Le privilège d’être vieux c’est de pouvoir qualifier de vieux d’autres vieux sans être accusé de jeunisme.
Il faut savoir décrocher avant de sombrer dans le ridicule.
L’article qui suit est un bel exemple d’un critique gastronomique qui se pique de faire une analyse économique et qui se vautre lamentablement.
Les vins de Bordeaux échappent à la récession rampante
Les professionnel·les de la dive bouteille se sont retrouvé·es durant quatre jours, du 13 au 16 mai, à Vinexpo Bordeaux, soit 1.600 sociétés de vins et spiritueux venus de vingt-neuf pays, 30.000 personnes du business international.
Il faut savoir que la filière ne cesse de se développer (la Chine et les États-Unis sont les premiers importateurs du globe). Bordeaux reste une capitale active pour le commerce, les échanges et les vins du monde –le saké japonais à base de riz est en plein boom, lié à la vente croissante des sushis et sashimis dans les boutiques et restaurants nippons.
L'an prochain, le premier Vinexpo Paris (en février 2020) s'ajoutera aux salons de Tokyo, de Shanghai, de Hong Kong, de New York, d'Italie et d'Allemagne. Sauvé, Vinexpo Bordeaux deviendra annuel.
La ville chère à François Mauriac reste un passage obligé car les terroirs et appellations girondines (on en compte cinquante) produisent 500 millions de bouteilles de 4 à 2.500 euros qu'il s'agit de vendre et de faire apprécier par les sommeliè·ers, cavistes, commerçant·es –et par les personnes qui en remplissent leur cave.
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