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15 août 2019 4 15 /08 /août /2019 06:00

Résultat de recherche d'images pour "le président et miss wade"

Lors de la canicule, qui nous a offert des nuits très chaudes, dans la touffeur au lieu de mijoter sur ma couche – je rassure le phare des PO je ne suis pas encore incontinent malgré mon grand âge – j’allais poser mes fesses sur le fauteuil, que j’ai acheté au Vieux Campeur à la suite de ma cabriole cycliste, je me saisissais des 2 télécommandes de la Télé – la première fois j’ai galéré, ça faisait un bail que je  ne l’avais tripotée – pour me trouver un film.

 

Résultat de recherche d'images pour "le président et miss wade"

 

Le hasard a voulu que je tombe sur  « Le Président et Miss Wade », 1995 réalisé par Rob Reiner avec Annette Bening et Michael Douglas. Vérification post-vision, Télérama n’aime pas : « Le Président et miss Wade, traité sans rythme ni grâce, n'est qu'un pensum bavard, politiquement correct et lourdement démonstratif. » signé Isabelle Danel.

 

Ça ne m’étonne pas mais, pour ne rien vous cacher, je n’en ai rien à cirer car moi la seule apparition d’Annette Bening sur l’écran suffit à mon bonheur. Je suis fasciné par cette actrice, elle a un charme fou, un sourire enjôleur, elle est naturelle, peu sophistiquée, enjouée, un rien l’habille, élégance physique, élégance morale (voir plus bas) et comme le dit le directeur artistique de la Mostra de Venise, Alberto Barbera Annette Bening fut la présidente du jury de 74e Mostra de Venise – « Annette est différente de la plupart de ses pairs d'Hollywood. Désintéressée par le glamour et le statut social, elle ne cache pas son dédain pour la culture de la célébrité. »

 

Bref, foin des critiques à la con, dès qu’Annette apparaît sur l’écran, même dans un navet, je fonds. Et qu’on ne vienne pas me dire que je fais dans le people, j’aime les femmes, leur compagnie, ça fait jaser dans le Landerneau du jaja nu et tous ceux qui, en dernier recours me traitent de vieux con, je les ignore et j’aime qui je veux, comme elle veut, les roquets aboient, je passe.

 

Annette un joli prénom désuet dérivé d’Anne. Le prénom Annette vient du prénom hébraïque Hannah.

 

Née le 29 mai 1958  à Topeka, Kansas, on dit que son enfance fut heureuse. Dès le premier jour, son père, son courtier d’assurances, et sa mère ont tout fait pour l’encourager. Après des études d'art dramatique à la San Diego State University, elle débute sa carrière en tant qu'interprète de théâtre.

 

Et puis il y eu Warren Beatty, le tombeur de ces dames : il a courtisé  Jane Fonda, Goldie Hawn, Natalie Wood, Joan Collins, Elizabeth Taylor, Leslie Caron et Diane Keaton et a surtout aimé Julie Christie.

 

Annette atterri dans Bugsy face à Warren Beatty. Dans le film, elle incarne Virginia Hill, qui a capturé le cœur du gangster et dans la vie Beatty est tombé éperdument amoureux. Plus de 20 ans d’écart.

 

Annette Bening and husband Warren Beatty arrive at the 83rd Academy Awards in Hollywood, California, February 27, 2011.

Annette Bening and husband Warren Beatty arrive at the 83rd Academy Awards in Hollywood, California, February 27, 2011. (Reuters)

 

En 1992, ils se marient, et auront 4 enfants. Ella (17 ans), Isabel (20 ans), Benjamin (22 ans) et Stephen Ira (25 ans)

.

  • Comment faire en sorte qu'un mariage fonctionne pendant 27 ans ?

 

  • Bien, je pense que le respect mutuel, et que nous voulons vraiment les mêmes choses, a répondu Bening. Alors, il est très tolérant de vivre avec moi.

 

  • Et vous de lui, n'est-ce pas?

 

  • Oui. Je dirais que oui, rit-elle.

 

  • Il y avait des sceptiques au début; que leur dites-vous?

 

  • Que puis-je dire? Je ne sais pas, nous sommes mariés depuis 27 ans. Nous avons quatre enfants. Je pense que ça dit tout, n'est-ce pas? Bening se mit à rire.

