Si un jour vous allez au grand salon gastronomique de Lyon : le Sirah et que vous vous aventurez loin des paillettes des grands chefs pour pénétrer dans le musée des horreurs industrielles vous trouverez ça :
L’oeuf au plat est un produit naturel, pasteurisé et sans conservateur.
En effet, ce produit est sans sel et sans ajout de matière grasse.
Pratique, l’oeuf au plat est présenté en coupelle, il ne reste plus qu’à le remettre en température.
Ça vient de chez Cocotine du groupe d'Aucy, les œufs sont fournis en grande partie par les groupements de producteurs des coopératives Cecab et Coop de Broons, dans une logique de filière, favorisant ainsi la traçabilité.
Plus de 120 produits pour chaque instant de consommation
Entrées et plats chauds, entrées froides, salades, sandwichs, desserts… mais aussi des bases culinaires parmi lesquelles les ovoproduits et les bombes à dorure. Cocotine, ce sont également des produits sur-mesure grâce au savoir-faire du service R&D, et des emballages et conditionnements adaptés à chaque client.
Précurseurs sur l’offre bio avec une gamme de produits élaborés et ovoproduits issue de l'Agriculture Biologique, Cocotine est également soucieuse du bien-être animal et propose une gamme de produits issus de poules plein air et de poules au sol.
Cocotine construit une casserie d'oeufs high-tech
Stanislas du Guerny (Correspondant à Rennes) Par STANISLAS DU GUERNY
Publié le 11/03
L'entreprise Cocotine achève un investissement de 17 millions d'euros dans un atelier ultra-sécurisé à l'ambiance digne d'une usine pharmaceutique.
Chez Cocotine, 150.000 oeufs sont cassés chaque heure pour séparer blancs et jaunes avant pasteurisation et conditionnement. Une partie d'entre eux sont aussi transformés en omelettes cuites sur place. Pour ces produits frais et par nature très fragiles, le groupe d'Aucy, propriétaire de Cocotine , achève un investissement de 17 millions d'euros dans une usine ultra-sécurisée située à Ploërmel.
L'ambiance y sera digne de celle d'une industrie pharmaceutique. Pour accéder au site, le personnel devra être vêtu d'une tenue idoine, décontaminée. Et, pour éviter le moindre risque bactérien, « il est prévu que les collaborateurs dédiés à la production ne puissent pas se croiser », indique Fabien Daniel, le directeur. Pas question pour les visiteurs d'accéder aux lignes de production, visibles uniquement derrière une vitre.
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Omelettes gastronomes
Oeufs au plat
Œufs brouillés
Omelettes Maxxx
Oeuf à la coque
Conditionnement en cellulose pure par 6. Emballage sécable individuel. Produits compostables et biodégradables.
C’est propre, nickel chrome, bon appétit !
Et avec ça buvez-donc un Coca-Cola !
Enquête sur la science sous influence des millions de Coca-Cola
La multinationale finance professionnels de santé et chercheurs pour faire oublier les risques liés à ses boissons. En France, elle a dépensé 8 millions d’euros depuis 2010.
Par Stéphane Horel
Montants faramineux. Experts introuvables. Résultats non publiés. Opérations marketing maquillées en recherches. Un « institut » à but purement lucratif piloté par des célébrités de la médecine française. Voilà un échantillon des étonnantes découvertes de l’enquête menée par Le Monde sur les millions d’euros distribués par Coca-Cola aux professionnels de santé français ces dix dernières années.
A l’origine, un geste de transparence inédit pour la marque de soda la plus célèbre du monde, plus connue pour entretenir le secret autour de ses recettes comme de ses activités.
Une enquête dévastatrice
A la fin de l’été 2015, le New York Times publie un article dévastateur pour la réputation de la multinationale. Le quotidien américain dévoile son implication dans la coordination et le financement d’un « réseau mondial sur la balance énergétique » (« global energy balance network »).
Depuis plusieurs années, cette organisation réunit des scientifiques influents qui propagent une « solution » à l’épidémie mondiale d’obésité par le biais d’articles publiés dans les revues médicales, d’interventions à des conférences et par les réseaux sociaux. Faites plus d’exercice sans trop vous préoccuper de réduire vos apports en calories : tel est le discours de ces experts qui, à contre-courant des spécialistes en santé publique, passent sous silence le rôle de l’alimentation pour plutôt mettre en avant le manque d’activité physique.
Le message est parfaitement calibré pour détourner l’attention des Sprite, Fanta et autres Minute Maid, propriétés de Coca-Cola, leader mondial du secteur. Or, en parallèle, les données scientifiques s’accumulent et mettent en cause les boissons sucrées dans l’explosion de l’obésité et du diabète de type 2 sur la planète entière. Une canette de 33 centilitres du soda couleur caramel contient l’équivalent de sept morceaux de sucre (35 grammes). A l’instar de la France en 2012, de nombreux pays adoptent d’ailleurs des « taxes soda » pour contrer ces tendances
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Par ALABONNESOUPE
Un macroenvironnement comportemental en mutation, une prise de conscience à facteur exponentiel et une tendance qui ne faiblit pas autour des régimes alternatifs. À mesure que ces ingrédients mijotent à feu doux dans la cocotte minute de la RHD, les approvisionnements des grands acteurs de la distribution ont changé d’ADN. Et force est de constater qu’on ne se contente plus de proposer une alternative, au nom du sacro-saint « choix du consommateur ». Dans la filière de l’œuf, l’alternative a manifestement laissé place au remplacement : l’œuf de poules en cage, tombé dans la désuétude, cède sa place à un œuf alternatif, à l’amont plus éthique, plus respectueux du bien-être animal, en phase avec l’exigence d’une alimentation à découvert.
Le convive a tranché : son œuf sera alternatif
La filière de l’œuf met les petits plats dans les grands et se prépare activement à une transition qualifiée d’irréversible et d’immuable par la profession. Un joyeux barnum qui prend de l’ampleur, à fortiori lorsque l’on sait que la France caracole en tête des pays producteurs d’œufs en Europe avec 15 milliards d’unités en 2017 (+4,3% par rapport à 2016, une performance qui vient rassurer après une petite croissance de 1% en 2016), pour satisfaire une demande massive de 220 œufs par an et par personne, soit 17 unités de plus que la moyenne européenne. Aujourd’hui, la production est encore dominée par la cage aménagée (63,3%), mais l’état des lieux bouge à vue d’œil. En 2017, les élevages alternatifs ont encore grignoté du terrain. Ils constituent désormais 37% du parc, soit 4 points de plus qu’en 2016 et deux fois plus qu’en 2002. Et le consommateur se montre réceptif, puisque les 8 premiers mois de l’année 2018 ont connu un engouement autour de l’œuf alternatif :
+9,9% pour les œufs issus des poules élevées au sol ;
+7,8% pour les œufs de plein air ;
+3,2% pour les œufs bio.
2018 est donc l’année du basculement, puisque les achats des ménages en volume ressortent une égalité parfaite entre la part des œufs standards (50%) et des œufs alternatifs (50%). Les péripéties de la transition vers l’œuf alternatif, symbole de la mutation profonde des comportements alimentaires, sont densément documentées dans un livre blanc proposé par Cocotine ICI