Selon le Jornal de Noticias, aucun gâteau portugais n’égale le pastel de nata, cette tartelette aux œufs emblématique de Lisbonne et de ses alentours.
Comme le souligne le quotidien, « ce gâteau raconte de nombreuses histoires », écho des invasions et des grandes explorations des siècles passés. De la pâte feuilletée, introduite dans la péninsule Ibérique par les Maures, à la cannelle, venue de Ceylan, en passant par la canne à sucre, qui a voyagé d’Afrique à l’Amérique du Sud, au prix de la « très grande souffrance des Africains », avant de revenir enchanter le palais des Européens : « Tout le passé du Portugal se trouve distillé dans une bouchée. »
L'énorme et vieux ventilateur
Essayait d'brasser l'air lourd d'odeur
On aurait pu palper la peur
Dans une aussi épaisse moiteur
Pour la douzième fois d'la soirée
Jeanne dégrafait l'air emmerdé
le troisième bouton de son bustier
Pour trois matelots vraiment flippés
A la grande table de poker
Deux as planqués sous la théière
Le vicomte lançait les enchères
Une main posée sur le revolver
MACAO MACAO
Ti plamb di maté
ça sent le sangue
écarlaté
L’A.F.P me dit que :
Avec leur pâte feuilletée garnie de crème aux œufs, les tartes portugaises de Macao sont aussi emblématiques du territoire chinois que ses casinos. Mais paradoxalement, elles ont aussi des origines britanniques.
Mais l'appétence pour ces flans de style lisboète s'est répandue à travers la Chine et une partie de l'Asie grâce à un Britannique.
Il y a 30 ans, Andrew Stow, un pharmacien, ouvrit la boulangerie Lord Stow dans le village de Coloane à Macao.
Andrew Stow n'avait pas la recette originale des pasteis de nata si bien qu'il expérimenta avec le custard britannique, une crème aux oeufs plus lourde, en suivant une recette de famille, et y ajouta des techniques portugaises de fabrication de la pâte.
Si certains de ses amis portugais se montrèrent circonspects, les Chinois de ce territoire du sud de la Chine furent conquis
Macao
En 1152, ce petit territoire était rattaché au comté de Xiangshan de l’Empire chinois. En 1557, les portugais établissent la première colonie permanente en Extrême-Orient. La même année, ce territoire est cédé au Portugal contre une sorte de loyer annuel et certaines taxes, mettant en évidence que Macao était toujours partie intégrante de l'Empire chinois de l’époque (Qing). La dynastie des Qing va percevoir ces taxes jusqu’en 1849, date à laquelle les portugais proclament l’indépendance de l’île.
En 1999, deux ans après Hong-Kong, le territoire de Macao redevient finalement chinois avec le statut de région administrative spéciale.
Le « Pastel de Nata »
Au pluriel Pastéis de Nata est une pâtisserie typique de la cuisine portugaise. Il s’agit d’une sorte de flan, parfois dégusté tiède. Une célèbre boulangerie de Lisbonne, véritable institution au Portugal, utilise également le terme « Pastéis de Belém ».
Au début du XIXe siècle, à Belém, près du “Mosteiro dos Jerónimos” (Monastère des Jerónimos), se trouvait une raffinerie de sucre de canne, associée à un petit magasin de commerce en tout genre. Suite à la révolution libérale de 1820, tous les couvents et monastères du pays furent fermés en 1834 le clergé ainsi que ses travailleurs expulsés.
Toutefois, afin de subsister, un des anciens occupants du Monastère décida, 1837, de vendre, dans ce même petit magasin, des tartelettes issues de la recette originale du monastère et rapidement appelées “Pastéis de Belém”
A l’époque, Belém était éloignée de Lisbonne et le parcours se faisait par bateau à vapeur. Cependant, la somptuosité du “Mosteiro dos Jerónimos” et de la ” Torre de Belém” attirait beaucoup de visiteurs qui se sont rapidement habitués à savourer les délicieuses tartelettes du Monastère.
En 1837 débuta La confection des “Pastéis de Belém” dans les installations annexes de l’ancienne raffinerie, selon l’antique “recette secrète” originaire du monastère, fut depuis, transmise aux maîtres-pâtissiers successifs et exclusivement connue de ces derniers qui continuent aujourd’hui à les confectionner de façon artisanale dans “l’Atelier du Secret”.
Cette recette reste immuable. En fait, grâce au savoir-faire de ses maîtres-pâtissiers et au choix judicieux de ses ingrédients, les “Pastéis de Belém” offrent toujours la seule et unique saveur de la pâtisserie portugaise d’autrefois.
LE MEILLEUR “PASTEL DE NATA”
Tous les ans, la mairie de Lisbonne organise un concours pour dénicher les meilleurs pastéis de nata. Le meilleur pastel 2017 se déguste à la pâtisserie O Pãozinho das Marias, à Ericeira, une ville côtière au nord de Lisbonne. Visão a interrogé le pâtissier Francisco Duarte, jeune lauréat de 25 ans. “Nos pastéis respectent la recette classique, dont nous nous approchons le plus possible”, fait-il valoir. Le jury du concours a confié à l’hebdomadaire les raisons de son choix : “Un aspect alléchant, une pâte feuilletée parfaite, qui se défait dans la main tant elle est croquante, et une garniture très crémeuse sans excès de vanille ou de citron. C’est le meilleur.”
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