« La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »
Attribué à Albert Einstein
40 ans de vélo dans Paris ça devrait me donner droit à une médaille d’économiseur de carbone.
Loin des blablablas des pourfendeurs des « cyclistes qui font n’importe quoi », bien sûr qu’il y en a surtout depuis la mise en service d’abord avec Vélib puis les bécanes en libre-service, je persiste et je signe : faire du vélo en ville c’est bon pour le climat, c’est bon pour la santé et c’est un excellent marqueur du vivre ensemble.
Et là, c’est la catata… Tout le monde s’en fout : les piétons qui traversent sans regarder l’oreille scotchée à leurs téléphones, les portières qui s’ouvrent brutalement, les gros cons sur scoot qui vous doublent à droite à fond la caisse, les livreurs déchaînés qui vous traitent de PD, les 4x4 pleins de belles dames permanentées qui vous klaxonnent, les Uber garés n’importe où, les taxis qui vous frôlent, les cyclistes qui passent au rouge, foncent sur les trottoirs, les trottinettes électriques avec 2 passagers dont un enfant sans casque qui filent à grande vitesse, la maréchaussée qui déteste les cyclistes, une chaussée pleine de trous, de pavés, d’intersections mal balisées… j’en passe et des pires.
C’est l’enfer du chacun pour soi !
La bagnole, les motorisés sont les rois de la chaussée, faut pas les gêner, ils sont pressés d’aller s’entasser dans la file du prochain feu rouge. Quand vous passez à côté d’eux leur regard est assassin.
J’ai fait du vélo tous les jours, y compris sous la pluie, en costard lorsque je travaillais sous les ors de la République.
Je me suis offert mon premier accident, seul, en plein soleil, en roue libre, par la grâce d’un cale-pieds se coinçant dans un de ces ralentisseurs assassins que nous offrent les ingénieurs de la Ville de Paris.
Depuis, requinqué je me suis offert un vélo à assistance électrique.
Et, pour mieux cerner mes obligations sur la chaussée je me suis offert le code du cycliste de Ludovic Duprey 1er vice-président adjoint au TGI de Lille.
Code du cycliste (mini format)
Ludovic Duprey
Editeur : Dalloz En stock, expédié sous 24 heures 4,00 €
« De plus en plus de Français choisissent le vélo pour leurs déplacements quotidiens, parce que c'est bon pour eux, bon pour la planète, économique et, surtout, agréable, mais d'immenses progrès restent à faire.
Circuler à vélo, c'est devoir respecter le code de la route qui impose certaines obligations particulières au cycliste, mais c'est aussi avoir de nombreux droits reconnus par différents textes législatifs et réglementaires : celui d'avoir des voies de circulation adaptées, d'être respecté par les autres usagers de la route, d'obtenir le remboursement de frais kilométriques...
Pour faire valoir ses droits, il faut les connaître. D'où l'écriture de ce code du cycliste, à emmener partout avec soi sur son vélo, pour que ce mode de déplacement prenne la place qui doit lui revenir dans les trajets quotidiens dont près de la moitié sont inférieurs à trois kilomètres. »
Ce code n'est pas un code au sens officiel en ce qu'il serait le fruit, comme le code de la route par exemple, d'une décision politique centralisatrice du droit mais il procède de la même logique, plus ancienne et caractéristique des cultures dite « de droit écrit », de la compilation. Il est issu d'un travail de recherches par mots-clés, dans l'ensemble des codes français, des dispositions spécifiquement applicables aux cyclistes et de leur organisation selon des thèmes en lien direct avec les centres d'intérêt de ceux qui ont choisi ou vont choisir de privilégier les nombreux avantages du vélo dans leur vie de tous les jours.
L’Avant-propos de 18 pages est un monument de précision et de sagesse, j’en partage à 100% le contenu.
Voilà c’est écrit
« L’objectif de ce petit code est de participer à ce mouvement ambitieux, lointain mais pas impossible, de créer une « culture vélo ».
« Pour faire valoir ses droits il faut d’abord les connaître et que même si « nul n’est censé ignorer la loi » elle n’est pas toujours facile d’accès. Quand la loi contraint c’est aussi pour protéger. Le code de la route en donne un bon exemple puisqu’il fait de cette route où le plus fort gagne presque toujours un lieu, à parfaire certes, de civilisation. »
Les vélos JUMP
Les vélos JUMP sont équipés d'une assistance électrique au pédalage. Plus vous pédalez, plus vous allez vite. Ils sont également dotés d'un antivol et d'un GPS intégré. Ils sont ainsi faciles à trouver à proximité et à utiliser pour vous rendre où vous souhaitez.
Allez plus loin, plus vite, de façon plus amusante.
ETUDE Faire du vélo électrique améliorerait les capacités cognitives des seniors et leur procurerait un sentiment de bien-être, selon une étude anglaise ICI