 

Ils ont créé ensemble la vie dont elle rêvait. « J'ai toujours voulu des enfants, depuis que je suis toute petite, comme une petite fille de sept ou huit ans. Et mes enfants, qui sont maintenant adultes, sont dans la phase de leur vie où ils reçoivent leur éducation et ils travaillent et tombent amoureux. Et c'est aussi une étape très cool de la parentalité que j'apprécie vraiment. »

 

Annette Bening préfère laisser ses enfants parler pour eux-mêmes. Par exemple, son aîné, Stephen, est un ardent défenseur de la défense des transgenres. ICI

 

  • Que pouvez-vous dire aux autres mères qui souhaitent aider leurs enfants à se retrouver et à être exactement ce qu'elles pensent être ?

 

  • Eh bien, c'est ce que nous voulons tous faire en tant que parents. Et je pense que la partie la plus délicate est que vos enfants doivent vivre dans des difficultés et des douleurs. Et je ne le savais même pas, mais il y avait dans une partie de moi cette pensée, si je le fais bien, je pourrais peut-être parent de mes enfants de telle sorte qu'ils ne devraient pas avoir à souffrir » elle a ri. « Ce qui est, bien sûr, ridicule! Vous voulez les protéger. Mais ce que vous apprenez, c'est à quel point vous êtes impuissant. Vous avez beaucoup à faire pour aider et aimer vos enfants. Et bien sûr, vous faites tout ce que vous pouvez pour les soutenir et les aimer. Mais ils subissent ce qu'il va se passer. Et ils ont le droit de faire cela. Et il y a une dignité à cela. »
  •  

Si vous souhaitez faire une cure d’Annette Bening c’est ICI 

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En 1992, date de cette interview accordée à Christian Defaye pour Spécial cinéma, l'actrice américaine Annette Bening est loin d'être une inconnue. Elle a été révélée au public européen en 1989 grâce à Valmont, adaptation des Liaisons dangereuses réalisée par le metteur en scène Milos Forman, où elle incarne avec une aisance diabolique le sulfureux personnage de Madame de Merteuil. Un an plus tard, elle s'illustrera aux côté d'Angelica Huston et de John Cusak dans Les arnaqueurs de Stephen Frears.  Avec Bugsy, de Barry Levinson, elle fait un pas de plus vers le chemin de la gloire. Elle croise aussi celui de Warren Beatty, partenaire à l'écran, qui deviendra son époux.

 

Formée à l'école du théâtre, Annette Bening évoque avec clairvoyance et intelligence les rôles qui ont marqué sa carrière. Soucieuse d'équilibrer sa vie personnelle et professionnelle, elle se fera par la suite plus rare au cinéma. Mais souvent dans des rôles marquants, comme celui, inoubliable, d'une épouse survoltée dans le très grinçant American beauty de Sam Mendes, réalisé en 1989.

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commentaires

P
Le phare des PO, si c’est bien de lui, ici, qu’il s’agit, pique un fard à l’idée qu’on puisse le soupçonner de franchir le mur de la vie privée. Il ne peut cacher qu’il est gourmand des infos que distille le Taulier au gré de sa fantaisie, de son humeur ou en phase avec l’actualité. Pour le reste, peut lui importe de savoir la couleur des yeux du Taulier ou encore s’il a les pieds grecs ou égyptiens.<br /> En revanche, je suis époustouflé, par la chronique de ce jour dont je partage intégralement ce qu’elle nous dit. J’adore ce film (vu 5 ou 6 fois) J’adore Annette Béning qui dans ce film révèle ce que je pense qu’elle est, apparemment discrète mais par ailleurs terriblement redoutable. Elle me fait penser aux héroïnes d'Alfred Hitchcock qui déclarait aimer la réserve et l'élégance des femmes du monde mais qui sautait sur votre braguette une fois dans le taxi.Elle m’a toujours fasciné par ce tour de force d’avoir mis la main sur ce tombeur de Warren Beatty (frère de Shirley MacLaine) véritable séducteur compulsif .L’énumération des quelques stars dans la chronique ne constitue même pas la partie visible de l’iceberg. Faut le faire !<br /> Mais le Taulier à tout dit. Me voilà le bec cloué.<br /> Cependant, je ne peux m’empêcher de nous imaginer, tel les deux vieux critiques du Muppet Show, dans la loge-balcon, Statler et Waldorf (Waldorf a une moustache) en train de visionner ce film.<br /> Pour ceux qui aime ce genre de bluette avec un distribution haut de gamme je leur suggère : « La rose et la Flèche » de Richard Flechter avec une Audrey Hepburn éblouissante et un Sean Connery au charme intact. Quel film ! Un scénario ou l’amour le dispute à l’humour ! Et fuck la critique constipée.
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