À l’heure où le gros paquebot de Bordeaux a des voies d’eau il est facile de tirer sur le pianiste surtout lorsqu’on est un tout petit calibre.
Bernard Farges encore et toujours... ICI
Que Bernard Farges ait sa part de responsabilités dans ce qui arrive aujourd’hui aux vins de Bordeaux, qui pourrait le nier, mais pour autant lui faire endosser toutes les responsabilités de ce début de naufrage relève des idées courtes d’un quasi-naufragé de la critique payante.
N’ayant jamais eu la vocation de procureur je ne vais pas m’atteler à dresser la liste des responsables, comme l’avait dit l’oubliée Georgina Dufoix, « Responsable mais pas coupable… », me mettre à instruire le procès de Bordeaux.
J’ai déjà commis une chronique sur le sujet.
18 juin 2019
Et si le vin dit de Bordeaux subissait au XXIe siècle le même déclin que le vin de table du Languedoc au XXe siècle ? ICI
Jacques Dupont, l’arpenteur de Bordeaux, s’est attelé à la tâche :
Vin : comment Bordeaux a perdu la guerre du goût
ÉDITO. Trop cher, pas assez écolo... Bordeaux n'a plus la cote. En cause, des maladresses, mais aussi beaucoup d'idéologie. Le coup de gueule de Jacques Dupont. Par Jacques Dupont ICI
Et pendant ce temps-là, les plumitifs du vin, dont l’immense, l’inégalable, le très envié critique Yohan Castaing que le monde entier nous envie, glosent sur le vin le plus cher du monde : Liber Pater
Liber Pater n’est-il en fait qu’un formidable storytelling ? ICI
Trop de mots, un gloubiboulga de mots, tout ça pour ne pas prendre position à la fin, c’est toute l’hypocrisie d’un type qui se pousse du col pour picorer dans les belles assiettes des châteaux de Bordeaux.
Surenchère :
Vin : il vend un Bordeaux à 31 000 euros, le plus cher du monde… « parce qu’il le vaut bien »
Plus cher que le Liber Pater 2015, coté 30000 euros la bouteille, on a trouvé un Cadillac côte de Bordeaux à 31000 euros la quille : le château Bessan 2017.
Les prix des grands crus flambent sous l’effet croisé de la spéculation et des coups de marketing. Une production vient de crever les plafonds en proposant la bouteille de son millésime 2017 au prix de 31000 euros la bouteille : le château Bessan, propriété viticole familiale de l’appellation Cadillac côte de Bordeaux, basée à Tabanac. Il s’agit d’un record en bordelais, puisque ce tarif place ce rouge au-dessus du Liber Pater, Graves produit à Landiras, et dont la valeur est montée ces derniers jours à 30000 euros le col.
Le domaine de Bessan, ce sont 14 hectares exploités en bio sur des coteaux exposés sud-est au-dessus de la vallée de la Garonne. C’est Mathieu Verdier, à la tête de l’exploitation, qui a décidé de fixer le prix de sa production 2017 à ce niveau, « parce que je le vaux bien », affirme-t-il.
Parce que je le vaux bien
Ma maman et mes amis m’ont noté 99 sur 100. Tout le monde me dit que mon vin est délicieux. Je travaille en bio. J’ai donc décidé de vendre la bouteille à 31.000 €, soit 1.000 € plus cher que le Liber Pater, considéré comme le vin le plus cher du monde ! »
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Et pendant ce temps-là, le CIVB, lance une contre-attaque qui en dit plus long qu’un long discours sur le désarroi des dirigeants qu’aime tant notre grand critique de garnds vins, le CIVB devrait l’embaucher pour faire l’article dans la GD !
Relance commerciale
La bière a sa Saint-Patrick, le vin de Bordeaux veut sa Saint-Vincent
Mardi 16 juillet 2019 par Alexandre Abellan
Pour rebondir, la filière girondine compte créer l’évènement dans les points de vente les 24 et 25 janvier 2020. En soutenant une tournée française de la grande distribution, des cavistes et des restaurants.
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Pognon de dingues !