Encore un titre à la mort moi le nœud ?
Oui !
Pourquoi ?
Le temps… le temps qui passe…
Le temps est cette sorte de fluide dont nous répétons qu’il transporte tous les objets, qu’il vieillit les êtres, altère et use les choses, ronge les roches, améliore les sociétés et les vins. Mais dire cela ne suffit guère à révéler sa véritable nature.
Qu’est-ce donc, au fond, que le temps : est-il comme notre langage le raconte ? Comme nous croyons le percevoir ou le vivre ? Comme le représentent les physiciens ? Comme le pensent les philosophes ?
Qui a autorité pour parler du temps ?
Étienne Klein ICI
Alors la mire !
Mais oui, cette image fixe présente lorsqu’il n’y avait pas d’émission, dont les couleurs criardes servaient à étalonner l’affichage du téléviseur de l’époque pré-numérique ! Remontons le temps jusqu’à la préhistoire de la télévision.
18 septembre 1937 : un émetteur d’ondes courtes d’une définition de 180 lignes est installé sur la Tour Eiffel depuis 2 ans. Afin de tester un nouvel émetteur, d’une définition de 480 lignes, une image fixe est télédiffusée dans un rayon de 100 km.
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Chez nous-mêmes, ni physiciens ni philosophes, c’est encore pire. Pêle-mêle, le temps ralentit ou accélère, passe ou s’arrête, tourne en rond, signifie le changement ou la vitesse, l’usure ou la mort. Cela fait beaucoup pour un petit mot de cinq lettres. Mais dire le temps ne donne aucune assurance sur ce qu’il est vraiment, en tant que lui-même. Il n’est pas une chose ordinaire. Personne ne peut l’attraper pour l’ausculter avec une loupe. «Qui pourrait se targuer d’avoir une connaissance assez complète du temps pour expliciter ce qu’indiquent vraiment les horloges lorsque nous disons qu’elles donnent l’heure?» questionne Etienne Klein.