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20 octobre 2019 7 20 /10 /octobre /2019 07:00

Résultat de recherche d'images pour "Jackie Brown"

Tarantino rompt avec l'univers de Reservoir Dogs et de Pulp Fiction. Noir et cool, Jackie Brown, célèbre le cinéma black des années 70.

 

Avec Jackie Brown, il boucle un film néo-noir cool - où les «nigger» remplacent les «fuck» et les discussions sur les bazookas celles sur les cheeseburgers - dépourvu de violence apparente.

 

Résultat de recherche d'images pour "Jackie Brown"

 

Dédié à la vague de la blaxploitation, cinéma communautaire noir américain des années 70, et à son symbole, Pam Grier, Jackie Brown s'approprie un roman d'Elmore Leonard, auteur préféré de Tarantino. Et se coule dans le monde des OS du crime, des trafiquants d'armes et des prêteurs de caution. Jackie Brown (Pam Grier), hôtesse de l'air sculpturale, convoie de l'argent sale. Cueillie par les flics, elle décide de doubler tout le monde. Et d'abord Ordell (Samuel L. Jackson), flanqué de ses complices, Louis, éjaculateur précoce (Robert De Niro), et Melanie (Bridget Fonda), surfeuse défoncée à la pipe à crack. Jackie Brown, son look des années 70, ses chemises hawaiiennes, ses Cadillac, ses tubes des Delfonics exhalent une mélancolie sourde. A 35 ans, Tarantino s'extirpe enfin de sa chambre d'ado. Décryptage de ses thèmes clefs.

ICI 

 

Résultat de recherche d'images pour "Jackie Brown"

 

Jackie Brown, Pam Grier, dans une scène du film, chez elle, alors qu’elle reçoit le prêteur à caution Max Cherry, Robert Foster, excellent, qui va l’aider à se tirer de son merdier,  pour l’ambiance tire de sa pochette un vinyle, un 33 tours, une galette noire de Delfonics, celui-ci lui demande pourquoi n’est-elle pas passée au CD ? Des raisons économiques sans doute, lui répond-elle, mais surtout le fun.

 

Les vinyles sont à la rue, les CD ont vaincus, chantait-on dans les années 80.

 

 La scène se passe le 27 février 1983 sur Antenne 2. PPDA, toujours impeccablement glissé dans sa veste en tweed et le cul vissé sur sa chaise, attrape la pochette posée sur sa gauche avant d’en extraire un CD. Cette galette, il la brandit fièrement au grand cérémonial du 20h, avant de l’introduire au public français :

« Et maintenant, regardez bien ce disque. Ce disque, c’est le disque de l’avenir. Un disque inusable, ou presque, en vente depuis hier dans les magasins de Hifi.».

 

CD décédé

 

« Pour éviter d’avoir à en faire des dessous de verre, ou trouver un arbre suffisamment grand pour les accrocher, les enseignes doivent trouver des solutions pour liquider leur stock de CD invendus. C’est pourquoi le géant américain Best Buy, qui comptabilise plus d’un millier de magasins sur le territoire US, annonce vouloir supprimer progressivement les Compact Discs de ses étals d’ici le 1er juillet 2018 » ICI

 

Et le vinyle 33 tours la galette renaît

 

En France, les chiffres sont éloquents : les ventes de vinyles ont quadruplé en cinq ans pour atteindre 3,2 millions d’unités en 2017. Ce support représente ainsi 12 % du chiffre d’affaires de la musique physique, à 298 M€.

 

Le retour de la galette noire s’explique pour différentes raisons. La qualité du son d’abord. « On entend les petits craquements, les petites imperfections. Le son du vinyle est plus authentique que celui du numérique, plus froid, plus aseptisé », décrit Martine, marchande de disques à Poncé-sur-le-Loir (Sarthe). Le vinyle a un grain que ne possèdent pas les autres formats, plus chaud. « Le plaisir réside dans le fait de renouer avec le son originel » abonde Bruno, collectionneur.

 

« Avec le vinyle, il y a un côté cérémonial, on ouvre la pochette, on touche le disque, on l’insère dans le tourne-disque, décrit Erwan, vendeur. Quand on écoute de la musique sur Internet, on zappe, on change. Avec le vinyle renaît cette envie de se poser, d’écouter un album en entier. » De faire une pause dans une vie trépidante.

 

Résultat de recherche d'images pour "delfonics photos du groupe"

 

Les Delfonics étaient l’un des groupes les plus représentatifs du fameux Philly sound – le son soul et disco de Philadelphie, particulièrement sirupeux… Le groupe avait connu une notoriété nouvelle grâce à Quentin Tarantino et son film «Jacky Brown» dans lequel l’héroïne écoutait l’un de leurs titres, «Didn't I Blow Your Mind This Time»

 

 

Le quatrième album des Delfonics s’ouvre sur le morceau qui va faire d’eux un groupe culte près de trente ans après son enregistrement. Didn’t I (Blow Your Mind This Time) est une chanson phare du Jackie Brown de Tarantino, celle qui fait plus d’une fois vibrer le cœur de Pam Grier. A part ça, l’album est une perle de soul onctueuse, à base d’harmonies et de falsettos érotiques, enregistrée en 1970 à Philadelphie qui s’apprête à accueillir les années dorées de la musique noire romantique.

 

Dee Nasty, Neil Young, The Delfonics… la sélection vinyle de la semaine ICI 

 

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commentaires

F
merci a vous
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