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18 septembre 2019 3 18 /09 /septembre /2019 06:00
Le veganisme militant comme le communisme promet des lendemains qui chantent… pas si sûr…

Je comprends parfaitement que des gens ne veuillent pas consommer des produits animaux, en revanche j’ai beaucoup de mal à les suivre dans leur « guerre » contre l’élevage des animaux domestiques.

 

Pour les militants virulents la question de l'abolition de l'élevage est intrinsèquement politique :

 

« Il s'agit bien de changer le regard que la société porte sur les animaux. Ensuite, elle ne peut être qu'extrême, comme toutes les revendications abolitionnistes le sont : on ne demande pas « un peu » l'abolition de la peine de de mort, pas plus qu'on ne demande que les assassinats ou le viol soient « légèrement » interdits. Une position extrême ne peut en outre pas être disqualifiée sur ce seul critère, à moins de tomber dans l'effet bof  (encore un raisonnement fallacieux, et ce n'est pas le dernier) : la radicalité n'est pas intrinsèquement bonne ou mauvaise. »

 

Dans l’histoire contemporaine, sauf à être de mauvaise foi, la radicalité politique des minorités agissantes, nous a conduits aux pires régimes politiques, les lendemains qui chantent se sont transformés en goulags.

 

Les vegan radicaux sont les idiots utiles des grands prédateurs industriels.

 

En effet, pourquoi fabriquer des fausses viandes, du lait végétal… et autre produit industriel pour soi-disant sauver la planète ?

 

De même pour les godasses, oui y’a des Doc Martens vegan qui utilisent du plastique polyuréthane synthétique au lieu du cuir qui ont fait bondir les bénéfices de la marque.

 

Ce nouveau monde que nous promettent les vegan forcenés est pire que l’ancien, il nous met entre les mains des grands groupes industriels fabricant de formules chimiques dites de substitution.

 

Que l’élevage industriel soit en cause je suis le premier à le reconnaître, mais pour les vegan radicaux c’est l’éradication de l’élevage qui est le but ultime au nom d’arguments animalistes qui ne résistent pas à une analyse sereine.

 

L’assiette vegan est-elle vraiment bonne pour la planète?

 

Faut-il que l’humanité passe à une alimentation exclusivement végétale pour réduire son impact sur la planète? La question est plus complexe qu’il n’y paraît. Dans certains cas, l’élevage serait même bénéfique pour l’environnement.

 

La crise environnementale remet en question le contenu de nos assiettes. Faut-il réduire notre consommation de viande, de lait ou de poisson pour «sauver la planète», comme le conseille le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) ? La pression s’accroît sur l’élevage, pointé pour son lourd bilan environnemental, et souvent accusé de maltraitance animale.

 

Plusieurs études scientifiques confirment les bienfaits de régimes végétariens (pas de produits carnés) ou véganes (alimentation exclusivement végétale) pour la santé de l’homme et de son environnement. Une récente analyse de l’Université d’Oxford et d’Agroscope suisse montre que la production d’aliments d’origine animale sollicite 83% des sols cultivables et génère 58% des émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole. En limitant la consommation de viande et de produits laitiers ou en y renonçant complètement, on pourrait économiser jusqu’à 76% des terres et diminuer de moitié les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole.

 

Quel que soit le scénario envisagé, l’élevage a toujours plus d’impact sur l’environnement que des cultures végétales, conclut l’étude. Notamment à cause de la déforestation et de l’appauvrissement des sols utilisés pour produire de la nourriture pour les animaux, ainsi que des grandes quantités de méthane émises lors de la digestion des ruminants.

 

Il n’y a pas de régime universel pour sauver la planète

Pierre-Marie Aubert, IDDRI

 

Valorisation des espaces

 

Alors, tous véganes ?

 

Ce n’est pas si simple. «Une alimentation sans produits d’origine animale diminuerait la pression de l’homme sur l’environnement, confirme Thomas Nemecek, chercheur à Agroscope et l’un des auteurs de l’étude. Mais les effets d’un tel changement doivent encore être étudiés, comme l’utilisation des sols libérés, le remplacement des engrais de ferme, fourni par des animaux, par des engrais minéraux, les impacts sur la biodiversité et la qualité des sols, et les conséquences économiques dans différentes régions.»

