Du jamais vu en 14 ans de blog, exceptionnel, vous avez répondu à mon injonction : lisez et relayez le cri de Catherine Bernard et bougez-vous le cul !
Grand Merci.
Je n’écris pas en qualité de vigneronne.
Je n’écris pas non plus en qualité de vigneronne victime d’une calamité agricole, d’une catastrophe naturelle ou d’un accident climatique.
J’écris en qualité de témoin du changement climatique à l’œuvre, qui est en fait un bouleversement, qui ne concerne pas ici des vignerons, là des arboriculteurs, hier des pêcheurs, demain des Parisiens asphyxiés, mais bien tous, citadins ou ruraux, habitants du Sud comme du Nord, de l’Ouest, ou de l’Est.
J’écris en qualité d’hôte de la terre. Nous sommes chacun, individuellement, interdépendants les uns des autres.
Comme l’a écrit Catherine, il ne s’agit pas de son cas personnel, ni de faire pleurer Margot, mais de tenter de comprendre, de ne pas s’en tenir à des explications simplistes, de ne panser que les plaies, de se contenter de mettre des cautères sur une jambe de bois, la Chambre d’Agriculture de l’Hérault s’en occupe, pour elle malheur est bon pour augmenter son emprise sur les vignerons.
Le Ministre de l’agriculture va faire un petit saut dans l’Hérault avec à ses côtés le sieur Despey bardé de ses présidences de la Chambre d’agriculture, du conseil vins de FranceAgrimer, de sa vice-présidence de la FNSEA, qui dira des sous et de l’irrigation.
J’ai connu ça, le préfet veillera à ce que les suiveurs du ministre soient estampillés professionnels agréés. Je les connais, leur expertise de la culture de la vigne est à la hauteur de leur présence dans leurs vignes. Ils délèguent ça aux conseillers des chambres et autres organismes.
Les je sais-tout type Bizeul ironiseront sur les bio-cons qui ayant fait souffrir leurs vignes, les ont poudré de soufre sont les artisans des brûlures de ce putain de cagnard… Les bavassous, type Gerbelle, pontifieront dans les médias, ça pourrait élargir leur étroit fonds de commerce.
Et les vigneronnes-vignerons dans ce concert de sachants ?
Que faire pour que ceux qui n’ont pas de voix puisse se faire entendre ?
Telle est la question que nous nous posons avec Catherine ?
Nous réfléchissons à une plate-forme d’échanges et de retour d’expérience entre vigneronnes-vignerons.
Un outil à eux, par eux, pour eux…
Qu’en pensez-vous ?