C’est du même tonneau, en plus soft, que les deux bouquins d’Etienne Liebig
Comment draguer la catholique sur les chemins de Compostelle
Comment draguer la militante dans les réunions politiques
Etienne Liebig l’auteur de ces ouvrages libertins est une grande gueule qui ne fait pas dans la finesse, provocateur, bien lourdingue, agnostique type, libertaire, très porté sur le sexe et totalement iconoclaste, de son vrai patronyme Maggi.
Il s’en passe de belles dans l’Alsace du Sud, Colmar c’est dans le Haut-Rhin, alors que Strasbourg c’est le Bas-Rhin.
La Foire aux vins, le dernier lieu où l’on drague ?
La fête, les amis et l’alcool aidant, la Foire aux vins est-elle l’endroit idéal pour trouver chaussure à son pied ?
Enquête entre Foire d’hier et d’aujourd’hui le 02/08/2019 par Guilhem DORANDEU
Débridée, la Foire l’est assurément. Dès que la nuit tombe, la fête colmarienne enfile sa robe de soirée et on se retrouve à danser avec des inconnus sous les lumières du hall 6, sur les planches du Küestall, sur les tables du Poisson Rouge ou dans la halle aux vins. Un regard échangé peut vite se muer en discussion à l’oreille (on ne s’entend pas sinon) et pourquoi pas en histoire d’amour (d’un soir, avouons-le).
« Jamais de fille ivre »
Au menu de l’exercice de drague, les habitués de la Foire n’ont pas de conseil miracle. La danse et le verre payé pour briser la glace restent des grands classiques. Les barmen et barmaids partent, semble-t-il, avec une longueur d’avance selon notre sondage express : « Derrière le bar, je récolte plusieurs numéros par soir, sinon ce n’est pas pareil » témoigne Christian.
Comment choisir ? « Jamais de fille ivre, c’est trop de problèmes » estime-t-il.
Au contraire, une serveuse qui en est à sa 2e Foire, a repéré sa dernière conquête (d’un soir, toujours) parce qu’il « avait mis sa tête sous la tireuse à bière ». Audacieux… Et après ?
Si vous faites partie des heureux qui parviennent à trouver chaussure à leur pied, la tentation est grande de chercher un coin tranquille à l’abri de la foule. Un exercice plus compliqué aujourd’hui qu’hier. « À la grande époque, il y avait un stand de caravanes. À partir d’une certaine heure, les types pliaient le stand mais ils laissaient les caravanes, dont certaines n’étaient pas verrouillées. Le jeu, c’était de trouver une caravane ouverte pour aller faire son affaire », témoigne un ancien de la Foire.
Mais depuis que le parc de plein air et le parc agricole sont fermés le soir, il n’y a plus guère que l’arrière du hall 6, qui, même déménagé, reste un « must » prisé. Voire le parking où cette barmaid remarque, lorsqu’elle termine son service, « des voitures qui bougent, clairement, les gens étaient en train de tester les suspensions… »
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