Pour de rire, un clin d’œil, à l’Italie et à un critique de vin qui aime l’opéra mais exècre les vins qui puent.
Pour épargner la planète, je recycle, je recycle, ici deux chroniques…
Valentino Monticello a le manger et le boire dans le sang
29 janvier 2009
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Dans le milieu des années 1980, Valentino Monticello, passionné d’opéra – ses racines italiennes : il connaît les acteurs, leurs performances ; il connaît la partition et la libretti en détail ; il connaît les mythes et les légendes qui entourent l'opéra – il a l’ambition de produire un livre « Opera & Wine ».
Les textes seront écrits par son ami Luciano Citeroni, rencontré au Vinaly de Verone. Une fois qu’il a trouvé une scène spécifique, il l’illustre à l'aide d'étiquettes de vin du pays où l'opéra a été écrit. Par exemple, « La Bohème » de Giacomo Puccini utilise uniquement des étiquettes de vin français…
D’autres opéras sont spécifiques à des régions viticoles, par exemple « Il viaggio a Reims » de Gioacchino Rossini propose uniquement les étiquettes de vins de Bourgogne. La confection de ce livre prendra de nombreuses années. Son lancement se fera à la National Gallery de Londres en 2002.
Mozart est là
Il en est de la mozzarella, comme du Canon de Pachelbel ou l’adagio d’Albinoni, elle est victime de son succès planétaire. Bien évidemment je ne parle même pas de la mozzarella au lait de vache produite partout, y compris en France, dans des usines. Non, je parle de celle que l’on trouve dans la GD sous l’étiquette Mozzarella di Buffala Campana par des marques comme Galbani qui elle aussi est un produit industriel.
La seule, la vraie, celle produite par une poignée de petits producteurs artisanaux, une centaine, et une vingtaine de PME, est celle estampillée AOP ou DOP et qui est produite exclusivement avec du lait frais de bufflonne et bien sûr dans sa zone géographique. L’autre peut être produite avec du lait congelé. Pour les petites louves et loups qui n’ont jamais vus de bufflonnes, ou même de vaches, il faut qu’ils sachent que ces braves ruminants produisent plus de lait en hiver qu’en été alors que les petites louves et les petits loups des villes mangent beaucoup de mozzarella en été. Donc le lait d’été est rare et cher ce qui n’est pas du goût de nos bienfaiteurs les industriels. Je signale aussi que la maison Galbani appartient au groupe Lactalis sis du côté de Laval.
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