1 poissonnerie pour 41 700 habitants en moyenne.
La proximité dans les villes, en province revient en force, à Paris où la GD était peu implantée ses grandes enseignes font le trottoir : Carrefour, Auchan viennent rejoindre Monoprix et Franprix, et certains attaquent le bio Carrouf. avec Bio C Bon et Naturalia de Casino.
Mais il y a un secteur sinistré c’est la poissonnerie, sauf à Paris.
Lors du Congrès annuel de la CGAD du 25 octobre 2017 dont le thème était la revitalisation du commerce en centre-ville et en centre-bourg, l’Institut Supérieur des Métiers a présenté les résultats d’une étude consacrée aux entreprises alimentaires de proximité dans les territoires.
La poissonnerie se situe en bas du classement avec 1 entreprise pour 41 700 habitants en moyenne. La poissonnerie possède le taux le plus bas d’équipements pour une ville, avec seulement 4% ICI
Selon un travail d’étude mené par l’APUR (Atelier parisien d'urbanisme), la capitale compte 105 poissonneries depuis 2017, contre 110 poissonneries en 2003.
Selon un travail d’étude mené par l’APUR (Atelier parisien d'urbanisme), la capitale compte 105 poissonneries depuis 2017, contre 110 poissonneries en 2003.
Charly de la poissonnerie d'Oberkampf ce mardi — R.LESCURIEUX / 20Minutes
Mais ô rage ô désespoir Charly, l’emblématique poissonnier du 11e, remplacé par un magasin bio
S La poissonnerie Lacroix, située rue Oberkampf, où officiait depuis 16 ans Charly, figure du quartier, va laisser sa place à un magasin bio. Une décision qui laisse une certaine amertume dans le secteur.
Un poissonnier, sans port d’attache. Avec sa marinière et son bonnet vissé sur le crâne, Charly n’a pas quitté le costume, et n’a rien perdu de sa gouaille, mais ce mardi, attablé dans un troquet du 20e, humidifié par des rideaux de flotte, l’heure n’est plus à la fête. La poissonnerie Lacroix, située rue Oberkampf (11e arrondissement), va laisser sa place à un magasin bio, propulsant Charly sur le carreau. « C’est un choc », lâche-t-il.
« C’était mon bébé »
Meilleur poissonnier en 2008, primé par la ville de Paris et au concours de meilleur écailler européen, il était employé du commerce depuis 16 ans. Pilier du quartier, engagé dans l’aide des sans-abri via l’association «Le Carillon», il avait fait de cet établissement de bouche une poissonnerie culturelle, écolo et associative. Avant de plier les gaules, le 4 juin dernier.
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