Je suis tombé de ma chaise lorsque j’ai reçu l’invitation ci-dessus.
Jusqu’où ira la fausse inventivité stupide des communicants ?
1er campagne d’information dédiée au geste de recracher
Cracher ou recracher sont donc un geste ?
Drôle de geste que cette projection autrefois très prisée des chiqueurs qui avaient l’art dans les westerns de projeter leur glaviot de très haut dans le pot nommé crachoir. Clint Eastwood était champion peut-être faudrait-il l’embaucher pour apprendre aux licheurs de vin à recracher ?
22 juin 2010
Un «enchaîné» de la dégustation crache son vin dans une timbale d’argent au restaurant tel Clint Eastwood son jus de chique dans «Impitoyable»
En son temps j’avais commis un libelle pour me moquer de l’apprentie Miss Glou-glou qui venait de pondre suite à son séjour à Suze-la-Rousse « Crachons le vin, c’est bon pour lui (et pour nous) »
« Et si on généralisait les crachoirs dans les restaurants? » soutenait-elle !
Et moi grivois je lui rétorquais :
Le vin fait est fait pour être bu, et pissé ajouteraient mes amis gascons (mais je suis grivois). Qu’on le goûtât avant de le choisir rien de plus normal. Qu’on le crachât ensuite c’est la règle de tout amateur dégustateur. Pour le reste, merci de nous lâcher les baskets miss glou-glou, surtout maintenant que nos parlementaires viennent de voter le principe des cendriers mobiles pour fumeurs invétérés vous seriez capable de leur donner des idées avec votre seau à vin.
Elle reçut le soutien de François AU 13 grand amateur de vins vieux qui affirmait se trimballer au restaurant avec une coupelle en argent afin d’y recracher ses nectars cacochymes.
Apprendre à cracher comme un pro !
Un atelier pour ça !
Après l’attaque, le milieu de bouche, la finale, c’est la bouche en cul-de-poule, inspiration, expiration, rejet en un mince filet afin de ne pas souiller son plastron.
Mais où va-t-on ?
Un de ces quatre il va falloir ouvrir un atelier pour apprendre aux mecs à pisser droit dans les cabinets, ce qui d’ailleurs serait d’une grande utilité pour la propreté des WC des bars à vins.
Et là-dessus, pour finir dans la joie et la bonne humeur un petit apéritif dînatoire.
Volent, s’envolent, les belles CVO ponctionnées sur les vigneronnes, vignerons, tout ça pour pisser dans un violon.
Pour sûr Vin&Société, à force de vouloir donner des gages aux hygiénistes, aux prohibitionnistes, sombre dans un ridicule achevé qui, comme chacun le sait, ne tue pas.
L’art de la dégustation fut longtemps le privilège des acheteurs de vin, c’est de nos jours l’art de se faire mousser en société alors de grâce laissez donc tranquille ces amateurs de gloses elles ou ils sont assez grand pour comprendre qu’il vaut mieux recracher afin d’apprécier sereinement la cotriade de vins.
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