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22 septembre 2019 7 22 /09 /septembre /2019 07:00

Le dessinateur adepte de l’encre de Chine a commencé à 17 ans, en illustrant des couvertures du « New Yorker ». Le dessinateur adepte de l’encre de Chine a commencé à 17 ans, en illustrant des couvertures du « New Yorker ». THE NEW YORKER

Qui connaissait Pierre Le Tan ?

 

Votre serviteur ICI 

 

26 mai 2012

Éloge des gens de peu qui font pousser des plantes dans des boîtes de conserves, acte de solitude et de courage qui révèle le besoin que l’homme a de la terre…

 

Cette chronique tire toute sa substance du merveilleux livre Jardins Les vrais et les autres d’Umberto Pasti pour le texte et Pierre Le-Tan pour les dessins c’est chez Flammarion 20€ traduit de l’italien par Dominique Vittoz

 

9782081267626.jpg

 

Denis Cosnard Journaliste au Monde. Dernier livre : Frede, Belle de nuit (éditions Les Équateurs) écrit :

 

« Le merveilleux dessinateur Pierre Le-Tan vient de mourir, emporté par un cancer à 69 ans. Il avait en particulier signé plusieurs livres avec son ami Patrick Modiano. »

 

Une vie entière dans les images, du premier au dernier jour. Mardi 17 septembre, alors que le cancer qui le minait depuis deux ans rendait sa respiration de plus en plus difficile, Pierre Le-Tan a jeté un œil minutieux sur les épreuves de son prochain livre, apportées à l’hôpital par son éditrice. Une version très augmentée de Paris de la jeunesse, dont la première édition était parue en 1988 chez Aubier avec une préface de Patrick Modiano. Depuis plus d’un an, le dessinateur avait décidé d’enrichir cet album qui lui tenait à cœur, en évoquant par le texte et l’image des lieux supplémentaires de son enfance, le square Alboni, la rue de Tournon… Une ultime vérification des couleurs, du cadrage des dessins, et Pierre Le-Tan a rendu son dernier souffle dans la nuit. En ayant peut-être en tête une de ces miniatures persanes qu’il collectionnait et qui lui apparaissaient depuis quelque temps dans ses hallucinations.

 

Lire la suite ICI 

 

« Je suis asiatique dans ma façon de dessiner des choses plutôt simples, avec des traits précis, minutieux, même quand il s’agit de représenter le flou »

 

Ses personnages qui figurent sur ses dessins. Ces êtres un peu décalés qu’il étudiait « comme un entomologiste examine les insectes, avec un mélange de ­tendresse et de cruauté »

 

Sa rencontre avec Patrick Modiano, en 1978, marque un tournant. Touché par les romans du jeune écrivain, Le-Tan en parle devant son père. « Modiano ? Mais j’ai très bien connu ses parents à Paris, pendant la guerre, répond celui-ci. Nous nous fréquentions. » Lorsque les deux artistes se voient, ils sont donc en terrain de connaissance, et ne tardent pas à élaborer un premier livre commun, Memory Lane, puis un deuxième, Poupée blonde.

Un des derniers dessins de Pierre Le-Tan, qui vient de mourir. C’était une commande de Kering pour les journées du patrimoine. Et même dans des travaux publicitaires de ce type, la finesse, la délicatesse de Le-Tan sautent aux yeux.

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commentaires

A
Ils sont partis mais leurs œuvres restent... des immortels.
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