La peste bubonique de 1348
« En quelques années, près d’un européen sur deux meurt. On ne peut plus cultiver, il n’y a plus assez de main-d’œuvre. La friche et la forêt reprennent possession des territoires. La vigne et les cultures céréalières disparaissent des paysages. Le travail des survivants devient si coûteux que la notion de servage disparaît.
Les villes se dépeuplent : 80 % de morts à Florence, 75% à Venise. Les maisons se vident et deviennent si bon marché que l’exode rural est facilité. En deux ans, la population française passe de 17 millions à 10 millions d’habitants. Ce bouleversement démographique et géographique provoque en quelques années une autre manière de penser la vie en société. »
Boris Cyrulnik la nuit, j’écrirai le soleil « après la fin, le renouveau. »