 

La question se pose notamment pour les pays qui vivent de l’élevage et dépendent des protéines animales à défaut d’alternatives végétales en quantité suffisante. Mais pas seulement. «Malgré leur lourde empreinte écologique, les animaux d’élevage valorisent certains espaces, en transformant en nourriture les ressources qu’on ne peut ni consommer ni utiliser pour réduire l’impact environnemental», relève Patrice Dumas, chercheur au Centre français de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) et auteur de plusieurs études sur l’adaptation de l’agriculture au changement climatique. Il s’agit notamment de pâturages alpins et de sols arides, impropres à la culture ou à l’implantation de forêts. En renonçant à l’élevage sur ces terres, on perdrait une source de nourriture et augmenterait la pression sur d’autres ressources pour la compenser.

 

Un risque pour la Suisse la suite ICI 

 

 

Agroalimentaire. Le pois jaune, nouveau chouchou de l’industrie du vegan ICI

 

La protéine extraite de cette légumineuse entre dans la fabrication des fausses viandes, du lait végétal ou des compléments pour sportifs. La pénurie guette.

 

Les substituts de viande à base de végétaux connaissent une popularité croissante, et le secteur a désormais une nouvelle star : l’humble pois. De [la société californienne] Beyond Meat, dont l’action a crevé le plafond depuis son introduction en Bourse au mois de mai, au producteur de viande américain Tyson en passant par le suisse Nestlé, les entreprises de l’agroalimentaire s’intéressent maintenant au pois jaune, source de protéines et ingrédient essentiel des alternatives au burger, au bacon, au thon ou au yaourt.

 

Face à la demande croissante des consommateurs, les producteurs se dépêchent d’ajuster leur offre, et on a frisé la pénurie. Le problème n’est pas la rareté du pois jaune – les réserves sont abondantes, encore renforcées par les restrictions chinoises sur les importations canadiennes, dans le sillage du litige autour de Huawei, et par la décision de l’Inde d’imposer des barrières douanières sur les légumineuses –, mais le nombre insuffisant d’usines capables de produire la poudre de protéine extraite du légume. Les industriels n’ont tout simplement pas pu suivre le rythme.

 

Ainsi, la production de Meatless Farm, une start-up de Leeds [au Royaume-Uni] qui vient de signer un accord de distribution aux États-Unis avec Whole Food Markets, chaîne d’épiceries haut de gamme [et filiale d’Amazon], a été  multipliée presque par 30 depuis la création de l’entreprise, l’an dernier. Or, récemment, la société n’a reçu que 25 % d’une commande de protéine de pois, les fournisseurs ayant fait dévier le reste pour satisfaire d’autres acheteurs.

 

Les consommateurs se détournent du soja

 

“La hausse de la demande a eu des conséquences peu reluisantes, concède Morten Toft Bech, fondateur de Meatless Farm, qui admet que sa principale préoccupation est de s’assurer qu’il peut continuer à fournir ses clients. Nous avons commencé à constituer des stocks. Comme tout le monde.”

 

Le pois jaune, qui fait partie de la même famille que le soja, la lentille et le pois chiche, est devenu la source de protéine de prédilection pour de nombreuses entreprises agroalimentaires, alors que les consommateurs se détournent du soja. Si ce dernier reste la source la plus abondante et la moins onéreuse de protéine végétale, c’est également un allergène, et, aux États-Unis, il est souvent génétiquement modifié. Il est riche en phyto-œstrogènes, et d’aucuns redoutent qu’il n’ait des effets négatifs sur la santé de certaines personnes.

 

“Les consommateurs réclament des protéines ‘propres’, autrement dit : sans OGM, voire bio, explique Tyler Lorenzen, directeur exécutif de Puris, à Minneapolis, le principal producteur américain. La croissance est exponentielle.” La consommation de protéines de pois a presque doublé depuis 2015, atteignant 275 000 tonnes, selon Henk Hoogenkamp, consultant auprès de sociétés agroalimentaires. Il s’attend à une progression du marché de 30 % l’an prochain et au chiffre de 580 000 tonnes en 2025.

