ai pas vraiment goûté car ce n'est pas possible aujourd'hui. Ce que je trouve intéressant en revanche c'est le texte qui accompagne. Il évoque souvent quelque chose de dégoûtant. Mais quand on nous présente un plat si on nous dit pas ce qu'il y a dedans probablement qu'on est plus ouvert à essayer de le manger »
Lucette Vigneron de Rezé fait partie des privilégiés qui ont pu visiter l'expo en avant-première.
En plus de la visite gratuite de l’exposition, présentée à Nantes du 25 septembre au 3 novembre, avant de partir pour Las Vegas, il est possible de goûter pour 3 euros de la chair de requin fermentée ou de la liqueur de glande anale de castor.
Le billet d’entrée n’est autre qu’un sac à vomi, afin de parer à toute éventualité en cas de haut-le coeur du visiteur lors de ce parcours culinaire décapant, qui prend entre une demi-heure et deux heures – selon les goûts. « Je crois que c’est de loin l’un des musées les plus intéressants que j’ai visités», se réjouit Charlie Lam, une étudiante hongkongaise de 23 ans.
UN diaporama de 11 photos de l'horreur
Le chef est un certain Vincent Berthomeau et en salle Pascale Berthomeau
L'Abélia
125 bd. des Poilus 44300 Nantes, 44300 Nantes