 

L’approvisionnement en question

 

Comme la protéine de pois des industriels chinois est moins chère que celle de gros producteurs comme [le français] Roquette ou le belge Cosucra, les prix n’ont pas explosé, précise Hoogenkamp. Il n’existe pas de Bourse de l’isolat de protéine de pois, et l’évolution des prix est difficile à surveiller, mais on estime que cet ingrédient se vend entre 4 200 et 4 600 dollars [entre 3 700 et 4 100 euros] la tonne. L’isolat de protéine de soja, lui, vaut environ 3 500 dollars [3 200 euros] la tonne.

 

Reste que la demande est tellement importante que les acheteurs peinent à assurer leur approvisionnement sur le long terme. “Alors que les entreprises [acheteuses] voudraient verrouiller les prix jusqu’en 2020, les fournisseurs rechignent à leur garantir la livraison de plus grandes quantités pour un prix plus bas”, poursuit Hoogenkamp.

 

En juin, à l’occasion de la publication des résultats trimestriels de la société, Ethan Brown, le fondateur de Beyond Meat, a avoué qu’il était “quelque peu préoccupé” par ce problème d’approvisionnement. Beyond Meat a signé un contrat de trois ans avec Puris, qui complète celui passé avec le français Roquette, expirant à la fin de l’année. L’entreprise cherche à agrandir son réseau de fournisseurs, souligne Brown.

 

Les entreprises agroalimentaires misent sur la protéine de pois

 

Ripple Foods, une start-up californienne qui produit du lait végétal à base de protéine de pois, a vu ses ventes doubler chaque année depuis sa création, en 2016. L’entreprise, qui compte la banque Goldman Sachs parmi ses investisseurs, a passé des accords commerciaux avec des agriculteurs dont elle traite la production pour en extraire les protéines. Ripple Foods est ainsi à l’abri des fluctuations de prix, explique son cofondateur, Adam Lowry : “Cela nous sort du marché de la protéine de pois”, résume-t-il.

 

Un nombre croissant d’entreprises agroalimentaires investissent dans la protéine de pois depuis quelques années. En 2018, le géant du Minnesota Cargill a injecté 25 millions de dollars dans la société Puris, avec laquelle il a créé une coentreprise.

 

De nouvelles unités de production devraient voir le jour d’ici l’année prochaine. Au Canada, Roquette fait construire une usine au Manitoba, tandis que Verdient Foods, un producteur de protéine végétale établi dans la Saskatchewan et soutenu par James Cameron, le réalisateur de Titanic, prévoit également d’augmenter ses capacités.

 

Le marché devrait cependant rester tendu. “Il y a eu des annonces, et les premiers coups de pioche ont été donnés, mais il va falloir attendre entre six mois et un an avant de voir la production démarrer”, tempère Chuck Penner, du cabinet d’analyse LeftField Commodity Research, à Winnipeg [Manitoba].

 

En attendant, de nouveaux produits devraient prochainement être commercialisés, annonce Pascal Leroy, vice-président de la filière pois et nouvelles protéines de Roquette. “La croissance est vraiment impressionnante. C’est la protéine de prédilection des dix prochaines années.”

Emiko Terazono

 

 

Le succès des Dr Martens vegan fait bondir les bénéfices de la marque

 

La gamme végan représente maintenant 4 à 5 % du total des ventes de la marque.

Par Marion Durand

 

MODE - Ces chaussures iconiques, portées aussi bien par les stars internationales que par les fans de mode, sont pour beaucoup un classique à avoir.

 

Si au début des années 2000 la marque a connu un léger déclin dans ses ventes, depuis 2012 l’entreprise a su se renouveler et a réussi a quasiment triplé ses revenus.

 

Mais c’est incontestablement sa gamme “vegan”, lancé depuis trois ans, qui séduit de plus en plus de consommateurs. Kenny Wilson, directeur général de la marque, a déclaré qu’au cours des dernières années, les ventes de ses chaussures végétaliennes avaient augmenté de “plusieurs centaines de pour cent”. Ces chaussures, fabriquées sans produit animal, représentent désormais 4 à 5 % des ventes totales de la société, peut-on lire sur le site The Guardian.

 

Selon Independent, l’augmentation des marges sur ces produits s’est traduite par une hausse des bénéfices d’environ 70% en un an, avec un total de 8,3 millions de paires de chaussures vendues en 2018.

 

La gamme vegan n’est pas la seule à séduire autant les clients, la collection de sandales, les versions pour enfants et certaines collaborations comme celle avec les Sex Pistols, Marc Jacobs ou la marque Lazy Oaf expliquent aussi en partie ce succès.

 

Cette collection végétalienne remplace le cuir par un matériau synthétique, appelé “Felix Rub Off”. La société affirme que le matériau fonctionne aussi bien que ceux avec du cuir et est fabriqué avec “absolument aucun produit animal”.

 

 

La gamme, qui a remporté l’année dernière la meilleure collection de bottes végétaliennes aux trophées de la mode PETA, utilise du plastique polyuréthane synthétique au lieu du cuir.

 

En mars 2019, l’entreprise Dr Martens possédait 109 magasins propres, dont deux nouveaux sites au Royaume-Uni et quatre nouveaux magasins aux États-Unis.

 

L’histoire des Dr Martens

 

A l’origine cette célèbre paire de chaussures appartient à un docteur allemand, Klaus Maertens, qui, à la suite d’un accident pendant la Seconde Guerre mondiale, décide de se créer une paire de chaussures orthopédiques.

 

Même si la famille Maertens était propriétaire de la marque, c’est une société privée anglaise, Griggs Ltd, qui obtient la licence de fabrication de la chaussure. La première paire à être commercialisée est la “1.4.60”, dont le nom est la date de fabrication (1 avril 1960). Elle sera à jamais, celle qui marquera les esprits.

 

Avant de devenir une chaussure emblématique, les Dr Martens sont d’abord des chaussures destinées aux ouvriers qui s’en servent comme chaussures de sécurité. Son bout coqué la rend solide et résistante, le cuir fin et la semelle remplie d’air quant à eux la rendent confortable.

 

C’est dans les années 60, pendant que se créer une libération intellectuelle et vestimentaire, que cette paire de chaussures ouvrière va devenir le symbole de toute une génération et surtout d’un style: le punk. Au fur et à mesure du temps, tous les mouvements contestataires de l’époque qui arborent des styles différents (gothiques, rock, etc) seront attirés par les Dr Martens.

 

Les leaders d’opinion ont amplement contribué à son succès, comme Madonna les portant dans les années 80 et plus récemment par des stars comme Miley Cyrus ou encore Kanye West.

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commentaires

P
Boudiou, les vacances réussissent au Taulier . Il nous revient plein de force et d'allant comme le montre cette roborative chronique qu'il va falloir digérer.<br /> Comme toujours c'est d'abord une histoire de gros sous. Ce n'est pas le cul qui fait tourner le monde. Le cul n'intéresse pas tout le monde. Le fric si qui permet à chacun de croire qu'ainsi il pourra assouvir ses désirs.<br /> Pour ma part les vegan devrait me faire marrer s'ils n'étaient pas profondément emmerdant avec leur discours formatés et les airs doctes qu'ils affichent en les proférant cherchant à vous démontrer que eux seuls savent et sauverons humanités et planète.<br /> George Orwell disait qu’il est impossible de discuter avec les communistes et les végétariens. Il en est de même aujourd’hui avec les adeptes du veganisme. Ces derniers se proclament également anti spécistes qui est, sauf erreur, la thèse selon laquelle l’homme n’a aucun droit sur les animaux dont il n’est que l’égal. D’accord. Donc, si l’homme de ce fait n’a pas le droit de manger de la viande il doit en être de même pour les animaux sinon c’est leur accorder plus de droit qu’à l’homme.<br /> Je rejoindrai le véganisme quand les lions seront devenus végétariens.
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